Débuter le cyclotourisme

Laisser la voiture sur le parking situé à l'arrière de l'église.
A l'angle de la grande maison bourgeoise, prendre la route de Loumenade.
A 250m à droite dans la prairie se trouvent les vestiges d'un tumulus probablement d'origine néolithique connu sous le nom de
la "Motte du Castéra".
Traverser l'intersection puis prendre à 200m à gauche la passe empierrée du Château.
Marcher 200m puis prendre à droite le passage de la pompe sur 250m jusqu'à l'intersection.
Prendre à gauche sur 150m le chemin du Désert puis à gauche la rue Jean de l'Ouille sur 150m.
Prendre à droite la rue de long Régat puis marcher tout droit 925m et emprunter la passe communale du Vigneau.
Traverser l'intersection avec la D101 E3 (route de Grayan), prendre tout droit la passe de la Cousteyre jusqu'au bout sur
1675 mètres.
Prendre à droite le long de la D1E4, route de Saint Vivien puis marcher sur 300m.
Traverser la D1E4 et prendre à gauche la passe communale sur 850m puis prendre à gauche sur 300m jusqu’à la route des Cabireaux. Marcher le long de la route sur 625m et prendre à droite la passe des Prés du Moine sur 550m.
Continuer sur cette passe en prenant à gauche sur 1km jusqu'à la passe Castillonnaise, route du port de Talais à Saint Vivien.
Prendre à gauche sur 450m et marcher tout droit jusqu'au port en longeant les mattes sur 2000m environ.

L’homme habite depuis toujours sur l’île qu’était par le passé le village de Talais. Non loin du centre bourg, à l’entrée ouest de la commune, on peut apercevoir des levées de terres. Ces mottes constituaient les bases d’un monument peut-être à caractère votif et sacré et sinon d’habitation.
La présence non loin de là de pointes de lances en silex comme de haches de bronze, témoigne de l’occupation humaine de ce site, remontant au Néolithique, puis a vu son repeuplement se poursuivre jusqu’à des périodes plus récentes. Actuellement le site, propriété privée, n’est ni mis en valeur ni même signalé… Il est intéressant de regarder les vues satellites de ce sites faisant apparaitre un vaste champ de traces de constructions autour des vestiges actuels.

Rebâtie au XIXème siècle, sur les ruines d’une ancienne construction romane probablement du XIIème , cette église vouée à St Martin a fait l’objet
d’une belle restauration extérieure et des peintures du choeur.

Arrivés au port de Talais, traverser ce dernier par la gauche pour reprendre la piste cyclable sur 800m en direction de la D1E4.
Au port, en saison, une pause pique-nique peut-être faite (restauration à la guinguette). Le port est desservi par une piste cyclable conduisant au marais ostréicole des Baluards ainsi qu’à la digue longeant l’estuaire.
Construit par les pêcheurs pour exploiter un ancien gisement d’huîtres portugaises, ce port connût par le passé, une forte activité que les années 1970 virent décroître et s’éteindre.
L’aménagement des rives du chenal d’accès à l’estuaire ainsi que la rénovation des cabanes permettent d’agrémenter ce site ouvert aux visiteurs. Aux beaux jours, il est possible de s’y restaurer et pourquoi pas d’y déguster des huîtres du producteur.

L’année 2014 a vu l’activité ostréicole interdite jusqu’alors, reprendre vie le long de l’estuaire.
La qualité des eaux autorise désormais l’affinage
d’huîtres dans le marais en vue de la vente aux particuliers. Ce site dispose également d’une zone de loisirs ayant pour dénominateur commun l’amour de la nature ; ainsi la pêche, l’observation
des oiseaux marins tels les courlis, pluviers, chevaliers et bécasseaux divers.... En outre une zone de pique-nique permet de manger sur place au milieu d’un environnement calme.
Un carrelet est à la disposition des visiteurs et permet de pêcher principalement des mules ou mulets et peut se louer en Mairie.

Au marais du Baluard, un point d’observation y a été aménagé. Cependant le chemin pédestre n’emprunte pas la piste !
Traverser la D1E4 puis poursuivre la piste cyclable sur 1000m.
Prendre à gauche la route sur 100m jusqu’à l’intersection.
Traverser l’intersection et reprendre la route du centre bourg par le passage de la pompe comme à l’aller sur 1000m jusqu’au parking.

Sur le chemin du retour autour de vous les mattes.
Ces terres de céréaliculture se situent en dessous du niveau des plus hautes marées.
C’est pourquoi l’entretien des digues est capital pour leur préservation.
Ainsi ces terres émergées au XVIIème siècle grâce aux techniques des ingénieurs hollandais sollicités, sont gérées par un syndicat de propriétaires dont une des missions primordiales est de veiller au bon fonctionnement du réseau hydraulique.
Ce syndicat a vu ses statuts déposés sur ordonnance royale au XIXème siècle.