PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Cœur historique du Grandvaux, le site de l’Abbaye vit au VIème siècle la fondation d’un premier établissement religieux dans la « Grande Vallée ». Le belvédère du Moulin, le Silo à images et le « Jardin du temps » ponctuent ce tour du lac et dévoilent quelques secrets en prenant de la hauteur.
Au départ de L’ABBAYE-EN-GRANDVAUX, l’itinéraire monte la voie longeant le cimetière (balisage blanc rouge) en direction des Cernois.
Le sentier s’élève plein sud à travers prés. A l’entrée du bois, il s’engage sur le sentier de droite, puis plus loin, passe au milieu d’un carrefour. Couper un lacet d’une route, puis la suivre à droite et rejoindre Les Cornes.
Bifurquer à droite (balisage jaune) sur un chemin forestier qui descend progressivement et rejoint une route, pour trouver très vite à droite le BELVEDERE DU MOULIN.
Un sentier descend à droite à travers pré. En contrebas d’un réservoir, bifurquer à gauche sur la route puis emprunter à droite un chemin qui descend à la D 437. Traverser prudemment et rejoindre le hameau Sur le Moulin.
Bifurquer à droite, traverser le hameau et poursuivre le chemin en pâture pour déboucher à La Madone, au bord du lac.
Suivre la route à gauche (balisage blanc rouge) qui longe le lac et traverse une scierie. Poursuivre la route qui contourne le sud du lac, dépasser La Motte et monter à droite par un chemin empierré. Couper la D 146 et longer la route jusqu’à LES BEZ.
Laisser le GR à gauche et poursuivre la traversée du hameau (balisage jaune) dans une petite rue parallèle. Accéder aux Bouviers et prendre une route à gauche puis la quitter rapidement pour un chemin enherbé. Accéder sur la petite crête à gauche au SILO A IMAGES.
Poursuivre jusqu’au hameau Des Guillons en rejoignant la D 146. Vous avez la possibilité de monter au Pardon des Guillons qui domine le hameau à 5 min à gauche. (balisage jaune).
Longer la route et atteindre le carrefour avec la D 437. Tourner à droite et suivre un chemin herbeux pour vous rapprocher du lac, puis à gauche, atteindre le Prélet. En aller-retour, accéder à L’Échappement, Jardin du Temps et de l’Espace, monument aux morts érigé en 2014, œuvre de l’artiste américaine Amy O’NEILL à 5 min à gauche.
Suivre le cheminement au bord du lac jusqu’à L’ABBAYE-EN-GRANDVAUX.
Hameau de l'Abbaye-en-Grandvaux
Hameau de l'Abbaye-en-Grandvaux
Ce territoire a été modelé par l’agriculture dynamique du Grandvaux qui contribue au fil des âges au façonnage de cette mosaïque de paysages. Le panorama au belvédère du Moulin embrasse la presque totalité de cette fresque paysagère du Lac, enchâssé entre les deux versants d’une large vallée.
Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura
A 6 km au sud de Saint-Laurent-en-Grandvaux par les N78 et D 437 jusqu'au hameau de l'Abbaye.
au hameau de l'Abbaye
Pour venir et vous déplacer dans le Haut-Jura, consultez www.reshaut-jura.fr, le portail de l’écomobilité qui recense l’ensemble des moyens de locomotion sur le territoire du Parc.
Traversée de route au hameau des Bez et aux Guillons.
Ce parcours traverse des pâturages avec du bétail, et emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires et des exploitants qui vous autorisent le passage, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés.
Utiliser les passages aménagés pour franchir les clôtures et veiller à refermer les barrières. Merci de tenir votre chien en laisse si vous en avez un.
Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains randonneurs.
En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).
Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés…
Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
Le silo à images abrite une interprétation à 360° sur le lac, le plateau du Grandvaux et le Lapiaz des chauvins. Activités agricole, lac et tourbières n’auront plus de secret pour vous en sortant du silo.
Claude Guillon, sacristain de la paroisse entre 1574 et 1613, fit ériger en 1605 cet oratoire dans son hameau natal. Ce petit édifice en pierres a été rénové en 1986 par la commune de Grande-Rivière et déplacé sur un promontoire, non loin de son emplacement d’origine.
«Un jardin … comme un labyrinthe qui projette au-delà du temps et de l’espace.» ainsi témoigne Amy O’Neill, artiste conceptrice de ce jardin. Souhaité par la commune de Grande Rivière, durement éprouvée par les deux guerres mondiales, ce jardin paysager, en rassemblant les monuments aux morts de 14 – 18 et de 39 – 45, est un lieu à la mémoire de l’ensemble des guerres passées ou actuelles au travers du monde. En invitant à la déambulation, ce lieu propose aux visiteurs une réflexion autour de la notion de paix et de la capacité des peuples à s’unir et à résister aux extrémismes.