Sur les routes du Tour de France

Pour en savoir plus sur les constructions successives du Pont de Malzéville

Sous le règne de Mathieu II (1220-1251), il est fait mention d'un pont en bois emporté par une crue en 1247. Ce premier pont est remplacé par un bac jusqu'en 1496.
En 1499, un pont de 15 arches est construit, avec une partie maçonnée sur la rivière et des extrémités en bois. Sous le règne de Charles III, le pont devient à péage car sont mises en place de nombreuses taxes pour payer les travaux de la ville neuve.
Lors du siège de Nancy de 1633, les Français font sauter les arches de pierre du milieu du pont. Elles sont remplacées par une construction en bois jusqu'au règne de Stanislas. Hélas sitôt refaites, de terribles inondations en 1744 emportent les arches du milieu. Considérant les réparations du pont de Malzéville trop coûteuses et le pont d'Essey (construit en 1749) suffisant pour le passage de la Meurthe, l'intendant Chaumont de la Galaiziére propose sa suppression. Fort heureusement, le Maréchal de Belle Ile s'oppose à cette décision.
Le pont subsiste grâce à des réparations de fortune effectuées par la commune de Malzéville, mais son usage est interdit en 1781 tant il était détérioré. Des réparations sérieuses ne sont effectuées qu'en 1824, avec cependant peu de garantie de solidité et de sécurité, et l'apparition de nombreuses fissures.
En 1874, il est décidé de rebâtir un nouveau pont. De 1882 à 1913, le pont devient prison : le violon municipal de Malzéville se trouve sous une arche.
Cet ouvrage demeure en bon état jusqu'au 14 septembre 1944 quand l'armée allemande en repli fait sauter les arches centrales. Un pont provisoire subsiste jusqu'en 1947.