Sur les routes du Tour de France

D'après la légende, cette porte aurait été baptisée ainsi car les envahisseurs d'outre-manche l'auraient empruntée pour fuir Pujols lors de la guerre de Cent ans. Elle est encore entourée d'un fragment de ses anciennes enceintes.

Place de rencontre et d'échange, la halle de Pujols, avec sa toiture soutenue par une charpente de bois et ceinturée de son muret, était destinée à la vente de produits agricoles. Son architecture, classique, permettait la conservation des denrées grâce à une bonne ventilation de l'espace couvert.

Construite en 1547 pour le baron de Pujols à l'intérieur et contre les remparts l'église Saint-Nicolas avec son clocher-donjon établi dans l'une des portes d'entrée de la cité a été restaurée au début du XIXe siècle et est aujourd'hui inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.

Dédiée à sainte Foy, vierge et martyre d'Agen du IVe siècle, l'église de Pujols est largement visible par son chevet polygonal au dessin bien distinct. Elle constitue un symbole catholique fort dans la cité de Pujols. Construite au début du XVIe siècle deux chapelles latérales y sont ajoutées, contre la nef. La première est dédiée à saint Jean Baptiste, la deuxième à saint Blaise. Achevée en 1597, elle fut endommagée pendant les guerres de religion et la Révolution. Restaurée, elle est aujourd'hui classée Monument Historique et a été reconvertie en salle d'exposition.

L'église Saint-Étienne du Mailh, construite à Pujols au XIIIe siècle, est caractéristique de l'art roman en Lot-et-Garonne. Épaulée par de nombreux contreforts, elle présente une nef unique se terminant par une abside semi-circulaire. La façade occidentale est prolongée par un clocher rectangulaire largement ajouré. L'église Saint-Étienne est remaniée et agrandie par des chapelles au cours des XVe et XVIe siècles. C'est également à cette époque que l'intérieur est décoré de peintures murales illustrant les sept péchés capitaux et la cène.