PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Ce circuit vallonné dans un coin de Gâtine surnommé "la petite Suisse" vous ferra découvrir de nombreux panoramas sur les paysages bocagers mais de belles découvertes comme le petit village de la Fazilière, la vallée du Saumort ou le moulin à vent du Chêne.
Bleu
rond bleu CCPG
Boucle
De 2 à 3 heures
Nature (faune, flore)
Téléphone filaire : +33 5 49 64 24 24
Mél : tourisme@cc-parthenay-gatine.fr
Site web (URL) : www.osezlagatine.com/accueil.html
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le bourg de Vernoux-en-Gâtine s’est développé entre
route départementale et voie ferrée. Au cœur du village se
dresse l’église mentionnée au XIe siècle mais reconstruite
au XIXe siècle. À l’intérieur de l’édifice, les armoiries sur
les clés de voûte illustrent les rénovations financées par
de riches familles au XVIIIe siècle. Les bords de Sèvre
offre l’occasion d’une agréable promenade sur un site de
trois hectares, entre bambous, aulnes et chirons, pour une
découverte du milieu naturel gâtinais.
Le bocage gâtinais, fait de vallons, de nombreux
cours d’eau, de bois et de petites parcelles délimitées
par un maillage de haies, est un territoire propice au développement de l’arboriculture et notamment de la culture de la pomme. Les pommeraies façonnent le
paysage autour du bourg de Vernoux-en-Gâtine, et sont
d’ailleurs facilement reconnaissables car recouvertes une bonne partie de l’année par des filets pare-gèle. La variété de pomme qui fait la fierté des locaux est la pomme clochard. Elle est de taille moyenne et se caractérise par sa forme légèrement aplatie et sa robe couleur jaune tachetée de petits points bruns. Elle est appréciée pour ses qualités gustatives et sa très bonne conservation. En Gâtine, on raconte que son nom « clochard » vient du mode de conservation qu’utilisaient les anciens, dehors, dans un coin de champ sur des fagots et de la paille.
Le Saumort prend sa source sur la commune de Scillé,
et rejoint l’Autize au hameau de la Bourse. Il s’agit
d’un bras de la Sèvre Niortaise. Sa pittoresque vallée
est creusée dans des terrains schisteux. Ce ruisseau a
compté jusqu’à dix moulins sur son cours. On peut ainsi
observer le long du parcours le Moulin à Drap, le Moulin
du Chemin et la Barelle, trois lieux-dits qui ont chacun
possédé, par le passé, un ouvrage hydraulique.
L’activité de vannerie dans ce village est due à l’implantation de gitans. Le village a abrité
jusqu’à quatre-vingts vanniers. En 1910, on fabriquait
près de 120 000 paniers. Ils étaient ensuite transportés
sur les côtes atlantiques pour les sardiniers. Au départ les
paniers étaient transportés en charrettes à boeufs, puis par
train depuis la gare de Saint-Laurs. Tous les
habitants du village travaillaient à cette activité, faisant appel à plusieurs phases de conception. Les paniers
étaient confectionnés avec du taillis de châtaignier vieux
de sept ans, coupé en novembre puis fendu à la main et trié. En février avait lieu la cuisson des brins de bois dans
des fours ressemblant à des fours à pain. Ce bois était
ensuite mis à tremper dans des bassins, les trempoirs,
pendant deux à trois mois avant que le travail s’achève
par la confection des paniers, étape réservée souvent aux femmes.
Situé entre le Beugnon et Vernoux-en-Gâtine ce moulin à vent de la fin du XVIIème a redéployé ses ailes et produit à nouveau de la farine comme il y a 300 ans. Il est composé d'une charpente de 10 tonnes, recouverte de 5200 bardeaux de châtaigniers, posée sur un chemin de roulement pour mettre les ailes au vent. On note aussi quatre meules de pierre de silex dont deux "dormantes" et deux tournantes de 800kg chacune et taillées selon la technique dite « paradis » qui écrasent le blé en un seul passage pour en faire de la mouture.
Le château du Fontenioux propriété des De Fonteniou
aux XIe et XIIe siècles, fut remplacé par une maison
forte dans le courant du XIIe siècle. En 1914 après
une vente, le château fut démoli. Le Fontenioux est
actuellement formé d’un haut corps de logis organisé sur
deux étages et un comble ainsi que de deux ensembles
de communs placés de part et d’autre du bâtiment. Le
logis est composé de trois travées, dont une double pour
la partie centrale. La toiture à croupe est constituée d’ardoise. À droite, les bâtiments reprenant
le même style architectural, sont les anciennes écuries. À
gauche, se trouvaient les logements des valets et des communs actuellement aménagés en habitations. En face du logis, de l’autre côté de la route, se trouve un bélier hydraulique. Il s’agit d’une petite construction circulaire en pierre de pays partiellement enduit, qui permettait
d’aliment le château en eau.