PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
« Partez découvrir la cité médiévale de Guérande en passant par les marais salants et la Baule.
Durant votre parcours vous circulerez sur des pistes cyclables tracées et signalées.
La boucle vous fera passer par les marais salants et la Vélodysée. »
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à gauche et séparée de la route. Sens de circulation : dans les deux sens pour les cyclistes.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à gauche et séparée de la route. Sens de circulation : dans les deux sens pour les cyclistes.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Elle se trouve à droite.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Sens de circulation : dans les deux sens pour les cyclistes.
Le début ou la fin de la piste cyclable. Sens de circulation : dans les deux sens pour les cyclistes.
La porte Saint-Michel est l’entrée principale de la cité. Cette dernière est emblématique parce qu’elle a été témoin de sa propre puissance au temps du Moyen Âge. Au cours de son histoire, elle a connu plusieurs usages et est devenue un symbole de Guérande avec ses deux tours imposantes.
La porte a rempli un bon nombre de rôles à travers l’histoire. Datée du milieu du XVe siècle, elle est d’abord une résidence appartenant au capitaine de ville, en d’autres termes le représentant du duc de Bretagne dans la cité. Ce sont ensuite les gouverneurs qui l’occupent jusqu’en 1532. Le duché et la couronne de France redeviennent amis et le capitaine est nommé gouverneur.
De 1790 à 1815, la prise se situe dans la porte qui devient alors, de 1928 à 1954, le siège de la municipalité et accueille un musée d’art et de traditions populaires.
La porte Vannetaise est considérée comme le plus ancien vestige de l’enceinte urbaine bâtie en 1343 par Jean de Montfort, un prétendant au duché de Bretagne.
Liée à la rue qui porte son nom, murée pendant plusieurs siècles et rouverte en 1778 ; suite à la demande et aux frais du chevalier de Sécillon qui a possédé un jardin attenant à la porte.
Le Faubourg Saint-Anne fait face à la porte et est né avec la création de la gare, construite avec l’arrivée du chemin de fer en 1879.
La porte Bizienne s’ouvre à l’ouest de l’enceinte urbaine, met en communication directe la rue Bizienne et le faubourg du même nom.
En 1542, Mathurin Petiteau, receveur ordinaire du roi à Guérande, est sommé de faire « portes et pont-levis » à la porte de « Bizienne tirant ver Jacobins ». Cette construction de plan quadrangulaire résulte sans doute de deux phases architecturales. La porte primitive conserve encore les deux trous de loge de la barre qui a permis de bloquer les vantaux.
Les ponts-levis mentionnés dans les archives ont disparu. Un arrêté municipal signale le 15 novembre 1819 qu’à la porte Bizienne, la « voûte, principalement est crevée » et qu’il « s’en détache de temps à autre des pierres et qu’une, de ces jours derniers, a failli écraser une femme ». Le maire de Guérande ordonne donc que la voûte en pierre et « ses massifs supérieurs » soient démolis, que « les déchirures survenues par suite de la démolition » soient « proprement reprises » et que la façade extérieure soit conservée.
En 1853 le conseil municipal, afin de faciliter la circulation, fait élargir le passage de la porte Bizienne et hausser la hauteur sous voûte, l’ouvrage devant être dans le style des vieilles murailles.
La porte de Saillé est située au sud des remparts de Guérande et elle n’a eu aucun rôle militaire. Elle est apparue dans des textes datant de 1500 à 150, citée avec le « boulevard » qui l’accompagne.
Autrefois la porte avait un pont-levis qui enjambait un fossé maintenant comblé.
Le tablier ferme l’entrée en s’encastrant dans les feuillures rectangulaires ménagées autour de la porte et est relevé par un système de flèches formant contrepoids. On peut remarquer l’existence en partie haute de la façade d’une petite niche qui abrite aujourd’hui une statuette de la Vierge. La porte de Saillé est toutefois un peu différente des autres car elle est constituée d’une simple ouverture. En réalité, elle n'est qu’une « porte d’apparat ».
C’est ce que nous a appris Ludovic Billon, dans son ouvrage Guérande, de 1850 – 1950. D’après l’écrivain, l’architecture de la porte, avec ses formes angulaires et rectilignes, prouve qu’elle n’est pas « adaptée aux progrès de l’artillerie ». L’explication est simple : quand elle est construite, la cité médiévale n’a pas grand-chose à craindre. Les chances qu’elle soit assiégée sont peu élevées.