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Vous souhaitez changer vos escapades à vélo, sortir des itinéraires de plaine et vous lancer dans l’ascension de cols de montagne. Vous n’avez que l’embarras du choix, tous plus beaux les uns que les autres, le cyclotouriste que vous êtes ne pourra qu’apprécier ces parcours.
Découvrez ces cols de légende, venez parcourir des itinéraires grandioses. Ces circuits sont uniques et il est certain qu’ils ne vous laisseront pas insensibles et resteront longtemps dans vos mémoires…
Soyez les bienvenus à Saint-Sever-Calvados, une commune typique du Bocage construite en grande partie en granit bleu. Découvrez ce village labellisé « Village de Caractère du Calvados » à 13 km à l’ouest de Vire, peuplé de 1163 habitants et qui est devenu une commune déléguée, au sein de la commune nouvelle de Noues-de-Sienne, le 1er janvier 2017. Les autres communes déléguées sont : Champ-du-Boult, Le Gast, Courson, Fontenermont, Mesnil-Clinchamps, Le Mesnil-Caussois, Le Mesnil-Benoist, Saint-Manvieu-Bocage et Sept-Frères.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Départ : Du parking de la mairie, vous empruntez la rue du Haras, elle doit son nom à la présence, jusque dans les années 1970-80, d’étalons venus du haras de Saint-Lô, en dépôt pendant la période de monte (mars - juillet).
Téléchargez le PDF de la visite pour découvrir l'historique complet de la ville.
Maison des anciens propriétaires de la cidrerie : Jusqu’à la Révolution, ce terrain appartenait à l’abbaye. À la place de la maison, il y avait un colombier. Derrière cette maison se trouvait un moulin à eau dit « le moulin de la Bourgeoisie » car il servait aux habitants du bourg, les bourgeois. Il était actionné par une retenue d’eau située au carrefour de la rue de la Gare et de la rue de Beslon, face au Monument aux Morts.
Cidrerie, distillerie : Victor et Paul MOLINIE ont acquis ce terrain le 15 mai 1897. Ils ont construit des bâtiments pour la fabrication et la distillation du cidre. La distillerie fut ensuite reprise par M. Mourocq et maintenue en activité jusqu’en 1985. Remarquez les barriques en granit.
Cimetière et portail :
- Carré militaire, 6 tombes britanniques de la Royal Air Force :
5 aviateurs du bombardier tombé en 1941 et 1 chasseur abattu en 1943.
- Les Tardif de Petitville (château Launay)
- Tombe d’Émile Munch : mécanicien dans l’aviation civile à
l’époque des pionniers, il faisait partie de l’équipage du « Biarritz » qui avait accompli la première liaison Paris-Nouméa en avion en 1932.
- Le portail fut réalisé en 1830 pour la façade occidentale de l’abbatiale. Selon la mode de l’époque, il est constitué d’un fronton triangulaire reposant sur deux colonnes doriques (architecture grecque). En 1856, il fut installé à l’entrée du cimetière.
Le Château Launay : Sous Louis XIII (1601-1643), les Lemonnier (dynastie de savants, d’artistes, d’hommes de lettres et d’éditeurs) sont propriétaires à Saint-Sever de terres dont les dernières ne quitteront la famille qu’en 1875. Sous Louis XIV (1638-1715), ils sont propriétaires du château de Launay.
Sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle est mentionné l’observatoire de Lemonnier au château de Launay. Le château de Launay est vendu le 30 juin 1845 à M. Sosthène Tardif de Petitville dans la famille duquel il est encore.
Remarquez les belles demeures en granit sur la gauche.
Le Lavoir : Il est alimenté par un ruisseau qui vient de la propriété Launay.
La halle au beurre : En novembre 1945, un marchand de beurre reprend l’activité de son père avec sa femme. Ils achetaient le beurre aux paysans qui le faisaient dans leur ferme puis le livraient au marché sous forme de grosses mottes de 8 à 15 kg, enveloppées dans un drap de lin humide et disposées dans des paniers en osier. Les mottes étaient entassées dans de grands paniers, pesant environ 120 kg, habillés d’une nappe nouée sur le dessus avec un beau nœud.
Les meilleurs beurres étaient revendus aux pâtissiers de la région et à certains industriels comme la biscuiterie Jeannette à Caen, le reste était envoyé dans des laiteries-beurreries qui le mélangeaient pour le revendre en plaquettes.
Vers la fin des années 50, cette activité a commencé à décliner, les laiteries mettant en place la collecte du lait, directement à la ferme, par bidons.
La rue aux Moines descendait jusqu’au portail qui permettait d’entrer dans l’enceinte de l’abbaye délimitée par un mur. Jusqu’en 1768, la route de Villedieu n’existait pas.
Point de vue : Après une montée raide, vous serez récompensés par un joli point de vue sur Saint-Sever et les collines du bocage.
Place Royale : C’était le nom de toutes celles qui sont devenues Place de la République. Mais quelques-unes n’ont pas changé de nom avec la Révolution ! À l’est, ancienne maison au n°3, avec un beau linteau (côté rue de la Forêt), c’était l’école Notre-Dame de Saint-Sever, fondée en 1692 par Gilles Le Mesle qui a aussi financé la construction du clocher de l’église paroissiale en 1697.
Lavoir : Alimenté par une source située en bordure de forêt près de lieux aux noms évocateurs : « le Bois des Dames » et « le Trou du loup » !
La piscine : Ouverture d’une piscine découverte en 1955 remplaçant une mare dite « aux Couenne ».
Cour du Louvre : A l’entrée du passage, à gauche, se trouve une maison du XVIe siècle avec un linteau sculpté. Cette cour est ainsi nommée, parce qu’elle accueillait les louvetiers et leurs meutes de chiens pour la chasse à courre.
Le linteau de la pharmacie : On y lit le nom Harel qui apparaît aussi sur le vitrail du XVe siècle dans l’abbatiale. 2 piliers monumentaux encadrent l’entrée de l’impasse du vieux lavoir (toujours existant).
Rue aux Forges : on y forgeait les outils des granitiers. En montant la rue, dans une cour à gauche, juste avant le carrefour avec la rue de la Forêt, maison avec un toit de chaume.
Le Pissot : Quotidiennement, des Séverins viennent s’y approvisionner en eau. (Elle vient du point n° 10 et se dirige vers le n° 15). En face, plaque commémorative sur le mur de la boulangerie (avion britannique tombé le 13 avril 1941).
Lavoir alimenté par l'eau du Pissot : Nos ancêtres ont accompli dans le bourg toute une gestion de l’eau qui jaillit des sources de la forêt. Elle est captée et amenée par des canalisations en granit. Les 3 lavoirs sont desservis par ce circuit qui profite de la pente naturelle.
Les jardins de l'Abbaye : Noter les canalisations en granit.
Au temps des moines, l’eau servait pour l’abbaye, le jardin et la boulangerie située dans l’angle sud-est du jardin. Belle vue sur le chevet de l’abbatiale dont 2 lancettes sont du XIIIe siècle, l’une retraçant la vie de Sever.
L'Abbaye bénédictine : Remarquer les corbeaux du cloître sur 3 murs (abbatiale, mairie, ancienne école).
Vers 1697, l’aile occidentale des bâtiments conventuels fut entièrement reconstruite. Ce qui est maintenant la mairie était le logis du père abbé. On y accédait par un bel escalier en fer à cheval en granit bordé d’une rampe. Un dessin de 1702 montre que la façade n’a pas été modifiée depuis.
L’abbatiale se visite avec un guide papier disponible à l’entrée ou à l’aide d’une tablette 3D (voir panneau explicatif sur la grille du parvis). Visite guidée sur demande, 6 personnes minimum :
avpps14@yahoo.fr