PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
De l'herbe au fromage
Cette balade offre une vue surplombante sur l’étang du Fung, puis des panoramas sur le puy de Dôme et le Massif du Sancy.
Elle vous mène aux abords de trois fermes du village pratiquant la vente directe (chèvre, maraîchage).
Vous y découvrirez des éléments du petit patrimoine communal : croix, four, lavoir, fontaine.
Retrouvez toutes les vidéos et parcours "Connaitre Olby" sur : www.olby.fr/connaitre-olby
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Au XIIIe siècle, ce manoir (ou château) aujourd’hui disparu, était le centre de l’importante seigneurie de Confolens qui subsista jusqu’à la fin de l’ancien régime, et fût habité jusqu’en 1866.
(source archives départementales).
Au départ de la place de la fontaine, emprunter la grande rue jusqu’à la rue des Combes. Tourner à gauche et après 300 m (au niveau du cimetière), en ayant bien pris le temps de regarder à gauche, à droite et de nouveau à gauche, traverser en toute sécurité la rue du puy de Dôme. On n’est jamais trop prudent !!! .
Lors de la mise en eau de l’etang du Fung au XIVe siècle par le comte d’Auvergne et la famille Ebrard, il fut erigé une digue communément appelée chaussée.
Après avoir parcouru 700 m, en prenant le 1er chemin à droite, vous pouvez tenter de trouver les ruines du château de Confolens datant du XIIIe siècle ! Revenez sur la route.
Son nom provient du mot Flum qui désignait un système hydraulique composé soit d’un petit cours d’eau et de sa vallée, soit d’une retenue d’eau artificielle. L’appellation de l’étang du Fung est apparue au XVIe siècle. Le site s’étire sous la forme d’une longue cuvette alluviale sinueuse de 1700 mètres orientée nord-sud. Ce relief correspond à un ancien cours fossile de la Sioule recouvert et barré au nord par une coulée du puy de Côme et au sud par une autre coulée venue du puy de Barme. Il fut mis en eau à l’initiative du comte d’Auvergne et d’une famille de grands seigneurs, les Ebrards, dans le premier quart du XIVe siècle. En 1787-88, J-B Legrand d’Aussy témoigne d’un lac plus grand que tous ceux d’Auvergne mais que l’on continue à appeler étang. Il fut asséché au début du XIXe siècle entraînant une pêche miraculeuse qui a fait chuter le cours du poisson pendant cinq semaines à Clermont-Ferrand. Le site fut exploité pour ses diatomites.
Après avoir franchi le ruisseau de Ceyssat et la petite côte goudronnée, (à gauche la digue de l’étang du Fung), continuer sur 800 m jusqu’au hameau de ‘’ l’étang ’’.
Dans le Massif central, le coudert (ou couderc) est au départ une pâture à usage collectif, devenu par extension, un espace communautaire, autour duquel furent installées les constructions onéreuses que ne pouvaient pas se payer les familles. Ici, à proximité immédiate du coudert se trouvent le four, le lavoir et la fontaine servant également d’abreuvoir. Ces éléments de patrimoine, complétés par plusieurs croix, sont progressivement remis en état par les habitants constitués en association.
Tourner à gauche et suivre le GR pour remonter jusqu’au village de la Gardette. En sommet de côte, vous pouvez voir l’étang du Fung sur la gauche.
Jusqu’à la première moitié du xxe siècle, les fermes sont assez diversifiées. Au début des années 1960 s’opère une grande transformation : exode rural, remembrement, suppression de haies, spécialisation des territoires.
Deux poulaillers sont construits, mais des raisons économiques arrêteront très vite cette activité. Le hameau accueille alors vaches et moutons. Depuis, son agriculture se diversifie à nouveau avec maraichage, cultures, et élevages de chèvres et de chevaux.
Dès l’entrée dans le village, suivre la rue de l’étang.
Cette voie permettait aux Romains de transporter les marchandises de l’océan Atlantique (côte ouest de la Gaule) jusqu’à Rome en passant par Lyon (Lugdunum).
Passer devant le lavoir, le four puis au niveau de la fontaine
Les haies protègent les prairies du vent et contribuent au confort des animaux qui pâturent, leur offrant des abris contre les intempéries, et parfois du fourrage en période de sécheresse. Elles abritent et servent de perchoirs aux prédateurs des espèces nuisibles, comme le rat taupier.
Tourner à gauche sur la rue de la voie romaine jusqu’à la croix.
Les pies-grièches sont des oiseaux régulièrement observés à La Gardette, bien que menacés. Elles nichent en effet dans les haies qui tendent à reculer, et consomment surtout des insectes, dont la population diminue notamment en raison de certaines pratiques agricoles. Les pies-grièches rendent pourtant un précieux service aux éleveurs : elles mangent des campagnols terrestres (également appelés rats taupiers), responsables de dégâts dans les prairies. Une fois rassasiées, elles stockent leurs proies en les empalant sur un barbelé ou sur une épine d’arbre ! Ces garde-mangers originaux sont bien pratiques quand elles reviennent bredouilles de leurs parties de chasse.
Tourner à droite sur le chemin puis de nouveau à droite après 100 m pour arriver à la chèvrerie.
Prendre la route sur la gauche puis le 1er chemin à gauche et, après 1 km, descendre à droite jusqu’à rejoindre la route qui vous ramera à votre point de départ.