Montées de légende

Cette basilique tire son nom de sa localisation en haut de la presqu’île du Médoc. Elle conserve les reliques de sainte Véronique qui au 1er siècle avec son époux Amadour a fondé un oratoire de retour de la terre sainte. Cet édifice roman situé sur une voie jacquaire a longtemps été la halte pour de nombreux pèlerins. L’érosion dunaire provoque au XVIIIe siècle son ensablement et son oubli avant une grande campagne de déblaiement et restauration. La Basilique est inscrite sur la liste du patrimoine mondial UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Quittez l'Office de Tourisme et tournez à gauche en direction de l’esplanade Aliénor d’Aquitaine. Vous êtes face au parvis de la Basilique Notre-Dame de la Fin des Terres.
Classée au monument historique en 1891 et inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO dans le cadre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1998, la Basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres témoigne d’un passé mouvementé. Construite au XIè siècle par les moines bénédictins, elle est d’un style roman-poitevin en pierre calcaire, elle était par sa grandeur destinée à recevoir des foules. Cet édifice fut victime des guerres de religion et connût un
ensablement pendant quatre siècles. La Basilique aura été abandonnée pendant 120 ans avant d’être désensablée mais pas dans sa totalité. Des vestiges restent encore sous terre.

Empruntez la rue Ornano face à la Basilique, arrêtez-vous un instant
sur la place Georges Mandel, vous êtes devant l’hôtel de ville. Poursuivez, puis tournez à droite rue Victor Hugo, admirez les magnifiques villas soulacaises.

Le “Roi des phares” et phare des rois, comme on le surnomme, nous contemple avec plus de 400 ans d’histoire à l’entrée de l’estuaire de la Gironde. Plus ancien phare d’Europe encore en activité, ce “Versailles des mers”défie les éléments de sa grande silhouette néoclassique de 68 mètres. Il fût en son temps le tout premier phare à être équipé de la lentille de Fresnel. Le phare de Cordouan est aujourd’hui, pour la plus grande fierté des Girondins, inscrit sur la Liste du patrimoine de l’UNESCO.

Au stop, prenez à droite rue du Prince Noir jusqu’aux Arros, empruntez la piste cyclable et faites un arrêt à la borne “6.1 km”. Dirigez-vous vers le premier bunker. Cette fortification fut utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale ; vous en découvrirez d’autres sur la dune, qui offre un magnifique panorama sur la ville. C’est également à cet endroit que l’on peut voir les brise-mer sur la
plage. Créés par Georges Mandel ces plaques de béton ralentissent les courants afin de préserver les dunes de l’érosion.

Le phare de Cordouan est situé à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, est le seul phare en mer des côtes de France encore gardienné, le plus ancien encore en activité et le seul au monde ouvert à la visite. Site absolument unique, il offre une vue exceptionnelle sur la Gironde et les côtes royannaises et médocaines en récompense de l'ascension des 311 marches qui mènent à la lanterne. Son classement au titre des Monuments Historiques dès 1862, soit la même année que Notre-Dame de Paris, en dit long sur la beauté de son architecture, traitée comme celle d'un château. L'îlot rocheux sur lequel il repose, entièrement recouvert à chaque marée haute, abrite un environnement riche de nombreuses espèces végétales et animales. Le temps de la marée basse, ce sont les gardiens qui accueillent les visiteurs, invités à découvrir cet univers magique. Sans aucun doute, une expérience inoubliable.

Revenez place des Arros et empruntez la piste cyclable. Au stop tournez à droite et longez le front de mer. Vous passez devant la réplique de la statue de la liberté, hommage à La Fayette qui a embarqué à bord du navire la Victoire en 1777 quelques kilomètres plus loin.

La tradition fait remonter à la légende de Sainte-Véronique l’origine de la basilique. Au Ier siècle de notre ère, après la mort de la Vierge, Sainte-Véronique, Saint-Amadour et Saint-Martial venus de Palestine, abordent à Soulac-sur-Mer. Sainte-Véronique y élève un modeste oratoire à la mémoire de la Vierge, après avoir évangélisé le Médoc et le Bazadais. C'est probablement au XIe siècle, époque où les pèlerins en provenance des terres anglaises y débarquaient, que fut bâtie cette abbaye bénédictine, classée Monument historique. La construction de l'église romane ne s'est pas achevée avant le début du XIIe siècle. L'érosion dunaire provoqua au XVIIIe siècle l'ensablement quasi total de l'église qui ne fut déblayée qu'au milieu du XIXe siècle. Ce monument est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Tout au long de votre balade vous apercevrez au loin le célèbre phare de Cordouan “le Phare des Rois, le Rois des Phares”. Continuez votre
chemin, vous arrivez alors au casino. Face à l’océan se dresse la statue “La Danse”.

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Prenez la piste cyclable qui longe le cordon dunaire en passant par la table d’orientation. Vous utilisez une partie du sentier dunaire.
Lorsque vous arriverez au stop tournez à droite et continuez sur la
piste cyclable jusqu’à la chapelle de l’Amélie. Continuez sur le boulevard Guy Albospeyre sur 400 m et empruntez la passe du Tottoral sur votre gauche, vous y découvrirez une végétation médocaine composée de pins maritimes, chênes verts, mimosas.

Vous devez ensuite tourner à droite pour suivre le boulevard Marsan de Montbrun. Continuez sur 600 m et tournez sur votre gauche rue Antoine Saint Exupéry pour utiliser la piste cyclable. Elle vous conduira à la place Clémenceau et sa magnifique fontaine.

Faites le tour du rond-point et continuez dans les rues Maréchal Leclerc, Gambetta et Lahens pour découvrir des villas soulacaises remarquables. Rue Lahens, faites une halte sur les bancs et
découvrez la résidence Anna, un ancien couvent devenu orphelinat au XIXe siècle. Puis continuez la rue, vous êtes face à la basilique tournez à droite, continuez dans la rue Laporte après le rond-point. Le petit parc est appelé “square des pèlerins”. Ce point offre un joli point de vue sur le monastère de style romano byzantin. Un lieu riche, les moines bénédictins y fabriquaient leur dentifrice et y exploitaient la vigne qui entourait le monastère.

Continuez votre route et empruntez la rue Barriquand sur votre gauche puis la rue Désorthez. Vous passez devant l’église réformée. Attention pente dangereuse à 10 %. En bas de la rue, tournez à gauche pour reprendre la rue de la plage.

Reprenez la rue Jean Laporte et dirigez-vous vers le Jeune Soulac. Au virage continuez sur votre droite. Tournez à droite rue de Berniche, puis, tout droit passe des trois Ecluses. Continuez sur 500 m jusqu’à l’église du Jeune Soulac.
Tournez à droite, traversez la RD1215 avec prudence. Continuez toujours tout droit et prenez la direction du Port de Neyran. Vous changez totalement de paysage, vous traversez le port aux huîtres.
Continuez le long du canal. Vous arrivez près d’un bunker, arrêtez-vous admirer ce point de vue sur l’estuaire.
Pour revenir empruntez la même route.