Débuter le cyclotourisme

Saint-Gaudens au cœur des Pyrénées Centrales est une cité appartenant aux anciennes provinces du Comminges et du Nébouzan. La ville s'est implantée sur un plateau dominant la Garonne.
Le musée installé dans un bâtiment néo-classique à l'architecture particulière, édifié en 1876, raconte l'histoire des Pyrénées centrales, de Saint-Gaudens, de ses ressources et des hommes qui ont marqué son territoire.

L'église Notre Dame d'Aulon date du XIème siècle mais a été agrandie et aménagée tout au long du Moyen Age. Elle a été inscrite en 1926 aux Monuments historiques français.Elle dispose d'un clocher tout à fait particulier : clocher octogonal de type toulousain, il est situé au centre de l'église ce qui est assez rare dans les églises de France.Restaurée à partir du XVIIIème siècle, l'église a gardé son type roman d'époque. 

Dans le cimetière de Saint-Elix Séglan se trouve une tombe d'un soldat de la Garde Impériale napoléonienne Jean-Joseph Soubiran. Il est par la suite devenu maire de la commune. Cette tombe est gravée de deux inscriptions témoignant d'une part, de la profonde foi chrétienne qui habitait cet homme, et d'autre part, de sa ferveur bonapartiste.
Il a donc notamment servi dans la garde impériale dans les dernières années du Premier Empire puis a reçu la Légion d'Honneur ; il est enfin devenu maire de Saint-Elix-Séglan.

14 Village 31420 Cazeneuve-Montaut

Le village d’Aurignac fut une importante châtellenie au XIIIème siècle. C’est dans un but défensif que le village fut construit sur un promontoire rocheux avec ses lignes de remparts, ses tours (Horloge, Merci, Savoie) et le donjon que l’on peut apercevoir de très loin. Délimité par plusieurs enceintes, la première et plus vieille enceinte du village date des XIIème et XIIIème siècles. On y pénétrait par de grandes portes gardées, dont la porte de l’Horloge (près de l’église) en est un bel exemple encore visible.La seconde enceinte date des XVème et XVIème siècles et permet aux flâneurs d’admirer les magnifiques façades des hôtels particuliers Renaissance comme l’hôtel Carsalade ou Feraut Barège.

Véritable point culminant du village d'Aurignac, le château Comtal s’élève à 404 mètres d'altitude et le sommet de son donjon offre une vue saisissante du pays de Comminges et de la chaîne de Pyrénées. Bâti dans les années 1230 par le comte de Comminges Bernard V, il deviendra la place forte de l'une des châtellenies du comté de Comminges jusqu'au XVème siècle.Au fil des siècles, le château va progressivement tomber en ruine et être plusieurs fois restauré ; il en reste aujourd'hui le donjon, les vestiges de la grande cour, la prison et les murs d'enceinte qui témoignent de son rôle passé.

A proximité du sentier, une piscine gallo-romaine (parement en marbre) a été découverte en 1957 et date du IIIème ou IVème siècle.Elle servait d’espace de détente et était chauffée à l’aide d’un hypocauste. Il est possible de la visiter en s’adressant au propriétaire des lieux.

De ce village, se dévoile également une vue remarquable sur les Pyrénées.L’église Notre-Dame-de-l’Assomption (X, XVI et XIXème siècle) est marquée d’une plaque.

L'église de Saint Férréol de Comminges date du XIX ème siècle.A voir : - Abside romane de grès taillé.- Cuve baptismale hexagonale armoriée avec les armes de St Pastou (1319).On note la présence de la statue en bois de Saint Férréol et une croix datée de 1540.

Le Viaduc à 8 arches.Il supportait la ligne ferroviaire Toulouse-Blajan (fermée en 1949). Aujourd’hui ce viaduc surplombe le lac de la ville. Vous y trouverez une aire de pique-nique et l'été, une piscine (avec des pédalos).
Lac de pêche de jour et de nuit (selon la législation en vigueur).

Ancien arboretum de l'ONF.

Sous cet arbre, situé au carrefour de deux voies romaines, se tenait chaque dimanche une foire où l'on faisait le commerce (bas de laine, tamis, sabots, cochons,...). Lieu d'échange et de sociabilité où les gens aimaient se retrouver et se détendre, il se dresse comme seul vestige des temps passés, et ce malgré sa triste posture et son vieil âge (entre 500 et 800 ans).

En 1949, l'abbé Ajustron demande à Nicolaï Greschny, célèbre fresquiste de l'époque, de décorer l'intérieur de l'église Saint Pierre. Nicolaï Greschny utilise des couleurs minérales détrempées dans de l'eau de chaux sur un enduit frais. Il est assisté dans ce projet par Robert Thon (maçon local). Telle une bande dessinée, l'église est entièrement décorée de fresques mêlant le biblique et la vie quotidienne.

La place centrale de la ville a été dessinée à l'origine de la bastide en 1272. Au XIVème, cette place était entourée d’arceaux en pierre de taille et en bois, des angles de la place partaient des rues qui se coupaient à angle droit, les principales aboutissant au chemin de ronde. Les échoppes étaient ouvertes sous les couverts et les marchandises déposées à l'abri sur des tréteaux.

L'église de Montréjeau a certainement été construite dès la création de la bastide royale. A cette époque elle ne ressemblait sans doute pas à celle que nous connaissons aujourd'hui car l'édifice a subi de nombreuses modifications durant les siècles.Cette église a deux Saint Patrons : Saint Jean- Baptiste et Saint-Barthélémy. Elle raconte sept siècles d'histoire de la vie de cette cité avec ses soucis de sécurité, ses heures de prospérité et ses richesses sauvées de l'oubli.

Point de vue -  Boulevard des Pyrénées, 31210 MONTRÉJEAU