PLAN IGN
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Vous souhaitez changer vos escapades à vélo, sortir des itinéraires de plaine et vous lancer dans l’ascension de cols de montagne. Vous n’avez que l’embarras du choix, tous plus beaux les uns que les autres, le cyclotouriste que vous êtes ne pourra qu’apprécier ces parcours.
Découvrez ces cols de légende, venez parcourir des itinéraires grandioses. Ces circuits sont uniques et il est certain qu’ils ne vous laisseront pas insensibles et resteront longtemps dans vos mémoires…
UNE CURIOSITÉ GÉOLOGIQUE EXCEPTIONNELLE
La légende raconte que le Canyon de Bozouls aurait été creusé en une nuit par le diable en personne.
Il y a fort longtemps, Satan qui rôdait non loin de l’église Sainte-Fauste attira l’attention de la Sainte-Vierge
qui connaissait son espièglerie et son penchant pour les mauvaises actions. Elle lui demanda ce qu’il faisait
là, ce à quoi il répondit qu’il ne lui faudrait qu’une nuit de labeur et que l’église s’effondrerait avant que le coq
de la ferme voisine ne chante. Le diable se mit alors à l’ouvrage. Il entailla la roche à l’aide de ses grosses griffes, et
emporta les déblais non loin de là au Puech du Joux, formant un immense monticule. La tâche était gigantesque,
mais il continuait inlassablement a creuser et a se rapprocher de l’édifice. Bientôt, l’église se retrouverait
au bord du précipice et le coq ne chantait toujours pas... Aussi la Sainte-Vierge, ne voulant pas voir le lieu
Saint tomber, se faufila discrètement derrière Satan et chemina en direction de la ferme voisine.
Elle trouva le poulailler, passa la main par la fenêtre et arracha une plume au coq qui fit : « Cocorico ! ».
Le Diable entendit le chant du volatile. Il regarda au loin, et bien qu’il ne vît pas de lumière, compris que le
jour allait se lever et qu’il n’aurait pas le temps de finir sa besogne. Il se volatilisa et ne revint jamais…
L’église Sainte-Fauste fut ainsi sauvée.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Cette rue panoramique longe le site sur les hauteurs
et vous offre de splendides points de vue !
Un avant-goût pour votre balade !
Le saviez-vous ?
En 1982, le célèbre funambule Henry’s relève le défi
de traverser sur un fil le canyon de Bozouls dans son
plus grand diamètre soit 400 mètres avec près de 100 mètres
sous ses pieds ! Il réitèrera l’expérience plusieurs fois
en réalisant une série d’autres performances comme une
traversée sur câbles en moto et même en Citroën visa !
Il battra même un record enregistré au Guinness Book
celui de passer douze jours et douze nuits sur son câble
au-dessus du vide sans aucun contact avec le sol.
Vous appréciez vous aussi les sensations vertigineuses ?
Tentez l’expérience de la tyrolienne !
Installée chaque été sur la bordure inhabitée du canyon,
elle propose un aller-retour sensationnel entre celle-ci et
l’éperon rocheux au pied de l’Église Sainte-Fauste.
Depuis le belvédère (place de la Mairie) il vous sera
possible d’apercevoir (légèrement sur votre gauche)
sur les flancs de l’éperon rocheux, une impressionnante
cascade qui coupe le torrent. Haute de 13 mètres surplombée
par une incroyable falaise, cette cascade déverse ses eaux
dans le célèbre « Gourg d’enfer ».
On raconte que c’est du haut de cette falaise qu'il y a un siècle
environ, un mendiant, las de la vie, bascula dans le vide.
Depuis on appelle ce lieu « le Saut du Mendiant ».
Situé sur l’éperon rocheux, ce point de vue vous permettra d’en
apprécier la hauteur.
Dans la gorge un chemin aller-retour vous permet d’y accéder plus près.
De mai à juin sont installés au cœur du Canyon des panneaux d’interprétation.
Ils vous permettront de découvrir plus d’une centaine de variétés, chacune
s’adaptant aux différents milieux présents (rocaille, pelouses, zones plus humides).
On peut y observer des comestibles ou des plantes d'autres usages comme la
célèbre saponaire.
Bâtie à l’extrémité de l’éperon rocheux, cette église romane, construite en grès rouge, date du
XIIe siècle. Sa visite révèle de belles curiosités : le manque de verticalité des piliers du chœur,
le linteau à entrelacs, les dalles funéraires, la richesse des chapiteaux, les statues. N’hésitez pas
à en pousser la porte…
C’est le « Bozouls originel » qui s’est implanté sur l’éperon rocheux, au milieu du méandre du
Dourdou. Jadis, s’y élevait un château, résidence secondaire des puissants Comtes de Rodez
(XIIIe et XIVe siècles) qui surent tirer profit de cette position stratégique entre un pont sur le
Dourdou, la possibilité de percevoir un péage, le passage des troupeaux en transhumance...
Mais de ce château il ne reste trace que du nom ou sans doute des pierres réemployées dans
la construction des maisons. Cette partie ancienne du village foisonne de jolis bâtisses fleuries
et bien restaurées dont la pierre calcaire dorée varie en fonction de la lueur du jour.
N’hésitez pas à vous attarder sur leurs détails architecturaux : un linteau, une porte ou encore
ce clocheton qui coiffe cette imposante maison du XVIIe proche de l’église.
On y formait autrefois les jeunes filles à tisser la laine avant qu’elle n’abrite un couvent puis une école.
Les tours sont situées au carrefour des 3 rues de l’Hospitalet, des Angles et du Vieux Pont.
Elles constituaient la porte d’entrée de l’espace marchand de Bozouls, sur l’ancienne Route de
Rodez.
Édifiée en 1964 par l’architecte J.P. Pecquet, on remarque d’abord son clocher qui, tel un campanile
à l’italienne, est détaché de la massive bâtisse. Elle se caractérise également par sa forme en
proue de navire renversée.