PLAN IGN
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Entièrement dévastée pendant la Première Guerre mondiale, la Grand Place est réaménagée selon le plan de reconstruction de la ville, dessiné par l’architecte Louis-Marie Cordonnier. L’Hôtel de Ville, l’église Saint-Vaast, les halles sont à reconstruire, autour d’un Monument aux morts. Cordonnier propose plusieurs esquisses d’aménagement de la place : il s’agit d’organiser les liens entre ces différents bâtiments en créant des espaces publics interstitiels de qualité. Ces places, ainsi cernées par les constructions, sont ouvertes sur différents axes importants de la ville. Les halles et l’église conservent le même emplacement. L’Hôtel de Ville, quant à lui, fait un quart de tour et se libère de l’îlot de maisons le contenant, qui n’est pas reconstruit. Cordonnier dessine également les plans de ces quatre constructions. Construit entre 1925 et 1934, l’Hôtel de Ville d’Armentières est à replacer dans la lignée des autres œuvres monumentales de la même typologie, de cet architecte régionaliste, telles les mairies de Loos (1884), La Madeleine (1885), Dunkerque (1896), Comines (1922-1932), et Bailleul (1929-1931). Ses façades témoignent d’une grande homogénéité et symétrie dans la répartition des ouvertures mais également dans le vocabulaire architectural et ornemental employé. De deux niveaux de briques posés sur un soubassement de pierre, elles se terminent par une haute toiture d’ardoise. L’ensemble est de style qualifié «Renaissance flamande»: combles élevés percés de nombreuses lucarnes, tour lanterne pointue, créneaux à la base de la toiture appartenant au style gothique, sobriété de la décoration inspirée de la Renaissance, beffroi trapu et assez peu élevé.
Les vitraux : L’escalier d’honneur de l’Hôtel de Ville est illuminé par trois grandes fenêtres ornées de magnifiques verrières. Trois vitraux prestigieux représentent les trois fleurons de la ville à l’époque de leur conception : le tissage, la brasserie et la filature.
Le beffroi : Cette puissante tour crénelée quadrangulaire en brique, d’une hauteur de 67m, se termine par un campanile en ardoise abritant un carillon de onze cloches. De sa terrasse à 42m, la vue s’étend jusqu’à la chaîne des monts de Flandre, la vallée de la Lys, les terrils de l’ancien bassin minier, Lille et ses environs. Il est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques en 2002, et au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 2005.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)