Débuter le cyclotourisme

En rénovation pour le moment - Cette loge, située à Châlons -en Champagne n’est pas comme les autres loges produites par "Architecture en Champagne". Elle marque à la fois le point de départ et le point final de chacune des éditions « Architecture & Champagne » : ainsi, elle laisse une trace durable des ateliers qui ne se déroulent qu’en été, et elle expose annuellement les réalisations des étudiants de l’année passée. Sa conception s’inspire directement de la symbolique du champagne : le socle en bois fait de planches alignées rappelle les rangées de vignes et l’organisation des parcelles, les arceaux tout en pupitres de bois soulignent la méthode de vinification champenoise.

Cette loge aux multiples éléments réguliers et répétitifs vient s’installer sur le toit d’une loge existante semi-enterrée, offrant assises, repos et cadrage sur le paysage alentour. Ce cube fait de multiples facettes identiques a été évidé pour créer la vue sur le ciel et les oiseaux, sur la vue du paysage ou pour accueillir le mobilier ou l’entrée grâce aux éléments de réemploi comme un ancien plancher, des douelles de tonneaux ou de lattes de pupitres de chêne pour les bouteilles de champagne.

Sur ce terrain très en pente, la loge est positionnée sur une grande terrasse accessible du haut permettant de profiter à plusieurs du paysage et de réunions au cœur des vignes. S’installant au-dessus de la terrasse, des portiques métalliques issus du réemploi viennent soutenir la toiture faite à partir d’une roue de pressoir recouverte de planches de bois brutes récupérées, disposées comme des tuiles sur une charpente vrillée.

Créée à partir de nombreux tonneaux issus de l’exploitation familiale, cette loge, fournit un espace protégé des regards mais donnant vue à 360 degrés, dont la vue principale sur les vignes s’ouvre comme une scène prête à accueillir les événements œnotouristiques du vigneron. Cette loge s’inspire notamment du centre culturel Tjibaou de Renzo Piano en Nouvelle-Calédonie.

Située en hauteur à l’entrée du village, la parcelle accueillant la loge donne à la fois sur les vignes tout autour, les toits du village en contre-bas et le grand paysage lointain. La loge cadre cette vue magnifique, à toutes ces échelles, tout en accueillant des espaces de repos, d’assises et de bar pour les dégustations, faits par les évidements de ce cadre rempli d’éléments de réemploi de bois, de craie…

A partir de troncs d’arbres bruts fournis par le vigneron, cette loge répond aux mots du programme comme audace et légèreté en créant ce nuage de bois en lévitation, laissant la vue vers le ciel et créant un signal élégant dans les vignes accueillant les dégustations de champagne.

Dominant la hauteur du coteau, la loge regarde vers un magnifique panoramique face à une tournière qui se poursuit en chemin serpentant jusqu’au village en contrebas. La loge devient la symbolique de l’aboutissement des vendanges, comme un couronnement au-dessus des vignes : dernière parcelle à récolter pour les propriétaires à chaque saison, cette vigne est le lieu de dégustation d’huitres le dernier matin des vendanges. Issue d’une histoire familiale, elle représente aussi les générations de vignerons qui se sont succédées et qui se succéderont encore dans ce lieu. Après de longues recherches sur le système constructif le plus adéquat pour permettre une grande ouverture sur le paysage, une architecture d’ossature bois composée uniquement de chevrons a été choisie. Constituée de jours et de pleins, moisée, elle vient se développer du plancher jusqu’au centre par lequel l’entrée se fait. Des jambes de force disposées sur toute la longueur contreventent l’ensemble, tiennent la toiture et dessinent la forme sculpturale ouverte sur l’horizon, référence aux charpentes des vignes. Du bois de palettes et des paniers mannequins sont recyclés en mobiliers et chemins dessinés dans le plancher de chevrons.

La Marronnière est un lieu-dit dont l’origine reste inconnue. S’agit-il d’un marronnier planté ici auparavant, ou d’un lieu où les sudistes viennent marronner ? C’est en tout cas, là où passe un chemin de randonnée et où un beau noyer projette son ombre sur l’herbe. En progressant sur le sentier, une silhouette de maison se dessine au pied de l’arbre. C’est la loge de la Marronnière. Le passant découvre le contraste entre deux paysages dégagés : d’un côté, tout près, les vignes et de l’autre, en contre-bas, les coteaux du Sézannais plantés de vignobles et de vergers. La loge est un lieu de recueil destiné aussi bien aux randonneurs qu’aux locaux. Elle offre une multitude de possibilités pour s’allonger ou s’asseoir à l’abri du soleil. A l’intérieur, quelques marches permettent de prendre de la hauteur sur l’étendue des vignes, et de découvrir un hameau qui se cachait au loin. Une niche dissimulée protège des regards et des intempéries. En s’y allongeant, une faille lumineuse se dévoile et baigne le flâneur dans une atmosphère intime.

Un demi-foudre, des poutres en chêne et des morceaux de grès constituent le stock de matériel récupéré et les premiers éléments de conception. Dès le début, les premières esquisses tournent autour de l’œuf, du cocon et de la sphère, directement inspirés des amphores en terre cuite utilisées pour vinifier une partie du champagne. Dans le projet final, on vient s’assoir dans ce très grand tonneau renversé, qui s’ouvre vers le grand paysage et dirige la vue vers les vignes. Dans ce cocon, on s’installe à deux dans une ambiance calfeutrée et intime, l’esprit « cabane » demandé par les commanditaires. Pour accueillir plus de monde, la terrasse prolonge l’espace du foudre. Elle est encadrée d’une série de portiques reliés entre eux par des entretoises issues d’anciennes poutres en chêne, créant un formidable jeu de lumière. L’implantation de la loge n’est pas laissée au hasard : située entre l’orée du bois et les vignes, la construction surplombe les vignes rectilignes ; sa posture décollée du sol permet de voir, sans être vu, le paysage en mouvement.

Entre ondes dorées et étendues vertes, le chemin montant à travers vignes fait découvrir au loin, après le pressoir, la loge située à flanc de coteaux au pied d’une large étendue verte, rythmée par la trame du vignoble. Arrivés dans la loge, ils s’immergent dans les vignes, admirant le relief se déployant devant eux dans une architecture simple, aérienne et épurée, idée initiale du projet, qui apporte une pointe d’élégance. La loge est constituée de trois plans glissants, guidant le regard sur le domaine viticole : un plancher, un toit et un mur. Une structure faite de quatre portiques aux poutres inversées, retient les caissons constituant les plans. Le plan vertical, signal dans le paysage, est entièrement rouge. Il magnifie la loge par ses jeux de lumière, créés par les lames de pupitres en chêne, peints avec une recette naturelle.

En rénovation actuellement- Installée entre les champs agricoles et en aval des coteaux de vignes, la loge TOTEM marque une verticalité dans le paysage horizontal. Cette verticalité revisite la typologie traditionnelle des loges en Champagne. Au croisement des chemins, la loge devient un signal à l’entrée du village de Bouzy et propose un temps d’arrêt permettant d’admirer le panorama en bas des coteaux... Par sa forme circulaire, la loge se protège du rond-point d’une part et offre une vue panoramique d’autre part sur les vignes. Côté Nord, les paniers mannequins forment à l’extérieur une enceinte protégeant la loge des nuisances sonores et permettant l’installation de signalétiques ; côté Sud, ils servent d’assises ou d’étagères à l’intérieur. Assemblés en quinconce, ils créent un rythme à la façade. Le réemploi du panier mannequin et des couvercles de pressoirs, réinterprétation de la loge traditionnelle, témoigne de l’histoire de la culture de la vigne et de la mémoire du lieu.

Tout part du territoire, de ceux qui l’habitent et qui le façonnent. Inspiré par le lieu-dit «La Loge Pinard», le collectif de vignerons de Moussy a confié aux étudiant(e)s quatre cuves pour la conception de cette loge. Une fois découpées, elles révèlent leur intérieur, formant quatre salons intimes ouverts sur la vallée. Ces bulles métalliques répondent à la loge-table de 2017 toute proche. La loge pinard offre sièges, bancs, abris à ses visiteurs et promeneurs. En les déconstruisant et en les disposant sur le coteau, ces cuves créent un dedans dehors qui les expose comme des sculptures. Assis dans une cuve comme dans un salon à ciel ouvert, on admire des vues toutes différentes tout en se laissant porter par des paysages de contemplation.

La forêt vient en toile de fond tracer une ligne horizontale répondant à la sinuosité de la Marne en bas de la vallée. La loge est un clin d’œil aux activités passées du village autrefois tournées vers la pêche. Une ouverture sinueuse comme l’eau de la rivière vient découper un volume simple posé au cœur des vignes. La façade principale est constituée de douelles en chêne liées entre elles par de cordes, s’accrochant à une structure en portique calée sur la trame des vignes. La course du soleil tout au long de la journée vient ainsi dessiner des jeux d’ombre donnant sur un bar et des bancs à l’intérieur, et protégeant le visiteur de la chaleur.

Au cœur du Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims, sur la commune de Trépail, le sentier de découverte des loges de vigne nous emmène tout au long des rangs de vignes à la découverte des loges. Ces petits bâtiments dispersés dans les parcelles servaient d’abris aux vignerons durant les longues journées de travail. Intégrée au sentier, cette loge répond à plusieurs attentes : point d’observation du paysage, elle est surélevée, semblant flotter au-dessus des vignes; elle entre en résonnance avec les loges environnantes, sa forme rappelant celle des loges anciennes; elle est un hommage au travail du vigneron par ses matériaux (pupitres et palettes...). Elle crée un jeu d’ombres et de lumières, permettant le repos ou la contemplation... elle pourra accueillir des promeneurs, des visiteurs pour profiter du paysage dans son ombre douce ou des groupes pour des repas conviviaux et des dégustations de Champagne.

Pour découvrir la loge, il faut suivre L’Huis, l’un des nombreux hameaux de Le Breuil, arpenter le village, passer par les ruelles et tout d’un coup, découvrir les coteaux viticoles d’un côté et la couronne verdoyante de la rivière, de l’autre côté. La parcelle se situe sur un plateau qui domine la rivière du Surmelin et offre une vue plongeante sur l’extrémité de la Vallée de la Marne. Des ardoises, matériaux fournis par le vigneron, constituent le toit de la loge et lui donnent une forme de coquillage émergeant des vignes. Elle jaillit du sol en écailles et courbes savamment dessinées pour accueillir les visiteurs.

La beauté des lieux et la vue panoramique exceptionnelle ont inspiré la conception de la loge : un périmètre de paysages si grand que l’œil seul ne peut choisir ce qu’il veut voir. Le loge est située en contrebas de la terrasse de l’Hôtel Royal Champagne. Le parti pris architectural est une extrapolation de la notion de toiture, avec une esthétique forte, inspirée de la forme géométrique du paraboloïde hyperbolique. Combinant le désir d’abri et les enjeux de cadrage dans le paysage, cette toiture sculpturale de déploie en plusieurs facettes, jouant avec la lumière. Elle est agrémentée de bancs légers et dessinés pour réceptions et autres dégustations.

A Moussy, depuis plusieurs années déjà, les vignerons du village ont compris que « l’union faisait la force » et que c’est ensemble qu’ils pouvaient porter l’identité de leur village et de leur Champagne. La loge-table est notre réponse à la demande de treize d’entre eux : un espace de convivialité, de générosité et de partage, situé sur un point haut qui domine le village, les vignes et le grand paysage. Adossée à la forêt, cette loge ouverte, d’un genre nouveau, donne à voir l’horizon et cadre la vue. Une structure en portique, très régulière, permet de porter les bancs et la table et de supporter une treille de vigne. Elle scande la perception longitudinale du paysage. La table, par sa grande linéarité et l’orientation des lames de bois, évoque un mouvement, un élan vers la vallée, accentué par la perspective et le léger porte-à-faux dans le vide.

Dans un terrain de 10m2, au cœur d’une pente à 30%, s’implante la loge « Peigne ». Elle fait face à la Marne, s’ouvre sur les trois types de cépages du Champagne et propose un enchaînement de vues. Elle s’inscrit dans le paysage, épouse la pente tandis qu’un corridor perpendiculaire à la descente permet au public d’accéder à quatre espaces plus restreints. Trois assises y sont prévues. La première propose un cadrage panoramique pour observer le paysage dans son ensemble (Marne, église, village...), les autres orientent le regard vers les vignes qui finissent par nous entourer de tous côtés.

La demande des vignerons portait sur la reconstruction d’une loge permettant de s’abriter ou se restaurer pendant les vendanges, d’accueillir également des clients pour une dégustation au cœur des vignes. L’élément le plus marquant du site est la vue impressionnante sur la vallée, un paysage visible à plus de 30 kilomètres. C’est ce panorama qui détermina l’intention du projet dont le but était d’offrir cette vue d’exception depuis l’intérieur de la loge. Cette nouvelle réalisation est basée sur le rythme des vignes et du mur de l’ancienne loge pour réaliser une structure en bois répondant aux attentes des vignerons. La volonté d’ouverture sur le paysage se traduit aussi en toiture grâce à des jeux d’ombre et de lumière réalisés en matériaux de récupération. La toiture accueillera sur une partie une vigne permettant à la loge de se fondre dans le paysage.

Le projet "Architecture de Champagne" paraît comme une évidence: un lit épousant la pente, protégé par les vignes et où on peut déguster le Champagne sous un ciel plein d’étoiles. Cette loge propose aux voyageurs un moment de détente insolite !

Vanault-le-Châtel est situé dans les coteaux Vitryats. Après une ascension au cœur des vignes, s’ouvre un paysage caractéristique du champenois, riche d’histoires et de poésie. Point de repère dans le site, la loge scintille le jour avec sa structure blanche, éclatant comme la craie du Champenois, et elle s’illumine la nuit. Ancrée dans ce territoire singulier, elle oriente, désoriente, invite à la contemplation et offre un repère pour lire et comprendre le paysage ainsi mis en scène. Entièrement composée de portes et de fenêtres de récupération, la loge dévoile de multiples facettes. Les fenêtres cadrent des éléments singuliers, elles dessinent des tableaux dans un paysage qui change au fil du temps et au gré des saisons. Cet ensemble de fenêtres, de matériaux d’origines différentes compose une loge unique, un bijou au cœur des vignes qui ouvre le regard sur le terroir Champenois, son passé et son histoire à venir.

Historiquement, le remuage de bouteilles de champagne s’effectuait à la main, minutieusement. Depuis les années 1970, la Gyropalette est apparue et cette grosse caisse de métal, contenant jusqu’à 500 bouteilles, est souvent visible dans les cours des vignerons. Plusieurs de ces boîtes métalliques ont été rassemblées, montées et empilées de manière à former une tour de garde, érigée comme une sculpture, sur un site en creux, ente des vignobles. La structure peut sembler sévère, mais elle est garnie d’éléments typiques de la Champagne, ceps de vignes, bouteilles, pierres, tout en maintenant une transparence avec le paysage.

La loge se situe à Urville, dans le département de l’Aube. Le site dispose de vues intéressantes sur différents paysages : les vignes, les champs, les pâtures, la forêt. L’intérêt de cadrer ces paysages nous est apparu comme un enjeu pour cette loge du XXIe siècle. Dans une démarche de réemploi à la manière des loges d’autrefois, le choix a été fait d’utiliser les pupitres déclassés, une ressource importante mise à disposition sur le site. Le projet se présente tel un monolithe perforé qui s’ouvre sur les paysages de Champagne. Utilisée par le vigneron pour l’accueil de ses clients au plus près des vieux cépages de pinot noir, la loge peut également être une halte pour les visiteurs de passage.

Le nom de la loge est « trente-sept pour cent », comme la forte pente sur laquelle elle s’ouvre, si caractéristique des Riceys. Dans cette petite cabane, la lumière s’infiltre à travers les trous des pupitres de façade. À l’intérieur, dans une petite boite sombre dans laquelle on pénètre par une porte étroite prévue pour le seul passage du corps, on peut s’asseoir à l’abri des regards. On déguste alors une coupe du Champagne, puis on s’installe sur la terrasse pour contempler la vue. Entourée des pentes sur lesquelles s’accrochent les vignes, la structure s’élance vers le ciel, guidant le regard.