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Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
Aventurez-vous dans la forêt d'Huelgoat pour découvrir trois époques : le Néolithique, l’Âge du Fer et le Moyen Âge.
Le Néolithique (-5 000/ -2 300) : en direction du Camp d’Artus, vous verrez le menhir de la Mare aux Sangliers. En bordure de chemin, ce modeste mégalithe a vécu une drôle d’aventure…
Visitez également le menhir classé de Kerampeulven.
L’Âge du Fer (-800 à -52) : le Camp d’Artus se compose d’une double enceinte protégée par des remparts datant de l’Âge du Fer. La première enceinte protège un plateau d’une superficie de 30 hectares encadré par des vallées. Une seconde enceinte au rempart plus élevé protège le sommet de ce plateau, sur une superficie de 4 hectares.
Dans les années 1930, l’archéologue Mortimer Wheeler y a effectué des fouilles mettant au jour le murus gallicus qui est système de rempart propre aux Gaulois.
Le Moyen Âge : à l’extrémité nord de la deuxième enceinte, se trouve une motte médiévale qui révèle la présence d’une résidence seigneuriale du Moyen Âge, qui a remployé une partie des vestiges des remparts gaulois.
Toujours au Moyen Âge, n’oubliez pas d’aller jusqu’au bourg de Berrien pour rejoindre hameau médiéval du Goënidou caractéristique du système de la quevaise.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Avec une trentaine d’hectares, le camp d’Artus situé à Huelgoat – entouré de remparts de type « murus gallicus » – est le plus vaste oppidum (agglomération) de la péninsule armoricaine occupé par le peuple des Osismes, peuple celte de l'Ouest de l'Armorique et leur servit de bastion de refuge. Il recouvre une superficie de 30 Ha.
Implantée dans un lieu stratégique, cette ville gauloise a été habitée jusqu’au 1er siècle de notre ère. Le site fut ensuite réoccupé au Moyen-Âge comme en atteste la présence d’une motte féodale. D’après les recherches, une tour en bois et pierre – symbole de pouvoir - était édifiée sur la motte. Une des deux enceintes gauloises délimitait la basse-cour.
La dénomination « Artus » peut renvoyer au mot celte « artos » signifiant ours, animal emblématique associé à certains chefs et guerriers des tribus gauloises, à moins qu’il ne soit lié aux légendes arthuriennes…
Érigé au Néolithique (- 5 000 à - 2 300), le menhir de Kerampeulven est haut de 6 mètres. Son positionnement permettait d’être repéré de loin. Sa signification n’est pas connue mais son implantation en tête de vallon laisse à penser qu’il indiquait l’emplacement d’une source même si celle-ci n’existe plus désormais.
Ce menhir fusiforme est composé de granite local et présente des incrustations de porphyroïdes (cristaux présents dans la pierre).
A partir du 19e siècle, les croyances populaires lui attribuaient des pouvoirs de fécondité. Une femme avait ainsi l’espoir d’enfanter après avoir frotté son ventre nu contre le menhir.
Les nombreux vestiges archéologiques témoignent de la richesse historique de cette petite commune du Centre Finistère : menhirs, dolmens, tumulus sont visibles aux quatre coins de la commune.
La Mare aux Sangliers porte ce nom car, à une époque, les sangliers venaient s’y désaltérer. Le menhir en granit tout proche, de taille modeste, a été érigé au Néolithique.
Artus, variante d’Arthur, était le chef des Bretons de Grande-Bretagne au VIème siècle : il aurait gagné plus de dix batailles contre les envahisseurs Saxons.
La légende veut qu’il dorme dans cette grotte en compagnie de quelques-uns de ses fidèles compagnons chevaliers. Malheur à qui le réveillerait sans raison : il n’en sortirait pas vivant. Ce « roi » légendaire ne doit être réveillé que lorsque la patrie sera en danger ; alors, il reprendra le combat avec ses chevaliers pour reconstituer le Royaume de Bretagne détruit par les Saxons.
Il faut cependant ajouter qu’une tradition du Moyen-Age veut aussi qu’Artus soit en « dormition », gardé par neuf fées, dans l’île d’Avalon, dans le Somerset anglais, près de Bristol.
La Grotte d'Artus, recélerait selon la légende un fabuleux trésor gardé par des démons qui traversent les airs sous forme de feux follets.
Ce trésor que le Roi Arthur avait découvert au Val Sans Retour grâce à l'enchanteur Merlin (Chrétien de Troyes).
Vous y découvrirez les sites grandioses des Monts d'Arrée avec La Montagne Saint Michel ou encore les sommets des Monts d'Arrée, l'enchanteresse forêt de Huelgoat avec son chaos de rochers ainsi qu’un riche patrimoine architectural. Vous y trouverez également toutes les informations sur le tourisme dans les Monts d'Arrée : Hébergement, Restauration, contes et légendes, Patrimoine, Randonnées, Equipements de loisirs, agenda, ..." (www.montsdarreetourisme.bzh)