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Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Soissons est la cité du Vase, mais saviez-vous qu'il en existe de nombreux, répartis dans l'ensemble de la ville ? Partez à leur recherche....
Et cliquez sur ce lien pour accéder au jeu virtuel "A la conquête du vase dans l'Abbaye saint Léger" !
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
En 1998, la ville de Soissons lance une commande publique sous forme de concours pour la création d'une fontaine. Guy Lartigue, né en 1927, est déjà l'auteur d'un certain nombre de sculptures fontaines en France. Il imagine une sculpture qui fonctionne comme un témoignage sur le thème du Vase.... Le cuivre, le laiton, le granit et l'inox sont ses matériaux de prédilection. Il choisit d'associer l'eau, élément naturel très présent dans la ville, à l'inox du vase fendu, référence immédiate à Clovis.
En 1823, la fontaine distribuait gratuitement l'eau de la source Sainte Geneviève. Un vase monumental dans une niche permettait de repérer facilement dans la ville cet équipement précieux.
Au centre de la Place Fernand Marquigny s'élève depuis 1935 un monument particulier dont les choix ornementaux puisent dans différents registres. L'esprit du XIXe siècle s'exprime à travers la représentation allégorique de la France ou encore le culte des grands personnages de l'Histoire de France comme Clovis et Jeanne d'Arc. Le monument dessiné avant guerre mais conçu seulement à partir de 1922, se voit augmenté d'un volet patriotique avec la commémoration des désastres et des morts de la Grande Guerre. Il est l'œuvre du célèbre sculpteur Paul-Albert Bartholomé (1848-1928) grâce à la donation d'une soissonnaise qui souhaitait offrir à la ville de Soissons un monument célébrant les grands faits historiques locaux. Ce monument devenu officiellement le monument aux morts de la ville ne sera inauguré qu'en 1935, après bien des aléas, en présence du Président de la République, Albert Lebrun.
Au-dessus de la porte d'un restaurant de centre ville construit après la Première Guerre mondiale, une niche abrite une cruche entourée de grappes de raisin rappelant cette culture importante dans la région depuis le Moyen-Âge. La cruche traitée en bas-relief anime les deux façades de l'établissement.
Souvent associé aux plantes fleuries qu'il peut recevoir, le vase est très présent dès le XVIe siècle, dans l'ornementation des jardins. Il est souvent placé sur un piédestal ou un socle associé à une architecture de jardin comme ici une rampe d'accès.
La signification de ce fronton reste inconnue : on eut penser qu'il est l'oeuvre du célèbre sculpteur Pierre Blondeau qui a déjà réalisé son pendant côté jardin et qui a travaillé sur ce chantier de 1773 à 1775. A droite du personnage féminin (une allégorie de la ville ?) une aiguière symbolise peut-être la rivière Aisne.
Vase fontaine du XVIIIe siècle
Amateur d'art, l'intendant de Soissons, Louis le Peletier, marquis de Montmélian, réalise d'importantes dépenses pour la décoration de son palais, actuelle mairie. Deux vases en plomb, abrités dans des niches en vis-à-vis, ornent l'ancienne salle à manger. L'un des deux vases surmonte une vasque et servait autrefois de fontaine.
Au XIXe siècle, la distribution de l'eau dans les maisons était rare. Des fontaines publiques permettaient aux Soissonnais de s'approvisionner en eau provenant d'une source locale. Cette fontaine se trouvait rue des rats (l'actuelle rue du Collège) et a été récupérée après la Première Guerre Mondiale et déposée au Musée.
Il est fréquent de voir des vases au sommet de piliers formant un portique à l'entrée d'une cour ou d'un jardin. Il s'agit de créer un effet esthétique qui marque le sommet d'une architecture et donc sa terminaison.
Répondant à la couleur brique majoritairement utilisée dans la construction, ce vase monumental d'inspiration antique souligne l'entrée principale de la maison.
Situés au 19 et 23 bis Boulevard Jeanne d'Arc, ces vases sont des décors d'architectures que l'on appelle des acrotères. Ils permettent de terminer "en beauté" l'élévation d'une façade par un élément vertical. Les flèches, épis, fleurons et bien sûr les vases sont les plus fréquemment utilisés !
Lieu de promenade recueillie, le cimetière associe un paysage végétal à une architecture funéraire riche en symboles. Parmi eux, le vase ou l'urne funéraire sont souvent représentés. Sur la tombe, ils symbolisent la mort,. Surmontés de flammes, de fleurs ou d'un voile, ils annoncent la perspective d'une résurrection.