Sur les routes du Tour de France

Trésors naturels :
Echinghen est une représentation parfaite du maillage bocager du Boulonnais : les coteaux de la vallée, assez pentus, sont occupés par des pâtures ou des prairies généralement entourées de haies.
Vers le fond de la vallée, où les pentes sont moins importantes, on retrouve principalement des cultures et le bâti.
Les haies sont de type champêtre et composées principalement d'Aubépine, de sureau, de troène, de ronce, de prunellier, d'érable champêtre... ce qui attire une faune typique dont la buse et quelques passereaux adaptent des haies comme le chardonneret élégant, le verdier d'Europe, les mésanges...

Pour la petite histoire :
A l'origine, "Eschinguehem" apparait dans les écrits en 1207. Echinghen serait un vieux nom celtique de l'ancienne Morinie. Les premiers habitants, notamment un homme de nom d'Esch, s'y seraient installés. "Eching" voudrait dire "père et fils" et le "hen" (heim, home) serait devenu Ech-ing-hen, c'est à dire l'enclos des Ech père et fils.
Le village se concentre autour de l'église qui date du XIIème siècle. Le bâti ancien se situe principalement au centre de la commune mais on le retrouve aussi dans les hameaux avec les fermes traditionnelles du Boulonnais.
Cet habitat est caractérisé par la maison basse avec éventuellement des clôtures en pierre qui contribuent aussi au patrimoine architectural de la commune.
Les nombreux manoirs, demeures, moulin, fermes et fermettes ou encore pigeonniers construits du XVIème siècle au XIXème siècle en maçonnerie de pierre de pays (pierres de Baincthun et de Marquise plus dure pour les seuils et encadrements de fenêtres) avec une couverture en tuile de terre cuite rouge orangée (ardoise pour les demeures bourgeoises et habitations de grosses fermes) représentent des éléments remarquables dans le paysage communal.

Point sur le viaduc d'Echinghen :
110m : dimensions de la portée principale
1 301m : longueur totale
70m : hauteur maximal des piles
5.50m à 8m : épaisseur du tablier