Débuter le cyclotourisme

Traverser la D936 (route de Nay) pour rejoindre la
place de l’église. Prendre à droite le Chemin dous
Marrous que l’on remonte jusqu’au bout (en laissant
à droite le chemin las Bignes). Au panneau directionnel, s’engager à gauche sur le chemin rural de dous Marrous. Il longe le mur enserrant les dépendances de l’ancien château seigneurial.
Au bout de 100m, prendre à gauche un chemin plus étroit en contrebas, en bordure d’un grand pré. Une fois franchie une chicane, il le contourne par le haut (soyez vigilant : présence possible de bétail). Après une deuxième chicane suivie d’un portillon, remonter le sentier à travers champ jusqu’à atteindre une crête et le chemin Sansans (deuxième portillon).

Une seigneurie locale est mentionnée dans un acte de 1484.Occupant les collines au nord-est du village, elle passa entre plusieurs mains jusqu’à appartenir, avant la Révolution française, au marquis de Saint-Chamans. Ce dernier s’étant exilé en Angleterre,
elle fut saisie en 1794 et vendue comme Bien National. Son château fut totalement démantelé par l’acquéreur, un maître maçon local. Un édit communal imposa alors à chaque chef de famille du village d’insérer au moins un de ses éléments dans sa
propre maison «en signe de solidarité avec la Révolution». Des vestiges que l’on peut retrouver, tel un jeu de piste, en flânant dans la bastide !
Le château que l’on aperçoit à flanc de colline à l’ouest du village a une histoire toute différente : Jean-Baptiste de Bitaubé, un cadet, le construisit vers 1775-80 après avoir fait fortune dans le négoce à Cadix, il ne pas inquiété à la Révolution.

Profiter du joli panorama, notamment sur les contreforts pyrénéens puis se diriger, à plat, vers le nord. Le sentier bifurque rapidement vers la gauche et traverse de part en part un petit bois.
À la sortie de ce dernier, grimper à droite la pente
herbeuse en restant en lisière du bois. Franchir un
troisième portillon. Le chemin remonte tranquillement jusqu’au quartier Barbet. Nous sommes au point culminant du circuit. Le GPS indique 414 m d’altitude. Suivre la petite route vers le nord.
Au croisement, bifurquer à gauche sur le chemin Montoulieu que l’on redescend dans son intégralité.

Le château que l’on aperçoit à flanc de colline à l’ouest du village a une histoire toute différente : Jean-Baptiste de Bitaubé, un cadet, le construisit vers 1775-80 après avoir fait fortune dans le négoce à Cadix, il ne fut pas inquiété à la Révolution. Le château, juché sur un épaulement dominant le bourg de Rébénacq, est bien représentatif de ces grosses demeures béarnaises, très sobres extérieurement, mais non dépourvues d'un souci de qualité au niveau du décor extérieur. Deux anciennes écuries encadrent la façade ouest et délimitent une cour, prolongée par un ancien jardin d'agrément clos de murs. L'escalier d'accès au jardin est orné d'une clef de voûte de provenance inconnue. La façade est est bordée d'une grande terrasse dominant l'emplacement d'un second jardin d'agrément probablement plus récent.

Depuis les crêtes, on distingue les premiers contreforts des Pyrénées. A l'Est, on peut observer les massifs du Rey à l'est, tandis qu'à l'Ouest se trouve le massif de Lazerque. Ces deux derniers culminent entre 1300 et 1500m. Ce secteur offre également un très beau point de vue sur le piémont et la plaine, vers le Nord. Un panorama à couper le souffle et facile d'accès.

Aux dernières maisons (belle vue sur la bastide), prendre en contrebas à droite le chemin rural du même nom. Attention ! Sur sa seconde portion, il est un peu chaotique et peut s’avérer très humide voire boueux en période de pluie intense.
Tout en bas, après la ferme, s’engager à gauche sur la route de Bosdarros en direction du point de
départ. Elle longe agréablement la rive droite du Néez.