Sur les routes du Tour de France

La place du Tarra est historiquement l’endroit où l’on pesait les récoltes afin de calculer les impôts versés aux seigneurs et aux moines. “Tarra” vient de “tarer”. À cette époque, on cultivait beaucoup de céréales dans de toutes petites parcelles entourées de murets en pierre. On peut encore en voir en lisière des bois de Bravant.

Fin juillet le four est allumé. C’est la fête au village. Tout le monde met la main à la "pâte". Anciens et nouveaux habitants festoient pendant deux jours autour de pieds de cochon, pommes de terre, rôtis et nombre de tartes maison. Les plus âgés se rappelent le "michou", petits restes de pâte à pain auxquels on ajoutait des œufs qui régalaient les enfants au sortir du four.

Elle date de 1875 et a été réalisée en pierre volcanique. Elle est alimentée en eau par une source située dans un pré plus haut. Cette source abondante est vraisemblablement une des raisons pour lesquelles le village de Bravant s’est installé à cet endroit.

Cette forêt est communale et sectionnale, conséquence du droit d’usage conféré aux habitants de Bravant par la seigneurie des religieux de l’abbaye Saint-André de Clermont. Les 36 hectares de bois sont largement dominés par des plantations de pin sylvestre. Les essences minoritaires sont d'une part l'épicéa commun et le douglas (essences importées), et d'autre part le sapin pectiné et le hêtre (naturels en Auvergne). Le maintien de ce type de mélange devrait permettre aux peuplements de la forêt de Bravant de résister aux évolutions climatiques en cours.

Situé au-dessus de Bravant à 865m d’altitude, le village de Vange a complètement disparu au XIVe siècle. À cette époque, le recul démographique fut terrible dans la région d’Olby principalement à cause de la guerre de 100 ans et des épidémies de peste. Sa position avancée, malgré quelques tentatives de recolonisation, a fait que les habitants ont préféré s’installer ailleurs et notamment à Bravant. Son emplacement peut se repérer aujourd’hui par la convergence de chemins et quelques murs en pierre dessinant de vagues carrés ou rectangles.

Surplombant le village, le puy de Cros soulève de nombreuses questions sur son origine. Orné de roches datant du volcanisme du massif du Mont-Dore, il semble issu de la mise en inversion du relief d’une coulée de lave. Néanmoins, il est possible que cette structure soit une ancienne cheminée volcanique, elle aussi déblayée par l’érosion. Une autre hypothèse lui donne une origine humaine ; sa position au-dessus du village pourrait en faire un promontoire construit par l’homme pour servir de motte castrale ou de calvaire ..., le débat reste ouvert !

Le Calvaire a été édifié en 1860 à l’occasion du Jubilé de la chapelle en l’honneur de notre Dame de Cros et du calvaire en bois. En 1975 les croix abîmées ont été remplacées par de nouvelles, en béton, confectionnées sur place par des bénévoles du village. Autrefois pendant le mois de mai, mois de Marie, chaque famille de Bravant apportait chaque soir, à tour de rôle, une bougie qui scintillait toute la nuit dans la petite chapelle.

Après 200 m, possibilité de raccourcir le parcours (4 km en moins) en prenant le 1er chemin à gauche. Au bout de celui-ci, tourner à gauche et, après 500 m, prendre le 1er chemin à droite et reprendre le descriptif en 2⃣.