PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Rivière jeune d'un point de vue géologique, la Leyre transporte du sable qui s'accumule dans les méandres. Le canoë offre une chance pour découvrir en douceur cet espace naturel riche et fragile.
Ici nous vous proposons un parcours entre Saugnacq-et-Muret jusqu'à Salles via Belin-Beliet.
La réglementation impose à tous les pratiquants de savoir nager avant de partir naviguer en canoë. Cette activité est proposée aux enfants nageurs, accompagnés de leurs parents, à partir de 6 ans. Une grande et belle journée, plutôt pour un profil d'initiés. Prenez toujours contact avec le socio-professionnel loueur de canoës.
Aller (itinéraire linéaire)
Plus de 4 heures
Nature (faune, flore)
Téléphone filaire : +33 6 89 21 46 21
Cano & Co
Site web (URL) : canoandco.fr/fr
Cano & Co
Site web (URL) : www.canoesurlaleyre.com/
Site web (URL) : www.loucanoe.fr/
Lou canoë
Site web (URL) : alokanoe.fr/fr
Alokanoë
Site web (URL) : www.h2oaventure.com/
H2O Aventure
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le pont de Saugnacq présente un petit rapide en rive droite. Le courant s'accélère et forme une jolie plage en aval rive gauche. Engouffrez-vous sous le tunnel de verdure pour une balade à la journée.
Embarquement aisé depuis la plage en amont du Pont de Saugnac. Deux coups de pagaie pour se mettre au centre de la rivière et dans le sens du cours d’eau pour passer dans la veine d’eau vive au milieu en toute sécurité !
Parfois, une berge plus basse permet aux hautes eaux de remplir, ici ou là, une tourbière, une prairie ancienne, et quelques bras morts qui constituent des nurseries à poissons et un restaurant pour les carnivores, telles la genette, la loutre et le rare vison d'Europe.
Dès ce départ, le silence fait place aux bruits du clapotis. Peu de traces humaines, hormis ces ponts transversaux. Les villages sont distants du cours d'eau de 2 à 3 km de là. Aucune route ne le longe, seul un sentier de pêcheur se faufile en berge.
Sur ce parcours isolé, la rivière file discrètement sous les frondaisons. Près de 10 km sans contact avec l’activité humaine. Seul les exutoires des minuscules affluents émettent un son remarquable. L’eau dévale du plateau forestier après s’être frayé un chemin creux dans le sol jusqu’à la Leyre en contrebas. Un peu de sable frais, plus clair, marque leur minuscule embouchure, tantôt rive gauche, tantôt rive droite ! Un endroit approprié pour une escale bien méritée.
Autrefois, ce lieu était la limite entre le diocèse de Bazas et celui de Biscarrosse et une taxe y était perçue. D’où son nom ! Remarquez sur les piles de pont, la marque ocre du niveau des eaux en hiver : vous serez surpris de la hauteur des crues en ces lieux.
Ici les berges sont parfois assez hautes et quelques cabanes, occupées en octobre pour la chasse, sont tapies en hauteur. Une barque en berge, ou deux ou trois marches de bois, peuvent être des indices de cette présence. Parfois, une berge plus basse permet aux hautes eaux de remplir, ici ou là, une tourbière, une prairie ancienne, et quelques bras morts qui constituent des nurseries à poissons et un restaurant pour les carnivores, telles la genette, la loutre et le rare vison d'Europe.
Deux kilomètres en aval, sur la droite, l’aire naturelle de Bernet (Belin-Beliet) accueil le randonneur pour faire escale ou embarquer. Dans cette zone, malgré la transparence des eaux, il y a peu de poissons. Tout au plus, quelques bancs de vairons ou de vandoises. Sphaignes et droséras, elles, se développent dans les trous d'eau. Truites et gardons ne sont pas légions. Mais les amateurs de la canne apprécient le plaisir de la pêche. Merci d’être discrets lors de leur rencontre !
Première marque d’activité humaine très forte depuis le départ, ce pont est emprunté par la RD 1010 qui relie la Gironde aux Landes. Autrefois, ce lieu était la limite entre le diocèse de Bazas et celui de Biscarrosse et une taxe y était perçue. D’où son nom ! Remarquez sur les piles de pont, la marque ocre du niveau des eaux en hiver : vous serez surpris de la hauteur des crues en ces lieux.
A moins de deux kilomètres, vous passez sous ce pont qui offre de belles plages sur les deux rives en aval. Celle de gauche est utilisée comme zone d’embarquement et de débarquement. Celle de droite, souvent au soleil, est idéal pour y faire une pause. Remarquez la petite île au centre. Celle-ci reflète la faible la hauteur des berges sur cette portion de rivière que vous allez désormais naviguer. Les deux kilomètres qui suivent offrent une forêt galerie remarquable.
Deux kilomètres en aval, sur la droite, l’aire naturelle de Bernet accueil le randonneur pour faire escale ou embarquer. Dans cette zone, malgré la transparence des eaux, il y a peu de poissons. Tout au plus, quelques bancs de vairons ou de vandoises. Sphaignes et droséras, elles, se développent dans les trous d'eau. Truites et gardons ne sont pas légions. Mais les amateurs de la canne apprécient le plaisir de la pêche. Merci d’être discrets lors de leur rencontre !
Deux kilomètres plus aval du pont de Mesplet, à de beaux chênes en rive droite, succèdent une série de platanes majestueux. Parfois des iris sont fleuris à leur pied. Une ou deux séries de piquets de bois marques la sortie d’une « défuite », exutoire d’un marais en rive droite qui draine la plaine au pied du village de Belin-Beliet. Cette zone est actuellement à l’étude pour devenir une réserve naturelle régionale tant la biodiversité y est riche en essences d’arbres et en faune.
En arrière des piquets, deux beaux cyprès chauves marquent le chemin rural qui s’achève ici,
A moins de deux kilomètres, vous passez sous ce pont qui offre de belles plages sur les deux rives en aval. Celle de gauche est utilisée comme zone d’embarquement et de débarquement. Celle de droite, souvent au soleil, est idéal pour y faire une pause. Remarquez la petite île au centre. Celle-ci reflète la faible la hauteur des berges sur cette portion de rivière que vous allez désormais naviguer. Les deux kilomètres qui suivent offrent une forêt galerie remarquable.
De construction récente (1980) ce pont ne ressemble à aucun autre sur la vallée. Il marque un changement réel de physionomie du cours d'eau ; en effet celui-ci s'élargit franchement en aval. La rivière vous emmène jusque-là Salles 6km en aval. cette commune tient son nom de l'échange de sel fait en bateau depuis le Bassin d'Arcachon à une époque révolue.
Deux kilomètres plus aval du pont de Mesplet, à de beaux chênes en rive droite, succèdent une série de platanes majestueux. Parfois des iris sont fleuris à leur pied. Une ou deux séries de piquets de bois marques la sortie d’une « défuite », exutoire d’un marais en rive droite qui draine la plaine au pied du village de Belin. Cette zone est actuellement à l’étude pour devenir une réserve naturelle régionale tant la biodiversité y est riche en essences d’arbres et en faune.
En arrière des piquets, deux beaux cyprès chauves marquent le chemin rural qui s’achève ici, en bord de rivière et qui rejoint le village de Béliet (à 2 km toute de même) et l’ancien centre du Graoux (à 400 m seulement). Un endroit remarquable.
Après avoir franchi le pont de l'A63 et pagayez sur 6km approchez du pont de la ville de Salles. Juste en aval à droite du pont, observez les falaises et remarquez la présence de petits galets, sables agglomérés. Les plus chanceux y trouveront peut-être un fossile ou une dent de requin isolée témoignant de la présence de l'océan en des temps reculés.
Depuis le lieux dit Graoux, la rivière devient très sinueuse. A moins de 2 km, dans un méandre, et sur la gauche, le ruisseau de Lugos apparaît. La berge, malheureusement abîmé par les crues et la sortie répétée des pagayeurs marque l’emplacement de la proximité de l’église du Vieux Lugos.
En attachant son bateau dans le lit de la rivière (ne pas le monter en berge ! ) on rejoint à pied, à 200 m en suivant le ruisseau l’église isolée en garluche, si singulière !
Les virages se succèdent sans relâche et implique une navigation plus précise que précédemment. Ce parcours peut présenter par conséquent plus d’embâcles et exige manœuvres et réactivité. Parfois les berges hautes laissent apparaître les pins du plateau, telles de petites falaises de sable. Quelques îles sont présentes. Le fond sonore de l’A63 se fait entendre et l’apparition des piles de ponts en béton ne laisse pas de place au doute. La travce marque ocre sur le pile indique le niveau des crues hivernales.
Les derniers kilomètres (6 km pour atteindre Salles) réservent une descente plus aisée et parfois des rencontres colorées et bruyantes : les canoës et des kayaks en excursion y sont de plus en plus nombreux.Le mois de juin avec ses longues journées ou alors les jours de semaine du mois de septembre, période d'étiage, aux couleurs superbes, sont de belles périodes pour entreprendre ce parcours. En rive droite, les premières maisons visibles pour les pagayeurs attentifs (quartier du Béguey) sont un repère pour leur indiquer qu’il ne reste plus que 2 km de navigation.
La vallée s’élargit encore jusqu'au premier village adossé directement sur la rivière : Salles, dont le nom évoque les échanges avec le monde marin (sel), à moins d'un jour de pagaie d’ici. Débarquez en amont du pont, en rive droite. Prenez le temps de jeter un œil aux faluns, ces concrétions calcaires d’une dizaine de mètres de haut (en rive droite juste en aval du pont) révélatrices du niveau de la mer, présente il y a quelques millions d’années en ces lieux ! La tour, elle, abritait le passeur qui, autrefois, en l’absence du pont, permettait aux habitants de franchir L’Eyre avec son bateau manié à la perche.