PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Une nature intacte, grands espaces, paysages verdoyants, des km de chemins ruraux et de charrières, cette promenade bucolique vous fera découvrir le charme discret d’une campagne bocagère typique de la Bresse. (à VTT également) - Version courte 11,5 km
Trois fermes bressanes à cheminée sarrasine à proximité du parcours.
De belles perspectives sur le mâconnais et les montagnes du Jura.
Raccourci par les Piollys, le cimetière et l'église
boucle nord : 11,7 km
boucle sud : 11,6 km
Terre
Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
Téléphone : 04 74 22 49 40
Email : accueil@bourgenbressedestinations.fr
Site web : www.bourgenbressedestinations.fr
Facebook : www.facebook.com/bourgenbressetourisme
Toute l'année.
Bourg-en-Bresse Destinations - Office de tourisme - 05/02/2024
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A la campagne
En forêt
Village à -2 km
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
En 1923, la commune de Saint-Didier comptait encore cinq fermes possédant une cheminée sarrasine : au Montet, à la Sardière, au Grand Remondange, à Grange Neuve et à Cossiat. Cette dernière, très ancienne, est la seule encore en l'état aujourd’hui.
La ferme de Cossiat est inscrite Monument Historique depuis 1925. Selon une analyse dendrochronologique (1994), la maison, ou habitation, constitue un ensemble architectural homogène daté de 1421 et des éléments des combles seraient même plus anciens ! Quant à la grange, elle fut construite en 1640 avec des remaniements de 1788-91. La mitre de la cheminée est octogonale, dans l'esprit des clochers clunisiens ; elle est percée de petites ouvertures sur deux niveaux et se termine en forme de cône.
Proche de la ferme, un fenil en pisé, typique de l'architecture locale avec notamment sa forte de toit ; il est ajouré d'ouvertures en briques en demi-lune.
La terre de Cossiat appartint à la famille Joly de Choin, dont les ""garçons"" furent gouverneurs de Bresse durant cinq générations aux XVIIe et XVIIIe siècle, et dont l'une des filles, Marie-Emilie, fut la favorite du Grand Dauphin (héritier de Louis XIV).
Un peu avant la Révolution, le domaine dont dépend la ferme de Cossiat est acheté par Louis Leviste de Montbrian, qui le cèdera à ses filles. La Terreur les ayant faites veuves et leur château détruit, elles font alors construire une maison au village de Saint-Didier, près de la ferme de Cossiat et au pied de l'église ; le tout ne formera qu'une seule propriété. C'est la raison pour laquelle le jardin de Cossiat est appelé ""cour de veuves"" et la maison le ""château des dames"".
L'héritière sera leur soeur, Madame de Vaublanc, dont le mari, Jacques-Henri Viénot de Vaublanc, est issu d'une importante famille noble originaire de Beaune. De nos jours, la ferme est toujours propriété de cette famille.
Elevage de bisons d'Amérique.
Découverte et balade avec les lamas et alpagas à Saint Didier d'Aussiat...
Après quelques conseils, partons ensemble pour une promenade tranquille. Vous conduirez les lamas et alpagas à la longe par les sentiers entre prés, bois dont une partie sur l'ancienne voie romaine reliant Bourg-en-Bresse et Mâcon.
Possibilité de pique-niquer dans le parc avec les animaux.
Prévoir des chaussures fermées et une tenue selon la météo.
Construite au XIIe siècle, cette église est unique en son genre. Elle s'apparente à une construction semblable aux maisons bressanes : plan rectangulaire, murs en croisillons de bois et remplissage de torchis. L'on y accède par une galonnière.
Longue et basse comme les anciennes fermes bressanes des alentours, sans transept ni abside apparents (nef unique), couverte de tuiles canal et éclairée par de rares fenêtres, elle ne s'en distingue que par son clocher trapu surmonté d'une courte flèche, et par sa galonnière qui abrite l'entrée. D'aspect rustique, elle n'en est pas moins charmante.
Sous la galonnière, à gauche de l'entrée, la tombre d'un curé de la paroisse (1875).
Les deux vanteaux de la porte en chêne clouté s'ouvre sur une nef pavée de tomettes d'argile. Chaire et table de communion toujours en place. Dans le choeur, la pierre tombale d'une noble dame, Anne du Moulard, ensevelie ici en 1623.
Elle s'appelait autrefois "Beauregard" et non "Broguets". La mitre de sa cheminée bressane est en briques apparentes. Dans l'environnement de la ferme subsistent le puits (dans la cour) et la mare, à l'entrée du chemin.
La ferme des Broguets n'est pas datée, mais le type des pans de bois correspondrait aux constructions du XVIe siècle.
Elle fut classée Monument historique en 1931. La façade occidentale a conservé son aspect ancien ; seule la partie sud a été modernisée.
La mitre de sa cheminée est de type polygonal à deux étages et conique au sommet ; elle est surmontée d'une croix en fer forgé.
Malgré la modernisation du bâtiment, la mitre ancienne est toujours en place. Classée Monument historique en 1930.
Elle est aujourd'hui rénovée et recouverte d'un crépi blanc mais les petites baies en brique laissant échapper la fumée sont bien en place.
La façade principale côté est a été transformée et modernisée, mais on retrouve cependant la disposition des ouvertures telle qu'à l'origine.
Restaurée en moellons, elle a gardé sa toiture bressane d’origine avec une cheminée sarrasine polygonale à trois étages et trois rangées de petites baies latérales pour laisser échapper la fumée.
Conique au sommet, elle est surmontée d'une croix en fer forgé.