PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Cette magnifique étape emprunte une voie historique, utilisée par les romains de Toulouse à Huesca, puis par les pélerins de Compostelle.
Elle permet d’admirer les falaises du cirque de Gavarnie, (inscrit au patrimoine de l’UNESCO) par un sentier en balcon qui s’élève vers le col de Boucharo, frontière avec l’Espagne. La descente vers le refuge de Bujaruelo montre un panorama grandiose sur les massifs espagnols et caractérise un changement drastique vers un paysage et une végétation méditerranéenne à dominante de pins, d’ifs et buis (Bujaruelo signifie lieux de buis en espagnol).
Résumé :
Du chalet de la grange de Holle au plateau de Bellevue : 1 h
Du Plateau de Bellevue à l’embranchement vers le refuge des Sarradets : 1 h
De l’embranchement vers le refuge des Sarradets à la cabane du soldat : 10 min
De la Cabane du soldat au col de Boucharo : 1 h 15
Du Col de Boucharo à la Cabane de Lapazoza : 1 h
De la Cabane de Lapazoza au refuge de Bujaruelo : 1 h 20
Difficulté : 3/5
Pour plus d'informations à propos des cotations, rendez-vous sur : www.ffrandonnee.fr/randonner/securite/cotation-des-randonnees-pedestres
Balisage : panneaux directionnels
Temps de marche: 5h 30 – 6 h
Difficulté : montée et descente régulières sans difficulté
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Du parking du refuge de la Grange de Holle, emprunter le chemin carrossable et rejoindre la route. La couper, traverser le parking en face et à son extrémité poursuivre sur un sentier. Il longe la route en contre-haut puis bifurque vers le sud. Le suivre jusqu’à une intersection au dessus du village de Gavarnie.
Continuer tout droit et s’élever jusqu’au plateau de Bellevue. Atteindre un embranchement de chemins (1708m, Lng -0.01766 Lat 42.71825, panneaux,)
Hors GR>: la branche de gauche mène à la cascade de Gavarnie au fond du cirque (2h AR), en passant par une série de torrents et vasques..
Ravitaillement à Gavarnie : accès au village au début de l’étape 3
Epicerie, nombreux hôtels et restaurants.
Pharmacie à Gèdre (8 km), médecin à Luz-Saint-Sauveur (19 km).
A l’embranchement du plateau de Bellevue, prendre la branche droite qui continue sur le plateau. Le chemin s’engage dans une large combe (vallon de Pouey Aspé) dominée sur la gauche par les murailles calcaires de la partie Ouest du cirque. Le torrent qui y coule offre de belles vasques et le col de Boucharo est à présent visible au fond de la vallée. Continuer 1km dans cette combe jusqu’à l’embranchement du refuge des Sarradets.
Cet embranchement marque l’entrée dans le parc national (Lng -0,03818 Lat 42,71136, 1873m).
Continuer tout droit jusqu’à la Cabane du soldat (Lng -0,04499 Lat 42,71056, 1950m): que l’on voit sur un petit promontoire, le sentier est empierré par endroits.
Hors GR> Accès à gauche vers le refuge gardé des Sarradets qui est le point de départ de nombreuses randonnées sur les sommets du cirque (Casque, Taillon, Mont perdu, itinéraires montagnards) et vers le refuge de Goriz ou le canyon d’Ordesa. On peut rejoindre ensuite le col de Boucharo par un sentier direct (compter 4h de plus pour cette variante).
Le reboisement des pentes à l’Ouest au-dessus du village (zone du Mourgat) a réduit les risques d'avalanches et de glissements de matériaux dangereux. Ce périmètre de boisement est soumis au régime forestier et appartient à l’État. Il fait donc l’objet d’un plan d’aménagement forestier, qui donne la priorité à la protection ; l’exploitation sylvicole est limitée à quelques parcelles de sapin facilement accessibles et à la fourniture de bois de chauffage pour les habitants.
Source Chabbert Roland & al., Briffaud & al.
A la cabane du soldat, poursuivre vers le Sud-ouest sur 1 km. Au niveau de 2 cairns de part et d’autre du sentier (Lng -0.05618 Lat 42.70739, 2048m) : quitter le fond de la combe pour s’élever vers la droite. (voir photo). Il est possible de se repérer aussi par un gros éboulis de l’autre côté de la combe, coté Est. D’autres cairns balisent ensuite ce passage.
Le sentier monte raide dans la pente par de larges lacets. Au troisième lacet (cairn), continuer à gauche,(attention, ne pas suivre une sente qui s’engage vers la droite et traverse un ruisseau, voir photo). Après une dernière portion raide, atteindre le col frontière de Boucharo.
A gauche, accès au village juste en contrebas, pour ravitaillement.
A partir du col, basculer à l’ouest sur le versant espagnol. Prendre le sentier qui démarre sur le flanc droit du vallon. Le sentier est en lacet sur des pentes herbeuses. Au bout de 30mn, le sentier débouche sur un plateau herbeux avec un petit ruisseau qui méandre, Lng -0.08025 Lat 42.70212 . Traverser le plateau. A son extrémité, plusieurs sentiers sont tracés: rester sur celui de droite en ayant le prochain poteau de ligne à haute tension en point de mire.
Un peu plus loin on atteint la Cabane de Lapazoza au dessus du Barranco de Lapazoza (Lng-0.08419 Lat 42.70214 situé près d’un poteau à haute tension.
Face au cirque de Gavarnie, c’est un lieu d’histoire où reposent de célèbres pyrénéistes comme Henry Beraldi ou Ludovic Gaurier. Plusieurs générations de guides de la famille Passet (dont Henri et Célestin Passet), ainsi que d'autres guides comme François Berant-Salles y sont aussi enterrés.
Traverser le torrent sous le refuge. Le sentier est alors en balcon, le fond de vallée apparaît.
A peu près à 1H 15 du col, le sentier traverse un éboulis.
(prudence si secteur encore enneigé). Ensuite, l’itinéraire amorce sa descente dans la forêt (Lng -0.09727 Lat 42.69926, 1600m) par une série de lacets dans les pins jusquà un embranchement.
Hors itinéraire> le sentier partant vers la droite permet d'atteindre le col et le lac de la Bernatoire.
A cet embranchement, rester à gauche et continuer la descente dans la forêt. A un nouvel embranchement peu après (1580m), rester à gauche (cairn et balise GR sur une pierre). Le sentier devient ensuite plus raide et la descente se fait dans les buis. Le passage sous une voûte calcaire marque l’arrivée proche de l’étape.
Hors itinéraire> juste avant le pont, le sentier partant à gauche permet d'atteindre Torla par le chemin de Compostelle.
Traverser un pont médiéval pour atteindre le refuge de Bujaruelo, de l’autre coté du rio Ara. Le rio offre de belles vasques pour se baigner sous le pont.
Le sac à dos, d’origine militaire, ressemblait à un cartable. Les guêtres ne se généralisèrent qu’après 1905. On emportait un réchaud à alcool et des couvertures. C’est Russel qui a introduit l’ancêtre du sac de couchage avec son sac en peau de mouton. Veste en toile ou bure, chaussettes de laine et godillots cloutés complètent la tenue. Les femmes réalisent les ascensions en robe de laine et jupons. Les vivres de course sont essentiellement du fromage et des œufs mais le vin ou le brandy pour Ann Lister sont indispensables à la survie !
Quand les courses en montagne sont entrées dans les mœurs au XIXe siècle, il a fallu des guides. La profession n’existant pas, ce sont les cadets sans terres, un peu désœuvrés, qui ont offert leurs services. Domestiques autant que guides, s’ils devaient conduire leurs clients à destination, ils devaient aussi porter leur équipement, préparer la soupe et la couche pour la nuit, ou récupérer les ordures. Cependant les meilleurs guides ont peu à peu appris de leurs clients les plus savants à déchiffrer les paysages et à voir la montagne d’un autre œil. Ils sont devenus à leur tour des initiateurs ; certains ont même acquis une grande réputation, comme Henri et Célestin Passet (photo) à Gavarnie.
Source Pierre Lebeau
Ancienne chapelle d’un hospice établi là, au XIIe siècle, par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, moines soldats dont la double fonction était d’abriter et de soigner les voyageurs, mais aussi de contrôler la route et le passage vers l’Espagne. De nombreux pèlerins et marchands empruntaient cette route qui menait en Aragon par le col de Boucharo à 2270 mètres d’altitude.
Lieu de convergence de grandes aventures humaines depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours, ici sont passés des milliers de marcheurs en quête d’aventures, de découvertes, d’échanges, de spiritualité, comme les pèlerins de Saint-Jacques ou les Pyrénéistes.
L’été, des guides menaient les touristes au fond du cirque, comme cela se fait encore aujourd’hui. L’hiver, Gavarnie était déjà une station de sports d’hiver en 1915 et les guides de montagne d’été se transformaient en moniteurs de ski.
L’occupation humaine de Gavarnie est ancienne ; on y a même trouvé des vestiges mégalithiques et des ressources minières (cuivre, argent) y étaient encore exploitées en 1730. Mais surtout des documents du XI° siècle montrent qu’il y avait là quelques prairies d’estives où bergers espagnols et français se côtoyaient sur ces terres alors sans frontière. D’autre part, il a toujours été un lieu de passage obligé : combien de bergers, de colporteurs, d’aventuriers, de soldats, de pèlerins ont trouvé une halte bienvenue à Gavarnie, surtout depuis que les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, implantés sur les 2 versants, y eurent installé une hostellerie-hôpital. Mais son destin a complètement changé avec l’essor du tourisme. Gavarnie serait sans doute resté un hameau inconnu au fond de ses montagnes s’il n’avait été le gardien de son cirque. Bien avant d’être un village, il a été une étape comportant quelques gîtes, et après leur départ (16e siècle), les terres de Gavarnie furent revendiquées par les royaumes de France ou d'Espagne (vallée aragonaise de Broto). La frontière s'arrêtait alors à l'entrée de Gavarnie. La commune est le lieu d’un intense tourisme depuis le 19e siècle, période d’essor du pyrénéisme. Le commerce transfrontalier est alors la base de l'économie locale (export de laines, import de vin...). Aujourd'hui, l'activité touristique y est toujours intense avec plus de 200 000 visiteurs en été.
Source Chabbert Roland & al.
L’histoire de la statue de Russel fut aussi mouvementée que sa vie. Elle fut inaugurée en grande pompe 2 fois (1911 et 1952) car la première statue fut fondue par les allemands pour fabriquer des fûts de canon. Elle est située à l’entrée du village, juste avant le pont.
Source Ch.Cathelain
Le pin à crochets est un survivant des forêts glaciaires. Il est aujourd’hui le moteur de la reconquête forestière naturelle des surfaces d’altitude. Il aime le soleil et se plaît sur des pentes abruptes. Il peut adopter une forme en drapeau en fonction du vent. Les cônes, qui sont obliques par rapport aux rameaux, portent de petits crochets et sont dissymétriques. Toute une faune très diversifiée dépend de sa fructification : du Mulot (qui consomme mes graines) à l'Ecureuil (qui consomme mes cônes mûrs) en passant par le Pic épeiche (qui lui se nourrit des cônes verts) et même le grand Tétras. Il sert comme bois d'œuvre et en plantation de reboisement pour maintenir les sols et lutter contre l'érosion.
Source ONF
De l’embranchement, vers le cirque, accès à la Cabane de Pouey Aspe, à 200m vers le Nord (abri). Elle est très propre mais sommiers en mauvais état et cheminée bouchée. Elle offre une très belle vue sur le cirque, une source est indiquée sur la carte à ses abords.
Si vous trouvez dans une fissure de rocher une petite plante, dont les feuilles ovales, dentelées, duveteuses
s’assemblent autour du pied, d’où jaillissent des hampes rougeâtres portant quelques fleurs violettes à cinq pétales, vous êtes peut-être en présence d’une des plus belles endémiques des Pyrénées, qui reçut le nom de ramundia pyrenaica en hommage au célèbre naturaliste Ramond de Carbonnières, qui l’a le premier décrite à la fin du 18ème siècle. Pourquoi endémique ? C’est l’unique survivante en France d’une famille de plantes tropicales : les gesnériacées, dont les cousines, saintpaulias ou violettes du Cap, ne supportent nos climats qu’en appartement. Elle est un vestige de la flore de la période chaude de la fin de l’ère tertiaire : bel exemple d’adaptation aux changements climatiques.(Source Pierre Lebeau).
Source Pierre Lebeau
Les Hospitaliers ont utilisé un réseau de chemins sur lesquels ils ont construit de nombreux hospices. Ici le chemin d'Espagne ou "Chemin royal" menant au Port de Gavarnie dit Port de Boucharo par la vallée de Pouey Aspé, est le mieux à l'abri des avalanches ; Il reliait l’hospice de Gavarnie à celui de Bujaruelo. Cette voie était déjà empruntée au temps des romains.
Vue sur le Taillon (3144m) à gauche et le Gabiétou (3034) à sa droite. En 1907, Ludovic Gaurier décrit entre ces 2 pics "un glacier très bombé, tout hérissé de magnifiques séracs". et en 1908, "de gigantesques séracs". On a du mal à l'imaginer !
On l’appelle cirque. Mais ne ressemble-t-il pas plutôt à un théâtre antique, dont les immenses gradins, en demi-cercle, domineraient une sorte de scène, où d’ailleurs sont données chaque année de bien réelles
représentations ? Mais ce cirque est gigantesque. Hauteurs de ces murailles : 1 700 m. Leur tour de taille au sommet : 14 km. Chute de la Grande Cascade : 423m. Ces parois sont en calcaire, pierre dure aux reliefs acérés : Brèche de Roland, sommets aux noms évocateurs tels que le Doigt, la Tour, le Cylindre, le Casque.
Source Pierre Lebeau
D’où vient donc le calcaire de Gavarnie? Formé à partir de sédiments marins, bousculé par les fantastiques compressions qui ont formé la chaîne pyrénéenne, il a été poussé vers le sud, plissé et soulevé jusqu’à ces hauteurs vertigineuses. L’érosion fluviale puis glaciaire a achevé le processus.
source Géothèque et Pierre Lebeau
Avec ses 423 mètres de hauteur, la cascade de Gavarnie est la plus haute chute d'eau de France métropolitaine, et l'une des plus importantes d'Europe. Elle donne naissance au gave de Gavarnie (qui devient gave de Pau, en aval, à Gèdre) à quelques centaines de mètres de sa source sise dans un contrefort du Marboré. C'est en réalité une résurgence car l'eau provient en grande partie, par infiltration dans le calcaire, de l'étang glacé du Mont perdu situé à plusieurs kilomètres sur le versant espagnol du cirque. La hauteur de la chute, divisée en deux sauts dont le plus important rattrape un dénivelé de 281 m, est si importante que l'eau se vaporise en un panache d'embruns. Le courant d'air de la cascade détermine un micro-climat froid à son pied et entretient un névé avec un pont de neige (qui disparaît peu à peu avec la hausse des températures).
Le refuge a été construit en 1956. Il est géré par le CAF.
Gardé de début juin à début Octobre, 38 pl. Modalités de réservation sur le lien refugebrechederoland.ffcam.fr/reservation.html
Pas de paiement en CB.
Tel : 06 83 38 13 24
Hors gardiennage : 30 pl.
Intense fréquentation en été, plus de 4000 nuitées. Il a été récemment rénové.
Cette cabane protégeait la frontière d’éventuelles incursions espagnoles en 1794, lors de la première coalition d’états européens contre la jeune république française.
Cabane propre avec une pièce commune et 2 petites pièces. Prévoir son couchage, des mulots sont signalés.
Le col (Lng -0.06427 Lat 42.70789, 2273m) offre la vue, au Sud, sur la chaine de la Pena Tendenera ; à gauche, sur les murailles de la partie Ouest du massif de Gavarnie et à droite, sur le secteur verdoyant de la Bernatoire.
Les limites politiques et administratives transfrontalières sont restées confuses pendant des siècles, la frontière actuelle, passant par les sommets, n’ayant été fixée par le Traité des Pyrénées qu’en 1659.
Source Chabbert Roland & al., Pierre Lebeau
Le col de Bernatoire est le passage par lequel les bergers du Nord-Aragon amènent depuis toujours leurs troupeaux sur les pentes plus verdoyantes du versant nord. Ils s’y sont même longtemps sentis chez eux, les Français étant montés plus tardivement dans ces estives. Ce qui n’est à personne étant naturellement convoité par tous, l’histoire de ces pacages ne fut qu’une succession de conflits, parfois violents, et de traités et conventions, appelés « lies et passeries », souvent contournés aussitôt que conclus. Au début du 20e siècle, les querelles se sont enfin apaisées, les traités ont même fini par créer une sorte de marché commun de l’herbe : le col de la Bernatoire est le lieu d’une belle transhumance transfrontalière. Les éleveurs espagnols de la vallée de Broto ont acquis le droit d’amener leurs troupeaux sur le versant français chaque été. En Juillet, 1500 vaches gravissent 1200m de dénivelé par le col de la Bernatoire, pour pacager dans la vallée d’Ossoue. Bergers espagnols et français se retrouvent à la cabane de Milhas pour fêter ce bel exemple d’entente ancestrale au-delà de nos frontières, autour du traditionnel repas de la transhumance. Chaque 25 juillet, français et espagnols célèbrent leurs accords.
Source Pierre Lebeau
Le sentier traverse une zone d'éboulis, prudence si le secteur est encore enneigé.
A droite, départ du chemin vers le lac et le col de la Bernatoire (2338 m).
A cet embranchement, peu après celui vers le lac de la Bernatoire (à 1580m), aller à gauche (cairn et balise GR sur une pierre).
Le sentier vers le refuge de Bujaruelo serpente dans un paysage calcaire au milieu des buis, qui a donné le nom de Bujaruelo à ce site ( « buxaruelo » en aragon pour désigner le buis). Le nom de Boucharo a, par extension, la même origine (« Boisharou » en gascon) bien que les buis soient plus rares coté français.
Elle était le lieu de passage entre Broto et Cauterets en passant par Torla.
Ce pont date du IX e ou XIIe siècle selon les sources. En tout cas, les pierres sont polies par le passage de milliers de pélerins et de bergers!
Près du pont médiéval qui enjambe l’Ara, un hospice et l'église de San Nicolás de style roman, construits au XIIe-XIIIe siècle par les hospitaliers de Saint-Jean, ont été une étape où passaient la nuit les muletiers, les bergers et les voyageurs. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, provenant de plusieurs endroits de France s’y arrêtaient aussi.
Tél. +34 974 486 412 ou +34 638 852 320, 48 pl., 12 ch de 4 lits, gardé de Mars à octobre et WE de décembre et janvier,
www.refugiodebujaruelo.com
Il est accessible en voiture et c’est également un camping. Une aire de bivouac est située près du refuge.
Ravitaillement à l’arrivée : au camping de la vallée de Bujaruelo à une heure de marche (ou stop) en direction de Torla (supérette, bar) ou à Torla (10km, en stop par la piste ou à pied par le chemin de Compostelle).
Médecins et pharmacies à Torla.