PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Cette balade de 7,3 km vous mène à la découverte de la commune de Lageon et de ses richesses patrimoniales et paysagères
Départ depuis le place de l'église.
Bleu
Pancarte bleue avec un randonneur
Boucle
De 2 à 3 heures
Historique
Nature (faune, flore)
Téléphone filaire : +33 5 49 64 24 24
Office de Tourisme Parthenay-Gâtine
Mél : tourisme@cc-parthenay-gatine.fr
Site web (URL) : www.osezlagatine.com
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
L’église, de style néo-roman, a été construite au XIXe siècle par l’architecte de Poitiers Alcide Boutaud, qui fut très productif dans la région. Elle s’inspire de l’ancienne église Saint-Benoît de La Boissière. De plan allongé, l’église dispose d’une nef unique de six travées voûtées
en berceau. La travée la plus occidentale, qui supporte le clocher de plan carré, accueille le portail et une tribune.
Le parcours propose de nombreux panoramas sur les vallons bocagers de Gâtine traversés par de multiples cours d’eau et ruisseaux. Vous découvrirez des bois, des sentiers ruraux et des champs entourés de haies de Gâtine propices à l’élevage. Dans ce secteur, l’élevage ovin
est très développé. Le mouton est prisé pour sa viande (notamment les jeunes agneaux au printemps), mais aussi pour sa laine qui a de très bonnes propriétés isolantes, ainsi que son lait, très rarement consommé en l’état, plutôt transformé en fromage.
Cette église est attestée dans la bulle du pape Pascal II en1113. Ancienne église paroissiale, elle est vendue en 1875 à un particulier. Elle semble dater du XIIIe siècle comme l’indiquent les arcs brisés des portails. Elle se compose d’une nef de trois travées couverte d’une charpente dont les poutres présentent un décor de rosaces et de croix. Saccagée pendant les guerres de Religion, elle est recouverte d’une charpente vers la fin du XVIIe siècle, ou début du XVIIIe siècle. Elle présente un décor intérieur
peint difficile à dater qui a justifié son inscription au titre des Monuments Historiques. Le chœur constitué de deux travées est voûté et se termine par un chevet plat éclairé à l’origine par une grande verrière en partie murée. Une litre funéraire aux armes des seigneurs de Tennessus, les
Bodets de la Fenêtre et les Chasteignier, était peinte dans le chœur.
Situé au sud-est de la commune d’Amailloux, à la limite de Lageon, il est cité pour la première fois en 1401. En 1486, il devient la propriété de Catherine de Luxembourg, veuve d’Arthur de Richemont, ancien baron de Parthenay. Siège de batailles lors des guerres de Religion, il devient en 1607 propriété des Chasteigner. Le château est la propriété de cette famille jusqu’à la Révolution. En 1793, il est condamné à la démolition
par un arrêté du Directoire des Deux-Sèvres, qui ne sera finalement pas appliqué. Entièrement construit en granit, il est un exemple parfait de petit château de la fin du Moyen Âge, dont l’enceinte fortifiée cernée de douves se développe autour d’une tour-résidence. Il présente tous les éléments défensifs caractéristiques d’un château médiéval avec son pont-levis à flèches, ses hourds et ses mâchicoulis. Il est inscrit comme Monument Historique.
Dans le centre bourg, à proximité de la mairie, se dresse le monument à la mémoire des résistants des arrondissements de Parthenay et de Bressuire morts dans les camps nazis. Réalisé en granite gris de Gâtine d’aprèsles plans de l’architecte niortais Burcier, et par les tailleurs
de pierre de la Chapelle-Saint-Laurent, Rosset et Bouchet, il a été inauguré le 26 septembre 1948. Parmi les 45 noms gravés, y figurent ceux de six cultivateurs et du maître d’école de la commune, arrêtés après les parachutages d’armes des 20 et 21 juin 1943 près de la ferme du Melier. Le monument est constitué d’un arc abritant une urne en pierre. La partie supérieure est décorée de la croix de Lorraine et porte
les inscriptions « Aux déportés résistants morts pour la France, Arrondissement de Parthenay, Arrondissement de Bressuire ». Il s’agit d’un des principaux monuments témoignant de la Résistance.