Débuter le cyclotourisme

Belley, capitale historique et religieuse du Bugey . Evêché depuis le VI siècle a marqué de son empreinte religieuse l'ensemble du Bas-Bugey: cathédrale, églises, chapelles....
Belley était l'un des bourgs les plus importants de la région à l'époque gallo-romaine, puisque la ville bénéficiait d'une position de carrefour sur la route reliant Lyon à Genève.
De récentes fouilles ont d'ailleurs permis de mettre au jour un vaste ensemble thermal.
L'emblème de la ville est la louve, l'étymologie de Belley se rapportant à Bellone, déesse romaine de la guerre, représentée par cet animal.
A admirer : la louve en bronze de la Grande Rue, sculptée par Colette Sonzogni.
1077 : le Bugey est cédé par le St Empire Romain Germanique à la Maison de Savoie.
Après le traité de Lyon de 1601, marquant le rattachement du Bugey à la France, Belley devient siège du baillage et est rattaché administrativement à la province de Bourgogne.
A admirer : la cour intérieure de l'Office de tourisme, ancien siège du baillage.

La cathédrale St Jean Baptiste :
Classée monument historique, la Cathédrale St Jean-Baptiste de Belley, de style néogothique, a été construite sur l'emplacement de la cathédrale du XIIe s., dont il ne reste que des traces sur le portail nord. Elle date pour la plus grande partie du XIXe s.

Le Palais épiscopal et le parc Jean-Pierre Camus :
Classé monument historique depuis 1932, l'ancien évêché du XVIIIe siècle fut racheté par la Ville en 1978 et abrite aujourd'hui la Bibliothèque municipale, les locaux de la Société Savante Le Bugey, et sert de salle d'exposition et de réception.

A découvrir : Le parc, entièrement réhabilité en 2010 par la Ville de Belley pour en faire un lieu de détente et de promenade.

Les cours intérieures:
De nombreuses cours intérieures du XVe siècle jalonnent la Grande Rue.
Découvrez-les lors des visites organisées par l'Office de tourisme, et notamment
la cour de la maison natale de Jean-Anthelme Brillat-Savarin, célèbre gastronome, auteur du traité de science culinaire " La physiologie du goût ".

Virieu-le-Grand, ancienne seigneurie, conserve, au coeur du quartier historique de la rue du Montet, plusieurs demeures classées, les ruines de l'ancien château érigé par les comtes de Savoie au XIe s ainsi qu'un église du XIIe s.
Virieu-le-Grand, terre de vignobles sous les Allobroges, prit une certaine importance après la conquête romaine grâce à ses sources et à sa situation au carrefour de plusieurs voies de circulation. De nombreuses sépultures burgondes ont été découvertes le long de la route de Lyon.

Au XIe s., Virieu passa sous la domination de la Maison de Savoie et le comte Amédée II y fit ériger le château en haut du village.Dévasté par un incendie en 1726, il ne fut jamais reconstruit. La statue de la vierge a été érigée en 1855 en présence de l'évêque de Belley.

Au Moyen-Âge, Virieu était renommé pour ses tanneries et ses cordonniers.

En 1601, le traité de Lyon incorpora la seigneurie de Virieu dans le royaume de France. Louis XIII érigea la baronnie de Virieu-le-Grand en marquisat du Valromey, en remerciement des services rendus par Honoré d'Urfé.
Honoré d'Urfé, seigneur de Virieu-le-Grand, comte de Chateauneuf et marquis du Valromey, est l'auteur du premier roman de langue française, "L'Astrée".
La fontaine sur la place, ornée de son buste, fut inaugurée en 1908.

Aux XVIIe et XVIIIe s., toute une partie du village fut détruite par des incendies.

En 1856, l'ouverture de la voie ferrée Paris-Genève et les usines à chaux du XXe s. transformèrent la physionomie du village.

L'église Saint-Romain aurait été bâtie vers 1150.
Détruite partiellement à la Révolution, son clocher fut réparé en 1813. La sacristie date de 1828 et l'abside de 1845. Elle possède un maître autel en bois du XVIIIe s., un tabernacle de style Louis XIV et un bénitier monolithe provenant de la chapelle Saint Etienne.

Le quartier historique de Virieu-le-Grand (rue du Montet) :

La Maison Saint-Pierre : la Tour des Prost a été construite vers 1370 pour défendre le passge sur la rivière et la route menant à Thézillieu. Propriété au XIVe s. de la famille Prost, elle devint maison forte et fief en 1650. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1935.

On retrouve dans cette rue du Montet, plusieurs demeures historiques :
- la maison Callet, construite au XVIe s. par Pierre Mugnier, camérier du Duc de Savoie,
- la maison Todeschini, du XVe s., ancienne résidence des seigneurs de Longecombe jusqu'en 1747,
- la maison Revel, ancienne maison des Mermet des Grièges et la Tour de Croz. Derrière la maison se trouve l'emplacement de la première halle du marché de Virieu.
- la place de la Mutualité : on y trouvait autrefois une coopérative de production de beurre et de gruyère. C'est dans l'ancien four banal, le seul restant des trois que comptait le village, que sont cuits les salés et les tartes de la fête du four.

Route d'Hauteville se trouvent l'ancien temple protestant du village ainsi que quelques vestiges de l'église Saint-Etienne, démantelée à la Révolution.

Le lac de Virieu propose une vaste plage, des jeux pour enfants et de nombreux espaces de pique-nique à l'ombre des arbres. La baignade est surveillée en juillet et août.
La baignade est surveillée du 1 juillet au 31 août de 12h30 à 18h30.

Pour se restaurer, un food truck sera présent aux abords du lac du 7 mai au 30 septembre :
- juin, juillet à août : tous les jours de 10h à 22h
- mai et septembre : tous les jours de 10h à 17h
Contact : cedric.holzer1@aliceadsl.fr / 06 77 46 40 79

Les chiens sont interdits dans la zone de baignade.
La pratique du camping sauvage et du bivouac, de jour comme de nuit, est strictement interdite. Le pique nique est toléré dans le respect de l'environnement. Les feux de camps et barbecues sont strictement prohibés.