Montées de légende

Sur cette place attenante au parc de la Commanderie, se trouvait le jardin potager et le verger de la famille Zuber. Elle a pris son nom du fait de la reconstruction à cet endroit des anciennes écuries (jumenterie) de cette famille, un bâtiment imitant les chalets suisses.

Ancienne commanderie de l’ordre teutonique. Construit entre 1733 et 1745, ce bâtiment servit après 1789 de caserne, de prison et d’hôpital militaire pour devenir en 1797 la Manufacture de papier peint Zuber et Cie. Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville, le musée du papier peint et la manufacture.

Ce quartier composé de modestes maisons d’ouvriers agricoles a probablement pris ce nom après la guerre de Trente Ans, lorsque de nombreux Suisses vinrent repeupler l’Alsace.

Daté de 1798 et comptant plus d’une centaine de sépultures, il rappelle l’existence d’une forte communauté juive à Rixheim dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle et la première moitié du XIXème siècle, dont les ancêtres du capitaine Dreyfus.

Au 19ème siècle, deux maisons de campagne entourées d’un parc (Zuber et Naegely, d’où son ancien nom, le Naegeleberg, vendu à Dollfus) y étaient installées avant la naissance de ce quartier dans les années 1970, œuvre de l’architecte François Spoerry. Une ancienne glacière est le seul vestige témoignant de cette période antérieure.

Si la cité Sturm n’a été construite qu’après la seconde guerre mondiale, elle rappelle l’existence d’une importante gravière exploitée par la famille du même nom. Les premières maisons à l’origine de ce quartier, datent toutefois de la fin du XIXème siècle mais surtout de l’entre-deux-guerres.

Ce quartier est né au début des années 1930, lors de la construction d’un important dépôt de chemin de fer dont il ne subsiste que les maisons ouvrières. Une seconde phase de développement de ce quartier correspond à l’implantation, dans les années 1960, des usines Peugeot.

Construite en 1878 lors de l’ouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim. Datant aussi de cette époque, on peut voir encore la maison de l’aiguilleur au 2 et 4 rue du Dépôt.

Ce monument marqué d’un N rappelle que c’est Napoléon Bonaparte qui, en 1802, ordonna le creusement du canal du Rhône au Rhin (commencé en 1804 et terminé en 1834). Une île appelée la Rondelle, érigé en 1828 et arasée dans les années 1960 lors de l’élargissement du canal pour en faire un canal à grand gabarit, est à l’origine du nom de ce quartier.

Erigée en 1921, cette stèle rappelle qu’à cet endroit, 8 personnes furent fusillées en 1915 et en 1916 par les autorités allemandes pour espionnage ou trahison en temps de guerre. Détruite par les Nazis en 1940, elle est refaite à neuf après 1945.

Après 1871, les militaires allemands casernés à Mulhouse venaient s’entrainer dans ce secteur de la forêt de la Hardt. Des murs en béton, certains impressionnants, rappellent l’existence de ce terrain militaire qui fut utilisé jusque dans les années 1970. Lors du 1er conflit mondial, 8 civils alsaciens furent fusillés sur ce terrain militaire (voir J).

Ce circuit sportif est principalement installé sur le site d’une ancienne gravière. Cette gravière, comme de nombreuses autres existantes sur le ban communal, rappelle qu’outre l’agriculture et la viticulture, la principale activité économique de la commune avant la Révolution française est liée au bâtiment et à la voirie.

Si quelques maisons furent construites avant la guerre de 39-45, ce quartier connaît une forte extension à partir des années 1950. Un dernier lotissement, la ZAC du Rinderacker, occupe un terrain sur lequel fut découverte une ancienne villa gallo-romaine.

Fondé en 1864 grâce notamment à des dons de la famille Zuber, il fut géré par le bureau de bienfaisance de la commune, le soin des malades étant confié aux sœurs de Niederbronn. Cet établissement est aujourd’hui un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

Premier bâtiment public construit après le rattachement de l’Alsace en 1871 au 2ème Reich, et conformément à la loi allemande « sur l’obligation scolaire », le bâtiment fut agrandi en 1903. Son édification fut rendue possible grâce notamment à un don d’Yvan Zuber, fabricant de papier peint et maire de la commune de 1859 à 1872 et de 1886 à 1902. Un peu plus loin, au début de la rue Saint Jean, statue de Saint Jean Népomucène, patron des ponts et des rivières.