PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Un dépaysement assuré !
La traversée du Trièves en 3 étapes Données techniques : directions à suivre / principaux carrefours structurantsÉtape 01 Grenoble >> Saint-Andéol :Gare SNCF de Grenoble > Claix : +322 m / -245 m / 12,2 kmClaix > Saint-Paul-de-Varces : +196 m / -102 m / 6,9 kmSaint-Paul-de-Varces > Prélenfrey : +703 m / -124 m / 8,5 kmPrélenfrey > Col de l’Arzelier : +281 m / -100 m /4,5 kmCol de l’Arzelier > Saint-Andéol : +244 m / -373 m /6,4 kmÉtape 02 Saint-Andéol >> ChichilianneSaint-Andéol > Gresse-en-Vercors : +764 m / -595 m / 13,3 kmGresse-en-Vercors > Col de Papavet : +671 m / -623 m / 17,5 kmCol de Papavet > Chichilianne : +189 m / -433 m / 10,2 kmÉtape 03 Chichilianne >> Lus-la-Croix-HauteChichilianne > Col du Prayer : +231 m / -27 m / 4 kmCol du Prayer > Le Percy : +139 m / -558 m / 7,5 kmLe Percy > Prébois : +226 m / -243 m / 6,6 kmPrébois > Tréminis : +416 m / -268 m / 11,2 kmTréminis > Col de la Croix : +630 m / -53 m / 10 kmCol de la Croix > Lus-la-Croix-Haute : +54 m / 515 m / 9,5 km
Grenoble (gare SNCF)
Lus-la-Croix-Haute (village)
Une itinérance riche en diversité paysagère (points de vue à 360°, de nombreux sites classés), en faune (bouquetins, chamois, cerf, aigles, vautour fauve, etc.) et en flore (de nombreuses orchidées comme le Sabot de Vénus)
Parking à proximité de la gare SNCF de Grenoble
Gare SNCF de Grenoble
Utilisez les passages aménagés pour franchir les clôtures, refermez les portails et barrières derrière vous.
Restez sur les chemins balisés c'est aussi respecter la propriété privée.Soyez vigilant par temps de pluie, certains passages peuvent être glissants et délicats !
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs.
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
c'est quoi au juste un chien de protection ?
La Réserve naturelle nationale des Hauts-Plateaux du Vercors, créée en 1985 par l’État, constitue le cœur de nature du Parc du Vercors : aucune habitation permanente ni route ne la traverse. Unique par sa taille de 17 000 hectares, la Réserve des Hauts-Plateaux du Vercors s’étend sur 8% du territoire du Parc naturel régional du Vercors. Elle est aujourd’hui la plus vaste réserve terrestre de France métropolitaine.
La réserve des Hauts-Plateaux du Vercors est ouverte à tous, mais soumise à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
De cet endroit, on peut apercevoir la baraque des Clos, au-dessus de la forêt. C’est là-haut que Jo Guidi emmenait les enfants cachés au préventorium qu’il dirigeait, lorsqu’il était prévenu de l’arrivée des allemands. Lorsque Mme Reynard étend des draps blancs, c’est que le danger est passé, ils peuvent revenir à Prélenfrey.
Construit à partir de 1933, le Préventorium accueille des enfants pré-tuberculeux. La famille Lamorthe-Guidi reçoit plus de cinquante enfants, dont des fils et des filles de résistants ou de Juifs, en bonne santé, cachés parmi les malades.Le 22 juillet 1944, les Allemands veulent fouiller les locaux. L'infirmière Anne Wahl parle leur langue, et leur fait craindre la contagion. C'est ainsi, que les soldats ne visiteront pas toutes les chambres et que personne ne sera arrêté.
Au départ du Col de l'Arzelier, partez à la découverte des jeux du Bois Mauret. Installés entre deux arbres ou jaillissant du sol, le cercle du Gnome, les Sorciers Pétrifiés , le Sylphe et l'Ondine sont autant de divertissements à ne pas manquer. Pour y jouer, il suffit de ramasser quelques cailloux en chemin pour servir de pions, de se munir de 4 dés magiques... et de suivre les conseils du magicien !Les jeux du Bois Mauret sont ouverts aux familles et aux groupes. Renseignements dans les offices de tourisme du secteur Trièves.
Ce hameau tire son nom de la production de chanvre, qui était autrefois très présente. De nos jours, la production dans le Trièves redémarre doucement, avec la fabrication d'huile de chanvre et de briques de chanvre.
La via corda de Gresse-en-Vercors est un parcours alpin qui demande une autonomie en matériel de sécurité et en terrain de montagne. Ce parcours permet de faire le tour des rochers du Palais qui offrent une vue imprenable sur la vallée de Gresse. En savoir+
À cet emplacement une grange appartenait à un cultivateur, Gaston Faure. Aménagée à l'automne 1940 par la Section des Éclaireurs-Skieurs du 6e Bataillon des Chasseurs Alpins, elle devenait pour cette unité un Centre d'Instruction de Haute Montagne. Pendant l'hiver 1940-1941, de nombreux chasseurs y ont été formés. Ils ont eu là des chefs illustres qui se sont engagés par la suite dans la Résistance en participant aux combats du Vercors: Chabal, Tanant, Gardent, Eysseric.Le 4 juillet 1944 les troupes allemandes détruisent la maison à l'explosif en représailles de l'attaque de leur convoi, la veille, par des maquisards au col de l'Allimas.
Le bassin a été construit en 1942 par la section d'Eclaireurs Skieurs du 6e Bataillon de Chasseurs Alpins commandé par le chef de Bataillon Albert Seguin de Reyniès. Cette section a été stationnée au Centre d'instruction de Haute Montagne crée en 1940 par le capitaine Pourchier. Les unités du 6e Bataillon venaient s'y instruire, il a vu passer les lieutenants Eysseris, Chabl, Tanant et Gardent. A la dissolution du bataillon le 28 novembre 1942, répondant à l'appel de leur commandant, ils entrèrent en résistance et s'illustrèrent en héros durant les combats du Vercors en 1944.Le hameau de Uclaire qui abritait un maquis a été incendié par les troupes allemandes le 4 Juillet 1944 en représailles de l'attaque d'un convoi ennemi le 3 Juillet au col de l'Allimas.
À l'automne 1943, quelques maquisards s'installent ici, dans le hameau quitté par la SES du 6e BCA.Ils passent l'hiver 1943-1944 sous le commandement de Louis Kalck (André) avec Robert Adage comme agent de liaison.Au printemps 1944, les effectifs augmentent. Le camp compte au mois de juin 37 hommes, presque tous issus de la région, avec à leur tête Achille Demaret (Potin).Le 3 juillet 1944, avertis de l'attaque du convoi allemand au col de l'Allimas, ils quittent précipitamment les lieux pour rejoindre la Résistance dans le Vercors.Le lendemain 4 juillet, l'ennemi détruit les locaux désertés en incendiant le hameau.
Le courant romantique connaît son apogée au XIXe siècle. La montagne devient un sujet central dans les peintures de paysage et s’accompagne souvent de scènes agraires qui relatent un idéal d’harmonie. Le Mont Aiguille offre alors à ces artistes une esthétique qui sera explorée à partir des différents points de vue que permettent les sommets et plateaux alentours. Le style de l’époque nous montre un Mont Aiguille idéalisé, symbole d’une nature harmonieuse. L’humain y apparaît discrètement, dans ses occupations quotidiennes ou en contemplation. Il se dégage de ces peintures une impression de sérénité et de tranquillité qui rompt avec le tumulte de nos vies contemporaines.
Le 24 juillet 1944 des soldats allemands à la recherche du jeune maquisard Georges Mouttet, alors absent du domicile familial, soumettent sa mère veuve, Blanche Mouttet, à un interrogatoire accompagné d'atrocités. Ses cris sont entendus par la voisine. N'obtenant pas les informations réclamées au sujet de son fils, les tortionnaires l'achèvent à coups de pioche. Son corps brûle dans l'incendie de sa maison qui gagne le hameau, tout en épargnant la seule maison située de l'autre côté de la route.
Des baraquements ont été construits ici pour héberger les jeunes hommes dans le cadre des Chantiers de Jeunesse du groupement de Monestier-de-Clermont, créés au cours de l'été 1940. Il fallait leur inculquer le sens de la discipline et du devoir, le respect de l'autorité, le service militaire n'étant plus autorisé selon les conditions imposées par l'Armistice (22 juin 1940). Les travaux forestiers occupent les jeunes, des fêtes sont organisées pour exalter l'attachement à la patrie. Début octobre 1943, les Chantiers de Jeunesse du groupement ferment.Peu après, des maquisards du Camp 2 (initialement installé au Puit des Ravières à Corrençon) descendent par les hauts-plateaux du Vercors pour s'installer dans la Bergerie à proximité de la scierie, puis dans les locaux désertés par la jeunesse des Chantiers. Louis Kalck (André) prend le commandement du camp de Font Rousse pour le passer ensuite au printemps à Jean Beschet. Celui-ci monte l'embuscade contre le convoi allemand de passage au col de l'Allimas le 3 juillet 1944.
Le Mont Aiguille, du haut de ses 2087 mètres, est une butte témoin de la barrière Est du Vercors. En effet, le Mont est composé des mêmes matériaux que le reste du plateau, (calcaires et marnes déposées par la mer avant le soulèvement des Alpes) auquel il était autrefois rattaché. Les calcaires les plus tendres et la présence de nombreuses failles ont facilité la dissolution du calcaire au cours du temps, pour amener à l’isolement du Mont.
Témoignage de l'art Roman, la chapelle, sous sa forme actuelle date du XVIIème siècle. Elle est dédiée à saint Saturnin, premier évêque de Toulouse au IIIème siècle. Constatée "ni blanchie, ni pavée, mal couverte de paille" en 1644, elle fut restaurée, puis érigée en paroisse entre 1675 et 1801. En 1763, le choeur n'était pas vouté et la nef, pavée de pierres plates n'était éclairée que par une fenêtre. Le toit était recouvert de chaume. La cure a disparu. Les restaurations successives ont fait place à l'installation de lambris à l'intérieur et de tuiles écailles en toiture qui disparaitront en 2001 - 2002 avec la rénovation de la charpente et de sa couverture en chaume par le Parc naturel régional du Vercors. A la faveur d'une souscription populaire lancée par la commune de Saint Martin de Clelles, le maître verrier Christophe Berthier y installe des vitraux en 2019.
Nichée au pied du Mont Aiguille, la commune de Chichilianne a conservée une organisation villageoise homogène, autour d'une église médiévale, de ses fours, et de ses fontaines. Ses nombreux hameaux, parmi lesquels Richardière, les Oches ou Ruthière témoignent de la richesse de l'architecture rurale du Trièves, usant largement de tuiles écailles, de génoises, et de "montoires".