PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Ce circuit de 5,4 km vous permet de découvrir le patrimoine de la commune d'Oroux notamment ses 2 châteaux (propriétés privées) et vous offre de jolis points de vues sur le parking à côté du château du bourg.
Bleu
Pancarte bleue avec un randonneur
Boucle
De 2 à 3 heures
Historique
Nature (faune, flore)
Téléphone filaire : +33 5 49 64 24 24
Office de Tourisme Parthenay-Gâtine
Mél : tourisme@cc-parthenay-gatine.fr
Site web (URL) : www.osezlagatine.com
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Cette seigneurie, connue à l’origine sous le nom de Saint-Denis d’Oroux, était dirigée au XVIe siècle par le chevalier Arthur Rataud. Il était également seigneur de Curzay, Ardin et Le Plessis et devint bailli de Gâtine de 1514 à 1524. Le château, situé au coeur du village, se
compose de deux corps de bâtiments disposés en retour d’équerre datant de deux époques distinctes, et reposant sur des fondations gallo-romaines et romanes. Le premier bâtiment sur le côté droit est du XVe siècle et contient un escalier à vis dans une tourelle et des cheminés en granit. L’aile en retour date du XVIIe siècle et se distingue par sa toiture à la Mansart en ardoise. Une tour circulaire, en partie rasée, abrite la chapelle Sainte-Néomaye construite par Mme de Maurivet. La façade sur cour de l’aile médiévale a été restaurée, permettant de retrouver les
ouvertures d’origine avec meneaux et traverses.
Attestée dans les textes vers 1090, l’église d’Oroux a été incendiée par les protestants et fut reconstruite au XVIIIe siècle. Les parties les plus anciennes datent du Moyen Âge. De plan allongé, elle se compose d’une nef unique voûtée en berceau. Deux chapelles ont été ajoutées : une
au sud sous le clocher et une au nord dans le chœur. Cette dernière a été construite au XIXe siècle par Mme de Maurivet dans un style néo-Renaissance avec des reliefs, et est dédiée à sainte Néomaye. À l’entrée du choeur, qui constitue la partie la plus ancienne de l’église, deux colonnes engagées sur dosserets sont surmontées de chapiteaux sculptés datant de l’époque médiévale. Le sol de l’église comporte onze pierres tombales en pierre calcaire gravées d’une croix ou portant une épitaphe et des armoiries, dont les plus anciennes datent de la première moitié du XVIIIe siècle.
Cet ensemble se compose d’une fontaine et d’un lavoir du XIXe siècle. La fontaine est protégée par un petit abri en pierre couvert de tuiles creuses. Le lavoir, de forme carrée, n’est pas couvert. Une planche en bois inclinée permettait de faciliter le travail. L’eau ressort du bassin pour s’écouler par la suite dans une petite mare. Le site accueille en outre une table de pique-nique.
Le corps principal de Maurivet a probablement étéconstruit en deux temps entre 1490 et 1530 par les Garnier. La seigneurie de Maurivet fut saisie et vendue le 20 septembre 1702 à Pierre Cossin. Par la suite, Henri-Elie Cossin transforme le parc dans le goût de Le Nôtre et fait reconstruire la chapelle Notre-Dame-de-Pitié à l’emplacement d’un ancien oratoire détruit lors des guerres de Religion. Au début du XIXe siècle, Louis-Joseph Cossin fait ajouter deux ailes basses pour accueillir les communs. Selon la légende, à la fin du XVIIe siècle, un neveu du seigneur fit un pacte avec le diable pour séduire une noble dame du voisinage. Pour y parvenir, il devait présenter au diable un vêtement sans couture et une chandelle sans bout. Dans l’impossibilité de relever le défi, il fut enlevé par le diable. Classé Monument Historique, le château adopte un plan en U.
Ce bois privé, situé sur la commune d’Aubigny, est un exemple rare de bois artificiel puisqu’il est composé en majorité de résineux. En Gâtine, près de 90% des peuplements forestiers sont à dominante feuillue et les
chênes en constituent la base. Les châtaigniers et les frênes sont aussi très présents.
Les paysages de ce coin de Gâtine sont marqués par le remembrement. Les plaines agricoles qui diffèrent totalement du bocage gâtinais, appelées aussi « openfields », s’étendent à perte de vue. Il s’agit d’un
paysage de champs ouverts, sans haies ni clôtures ou l’on pratique la culture céréalière. Une meilleure qualité du sol, une végétation et un relief moins contraignants engendrent ce type d’agriculture.