PLAN IGN
Outdoor
Vous souhaitez changer vos escapades à vélo, sortir des itinéraires de plaine et vous lancer dans l’ascension de cols de montagne. Vous n’avez que l’embarras du choix, tous plus beaux les uns que les autres, le cyclotouriste que vous êtes ne pourra qu’apprécier ces parcours.
Découvrez ces cols de légende, venez parcourir des itinéraires grandioses. Ces circuits sont uniques et il est certain qu’ils ne vous laisseront pas insensibles et resteront longtemps dans vos mémoires…
Une traversée aux multiples visages : tantôt l'herbe grasse des prairies d'alpage. Tantôt la haute-montagne avec ses paysages glaciaires constellés de lacs d'altitude.
Le sentier descend très progressivement en longeant le lac Rond et le lac du col de la Vanoise. La vue s’ouvre sur le vallon de la Leisse qui rejoint Tignes. Au blockhaus, prendre la descente en lacets qui suit la Voûte de Clapier Blanc et domine le refuge d’Entre-Deux-Eaux (possibilité d’accès en 1h00 de marche). Face à nous se découvre le vallon de la Rocheure. À l’intersection suivante, suivre le sentier qui monte en direction de la Roche Ferran.La suite de l'itinéraire est sans ambiguïté : passage par les lacs des Lozières, courte montée vers le sud en traversant des éboulis rocheux, descente dans les pelouses alpines. Lorsqu’on aperçoit le lac Blanc, le refuge de l’Arpont est très proche.
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr
" Le randonneur progresse dans l'univers minéral du plateau du Col de la Vanoise. Puis, l'itinéraire surplombe le labeur des hommes affairés à faucher les prairies ou à traire les vaches pour la réalisation du fameux Bleu de Termignon. Enfin, la glace et l'eau s'invitent sur les derniers kilomètres, offrant au regard les eaux sombres des lacs des Lozières, lovés sous le glacier du Pelve." Laurent Perrier-Muzet - Technicien agriculture et tourisme
Refuge de l'Arpont
Refuge du Col de la Vanoise
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.
Au XIXe siècle, les Anglais se passionnent pour les voyages à l'étranger et la conquête des sommets alpins. La Vanoise va devenir leur terrain d'exploration. Le 8 août 1860, William Mathews effectue la première ascension de la Grande Casse (alt. 3855 m) accompagné du chasseur de chamois Étienne Favre de Pralognan-la-Vanoise et du guide chamoniard Michel Croz. La pointe de la Réchasse est quant à elle gravie en 1856 par Gottleib.
Sur ce site fréquenté par les militaires depuis 1885, les chasseurs alpins construisent, durant les étés 1931 et 1932, l’unique ouvrage de la ligne Maginot des Alpes, dans ce qui sera le cœur du parc national. Ce blockhaus est essentiellement un poste pour observer des ennemis qui ne viendront jamais : les Italiens fascistes. Durant la drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940), une trentaine de Pralognanais réquisitionnés, occuperont ce site, sous les ordres d'un lieutenant du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice.
Le sentier s'insinue entre les lacs naturels des Lozières. Ces dépressions sont formées à l'origine par le creusement des glaciers ou bien les dépôts morainiques, comme les « lacs glaciaires » de Roche Ferrran et du Pelve qui se trouvent en amont. Mais étant plus anciens et plus bas en altitude que ses voisins, les « lacs de pelouse » des Lozières, se végétalisent. On y trouve donc une végétation aquatique telle que les rubaniers, plante à fleurs formant de longs filaments à la surface de l'eau. Vous pourrez observer également de curieux pompons sur une tige dressée, la linaigrette de Scheuchzer. Cette espèce végétale ne supporte pas la compétition, elle colonise uniquement les bords de lac sur terrain siliceux.
À cet endroit, vous longez la moraine latérale du mont Pelve. Cet amas de débris rocheux a été arraché de la montagne par friction du glacier et gel/dégel. En se retirant, le glacier a laissé ainsi apparaître cette moraine qui témoigne de l'ancienne aire glaciaire. La calotte glaciaire des dômes de la Vanoise s'étend sur 13 km de long et recouvre une superficie de 32 km². Au XXe siècle, elle a subit une rétraction de 420 m en 50 ans. Elle continue de nos jours à raison d'un mètre par an. Il faut dorénavant monter à 2700 m d'altitude pour atteindre le glacier.