PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Ce parcours offre un regard sur un patrimoine culturel et historique remarquable.Il permet de rejoindre le parking du Grand Clot et l'itinéraire menant au Pic de Morgon, sans passer par la piste.
A partir du Parking, longer l’Abbaye de Boscodon et aller tout droit. Rejoindre le sentier et tourner à gauche. Passer le torrent de Colombier, et prendre le chemin de gauche.
Un peu plus haut, prendre à droite et passer sur la butte en terre. En haut de cette montée, prendre le chemin de droite. Traverser un ruisseau, puis quelques centaines de mètres après, prendre le sentier à gauche. A partir de là, longer le mur en pierre et suivre plus haut le cours d’eau situé à gauche en montant. Au prochain croisement, prendre à droite et passer entre les murs en pierres. [Arrivé au carrefour prendre le chemin à gauche en suivant les Terrassettes et rejoindre les maisons abandonnées]. Depuis les ruines, prendre à gauche puis au niveau des maisons abandonnées, aller à droite. Au prochain croisement, se diriger tout droit, et rejoindre la route forestière.
Au niveau de la route prendre à gauche. Ensuite, prendre à droite au niveau du rocher, progresser dans la forêt. A l’intersection, aller à gauche pour rejoindre la maison abandonnée situé au lieu-dit « les Preis ». Suivre les murets. Arrivé au chemin, aller en face puis juste après, tourner à gauche jusqu’au parking le Grand Clot.
Abbaye de Boscodon, Crots
Abbaye de Boscodon, Crots
Tout commence par la célèbre Abbaye de Boscodon. Ensuite, après avoir passé le torrent de Colombier, vous progresserez tout au long de ce parcours dans la fameuse forêt de Boscodon, reconnue pour sa richesse et labélisée foret d’exception. Allez à la rencontre des sources et suivez les traces de richesses historiques jusque-là inconnues du grand public, à l'image des ruines des fermes et des terrasses qui témoignent d'une activité agricole autrefois soutenue. Cette randonnée se clôturera sur les prés bois et par une vue sur le Pic du Morgon.
A partir de la N94 d’Embrun ou de Savines-le-Lac, suivre la direction de l’Abbaye de Boscodon et se garer au parking qui se trouve à côté.
Parking de l'Abbaye de Boscodon
Transports en commun : www.pacamobilite.frpensez au covoiturage : www.blablacar.fr
Attention lors du passage du torrent de Colombier en période de crues. Il est possible de le contourner par un pont qui se trouve plus haut.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Cette abbaye est la seule du département. Elle a été édifiée au XIIème siècle et a connu plusieurs occupations différentes ; période chalaisienne, bénédictine, familles de commendataires, occupation paysanne. Divisée en plusieurs parties : la partie ouverte au public est l’église abbatiale. Elle a la spécificité d’être très aérée et ne possède pas de vitraux de couleurs. Cette abbaye est également constituée d’une chapelle privée et d’un cloitre délimitant un espace intérieur.
Ce torrent fait une longueur de 3km. Un torrent est un cours d'eau naturel situé en montagne. Le régime torrentiel se caracérise par une forte pente et donc un écoulement rapide, un débit très irrégulier allant de la crue violente à l'étiage, favorisant une érosion importante. On observe sur le torrent de Colombier comme sur beaucoup de torrents de montagne de nombreux aménagements en seuil (paliers) qui ont pour but de diminuer la vitesse de l’eau et donc de limiter l'impact des crues.
Les murs de soutènement sont réalisés en pierre sèche. On les appelle des restanques en Provence. Ils permettent dans les zones pentues de pouvoir mettre en place des terrasses de culture en retenant la terre. A l’époque, leurs constructions ont permis à des générations de paysans de vivre de leurs terres, devenues ainsi fertiles et cultivables. Aujourd’hui de nombreux chercheurs et artisans essayent de se réapproprier cette technique ancestrale.
Les arbres morts sont encore aujourd’hui considérés comme sans intérêt pour de nombreuses personnes. Les scientifiques ne partagent pas ce point de vue: les arbres morts appartiennent à un écosystème forestier en bonne santé. Leur présence est indispensable pour la sauvegarde de la biodiversité. Ils constituent une source de nourriture et d’habitat pour de nombreuses espèces animales et végétales. Ils permettent un équilibre puisque même leur décomposition permet d’alimenter le sol et de le garder en bonne santé.
Elle est très fréquente dans les milieux boisés. Elle fait environ 55 cm de longueur pour une envergure d'1.30 m. Ce rapace, excellent chasseur, se nourrit principalement de petits mammifères, de reptiles ainsi que d' amphibiens. Les périodes de reproduction ont lieu dès le mois de février. La femelle pond environ 3 ou 4 œufs. Pendant la période de couvaison, le mâle nourrit la femelle et la remplace lorsqu’elle s’absente.
C’est un oiseau migrateur de taille moyenne, c’est par son chant « cou-cou » qu’on l'identifie, d’avril à juillet, entre boisements et espaces ouverts.Les femelles recherchent les nids de petits passereaux et elles mangent un des oeufs du nid occupé avant d'y pondre le leur. Dans le nid parasité, le poussin coucou, qui nait avant les autres va éjecter tous les autres œufs pour être élevé par ses parents adoptifs.
De la fin du XVIIIème siècle aux années 1940, Boscodon était un hameau rural densément peuplé. Un autre hameau a donc été construit au lieu-dit les Terrassettes. La taille importante des maisons qui sont aujourd’hui en ruines témoignent d’un peuplement important. De nombreuses espèces végétales se sont désormais imposées parmi les vieilles pierres comme des amandiers . Cette zone était essentiellement habitée par des migrants, avec une majorité de familles venues du Laverq en Ubaye. Dépeuplé en 1947, il fut longtemps desservi par le sentier aujourd’hui emprunté pour cette randonnée.
Ce lézard est observable d’avril à fin septembre. Il hiberne ensuite tout l'hiver. Il chasse dans les zones denses en végétations et se nourrit principalement d’insectes et d’invertébrés.Il existe un dimorphisme sexuel : les mâles ont une coloration bleu vif sur la gorge et les côtés de la tête en période de reproduction. Les accouplements se font vers le mois de mai. Les mâles effectuent des combats où ils peuvent perdre leur queue, sans conséquences, puisque celle-ci repousse.
Fin, agile et rapide, le chevreuil est très discret mais laisse l’empreinte de ses frêles sabots sur la neige ou la boue jusqu’à l’étage alpin. Il est également repérable à sa "voix" forte puisqu'il émet un aboiement puissant lorsqu'il est dérangé. Dans la pénombre, leur miroir, cette tache blanche sous la queue en forme de cœur pour la femelle et de haricot pour le mâle les trahit parfois. Au début de sa vie, le faon est couvert de taches blanches qui le camouflent. Ce « bambi » reste très souvent couché dans l’herbe. Si vous en découvrez un, ne le touchez pas : il n'est pas abandonné.
Arbre roi dans les montagnes des Alpes du Sud, le mélèze est le seul conifère à perdre ses aiguilles en hiver. Ses cônes, au printemps, sont d'un violet sombre caractéristique. Le mélèze est une des rares essences européennes imputrescibles ( qui ne pourrit pas) C'est pourquoi malgré sa torsion au séchage il est beaucoup utilisé dans les charpentes, les abreuvoirs et autres rigoles des villages montagnards. Incapable de se régénérer sous son propre sous-bois, il a besoin d'ouvertures naturelles, parfois créées par les avalanches, pour que les jeunes pousses se développent. On le retrouve jusqu'à plus de 2200 mètres d'altitude où il adopte alors des formes naines pour survivre dans des zones dites "de combat". Le mélèze présenté en ce point de la randonnée est plusieurs fois centenaire.