PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Parcours interactif et pédagogique du sentier du patrimoine du bourg de Teissières-lès-Bouliès. Suivre le balisage Blanc. Circuit composé de 11 étapes pour découvrir le petit patrimoine bâti et naturel du village.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Cet ouvrage en maçonnerie, de forme voûtée servait à faire cuire le pain, les gratins, les viandes, les pâtisseries à la chaleur des braises. Par l’ouverture située sur la partie avant fermée par une porte en fer, on introduisait d’abord 8 à 10 fagots( fougères, branchages ) pour chauffer le four à 250° ; la sole
devait blanchir. Les braises étaient retirées, la sole nettoyée avant l’enfournement du pain à environ 230°puis les autres préparations à 200°.
Au Moyen-Age, le four banal, comme le moulin, appartenait au ban, circonscription du suzerain, dont les vassaux payaient une redevance pour le droit de cuire le pain.
Il est devenu four communal sous la République. Au fil du temps, chaque ferme construisit son propre four à pain.
Aujourd'hui, le four de Teissières, reconstruit à l'identique en 2009 avec des matériaux prélevés sur d'anciens fours, est l'occasion, tout au long de l'année, de rencontres festives entre les habitants et les visiteurs de Teissières.
Fontaine à chaîne à crémaillère, entraînée par une manivelle que l'on tourne dans le sens des aiguille d'une montre.
Des godets fixés sur la chaîne remontent l'eau du fond du puits et la déversent dans un versoir qui alimente le débit.
Cette fontaine alimentait le quartier de l'école et celui de Cayan.
Cette croix, réinstallée en 2011 était celle où, jusqu'au milieu des années 60-70, se déroulait la cérémonie des rogations qui, dans le calendrier liturgique catholique, sont les 3 jours précédent l’ascension.
Le terme "Rogations" a pour origine le verbe Latin "rogare" : demander.
Les Rogations étaient donc, dans nos campagnes, l'occasion d'exprimer des vœux pour attirer les bénédictions divines sur les récoltes et les travaux des champs.
Le Sécadou était un petit édifice carré ou circulaire, implanté à l'écart des maisons.
Au premier niveau, sur un plancher en liteaux à claire-voie, on entassait les châtaignes sur une épaisseur de 30 à 40 centimètres.
Au rez-de-chaussée, sur un foyer ouvert, on entretenait pendant 15 à 20 jours, un feu de souches sans flamme. Une abondante fumée se dégageait avant de s’échapper par les interstices des murs et du toit. Les châtaignes entreposées au-dessus séchaient lentement.
Le Sécadou actuel a été reconstruit en 2011 par des bénévoles de la commune sur le modèle d'anciens sécadous dont on a aussi réutilisé les matériaux.
Jadis incontournable dans les zones rurales, cet ensemble était utilisé pour maintenir les bœufs pendant que le maréchal ferrant fixait sous leurs sabots les fers indispensables pour leur efficacité dans les travaux des champs.
Autrefois fixé dans le sol, et de nos jours mobile, il est aujourd'hui remplacé par des cages métalliques de contention.
Le travail devant lequel vous vous trouvez a été restauré par les employés municipaux en 2012.
L’atelier communal, construit dans les années 1920-1930, est l’ancien centre d’embouteillage et de stockage des eaux minérales gazeuses de la Font Salada.
Propriété de la société d’exploitation de la source, puis des repreneurs, elle a été rachetée par la commune en 1985 en même temps que la source.
Eclairée intérieurement par des vasistas sur le toit diffusant une lumière zénithale, la charpente en nid d’abeilles est remarquable pour sa forme en coque de bateau renversée, modèle architectural que l’on retrouve dans certains châteaux de la région comme celui de Conros.
Cette mosaïque sur un mur en pierre sèche, bâti typique de la région, a été
réalisée par Laëtitia Bastien en 2013.
L’artiste, passionnée par la mosaïque et le
vitrail, maîtrise aussi la dalle de verre, le gemmail, la fusion et le
thermoformage pour des créations ou des réparations.
Placée à l’entrée du bourg, cette œuvre met en exergue quelques points
d’intérêts du village :
L'église et le tilleul.
La bouteille, au premier plan, montre l’importance économique de
l’exploitation de l’eau gazeuse de Font Salada aux XIXème et XXème siècles.
Les vaches rappellent que nous sommes sur des terres d’élevage.
Ses points de vue sur les montagnes et sur le village de Cros de Ronesque posé
sur un rocher basaltique témoignent de la beauté des paysages.
C’est une zone tout en longueur parcourue par un petit ruisseau. Une
passerelle permet de la traverser.
En amont, la prairie laisse sourdre des petites sources qui alimentent le
modeste cours d’eau.
Un peu plus bas, un espace de broussailles abrite blaireaux et oiseaux. Dans
une mare en forme de fer à cheval vit une colonie de grenouilles.
Tout en bas, faune et flore aquatiques peuplent un étang : libellules, lentilles
d’eau…
Des panneaux pédagogiques renseignent les visiteurs.
Une zone humide régule les échanges entre l’eau de surface et les nappes
phréatiques, agit comme un filtre dépolluant, est un réservoir de biodiversité ;
c’est un écosystème.
C’est une étable à cochons composée de 3 loges et d’un espace qui servait à
stocker et à cuisiner la nourriture des cochons : pommes de terre,
topinambours surtout.
Il était entouré d’un parc à cochons.
Ce bâtiment en pierres de schiste et briques sur les angles n’est pas très ancien,
vraisemblablement du milieu du XXème siècle.
La soue située sur le verger
conservatoire communal a été restaurée en 2017.
Les Teissiérois parlent souvent de leur « Sully » pour nommer le tilleul situé,
comme le préconisait l’illustre ministre du roi Henri IV, devant l’église et au
centre de la place principale.
En réalité, il daterait plutôt de la Révolution et
serait « un arbre de la liberté ». C’est un symbole de la liberté depuis cette
période. Il symbolise aussi en tant qu’arbre de la vie, la continuité, la
croissance, la force et la puissance. Il est devenu au cours du XIXème siècle un
des symboles de la République avec la Marianne ou la semeuse. Il figure depuis
1999 sur les pièces françaises de un et deux euros.
L’aménagement du petit muret qui l’entoure invitait les villageois à se réunir
sous son houppier pour traiter des affaires de la paroisse, de la commune ; il
avait donc une fonction sociale, un arbre à palabre.
Depuis peu, un banc de pierre sèche, en "arc de
cercle", semble le mettre en scène. Fragilisé par l’outrage du temps, son tronc
est creux. Il est taillé régulièrement pour mieux affronter les tempêtes.
Cet édifice de style roman auvergnat, construit en pierres de schistes
et granit aux XVème et XVIème siècles est recouvert de lauzes. Il s’étend sur 20 mètres de long et 6 mètres de large. Ses murs ont une épaisseur d'environ 70 centimètres.
Cette église en forme de croix latine, orientée orient-occident possède
2 chapelles latérales.
Son clocher à peigne caractéristique de notre région culmine à plus de 15 mètres.
Sa largeur est de 8 mètres et il est puissamment soutenu par 2 piles en granit, le tout admirablement
proportionné.
Le clocher compte 4 cloches ; de gauche à droite :
- La cloche dédiée à Notre Dame de la Nativité de Marie, patronne de
l’église, qui date de 1806.
- La cloche dédiée à Marie en l’honneur de Notre Dame des vocations,
baptisée en 1961.
- La plus ancienne, dédiée à Saint Damien qui, avec son frère, sont 2 médecins
du IIIème siècle morts en martyrs en Cilicie (Turquie). Ils étaient les patrons de la paroisse. Elle date de 1529.
- La quatrième a été bénie en 2016 ; c’est la cloche Côme.