Débuter le cyclotourisme

Nous vous invitons à stationner ici et de débuter la découverte du village.
Du parking, remonter légèrement la "Rue du Port"' jusqu'au rond point, puis traverser pour rejoindre l'église face à vous

Les fondements de cette église de la fin du XIIe consacrée à Saint Thomas, patron des architectes et des carriers, a fait suite à une première église paroissiale sise à Bel Air, consacrée à Saint André, patron de la
Bourgogne. Remaniée ou reconstruite au XIXe, elle devint Saint Hugues après la création du pèlerinage dédié à notre saint local.

Contourner l'église, passer à côté du carrefour pour rejoindre la "rue de la sable". Remonter cette dernière sur la gauche puis à droite et encore à droite pour redescendre légèrement et rejoindre "le chemin des écoliers".
Remonter "la rue de la Forge" et enchainer sur quelques mètres sur "la rue des remparts".

À dater de la fin du XIIe. Dite porte canal, elle est un des restes des fortifications du village médiéval, dont elle était la principale porte.

A "la porte de la ville", prendre la montée à gauche pour rejoindre "la Chapelle St Hugues" et le "dolium".

Après la création du pèlerinage à Saint Hugues, l’abbé Carre se consacra à la construction de la chapelle pour honorer l’enfant du pays, Saint Hugues, évêque de Grenoble (1053-1132). Inaugurée en 1896, d’inspiration
néogothique, il s’agit d’un des seuls bâtis construit sans molasse.

Baptisé aussi citerne, c’est un modèle parfait du travail de la molasse effectué entre le IVe et le Haut Moyen Âge. Cet ouvrage maçonné par un « ciment de tuilons » pourrait être un silo à grains, ou un contenant d’huile
et même plus probablement de vin.

En bas de "la Rue du Château" (ne pas prendre l'impasse à droite), continuer face à vous

A l'intersection prendre le chemin à droite en direction de la source et des maisons

Cette source a été associée à la cécité qui touche Saint Hugues en fin de vie. Elle devient alors le lieu du pèlerinage portant son nom, confirmant ainsi la croyance séculaire des « violonistes aveugles » qui auraient recouvrés la vue en ce lieu.

Faire demi tour pour revenir sur vos pas, et rejoindre les maisons troglodytiques. Suivez le sentier qui passent devant et faire une boucle pour revenir vers "la Montée de Bel Air"

Une dizaine de maisons troglodytes demeurent en l’état, ce hameau en est le fleuron. Par le passé, elles devaient être plus nombreuses, ce qui pourrait expliquer la petitesse du centre ancien et la dénomination « Châteauneuf, le village aux 100 troglodytes ».

Ici, si vous souhaitez faire un parcours un peu plus long (entre 45' à 1h30 de plus) et avoir de beaux points de vue, prenez à droite pour rejoindre "la Butte du Chatelard". A gauche vous trouverez une intersection vous invitant à suivre le sentier botanique. Suivez ce parcours.

Une vingtaine d’hectares de vide compose le sous-sol du village, notamment la partie Est. Trois niveaux de carrières dont le plus important s’ouvre sur la route départementale longeant l’Isère. Ces carrières
peuvent être souterraines au levant du bourg ou à ciel ouvert dans le coteau du Châtelard.

Du XVIIe très rare, il est le témoignage d’un bâti important que les villageois avaient baptisé le Château. Ses piliers en molasse et sa toiture en font un élément architectural singulier. Ce «château» a abrité la famille
Chancel dont un des membres fut compagnon de Garibaldi, fédérateur de l’Italie

Ils ornent le versant nord de cette butte molassique où l’extraction de la molasse aurait débuté à l’époque romaine. Classée Natura 2000, cette dune continentale de molasse et de sable est remarquable par sa végétation, elle se découvre à partir du sentier botanique.

Statue de la Vierge signée par le sculpteur Duilio Donzelli et érigée en 1947 afin d’exaucer le vœu formulé en 1944 par Monseigneur Camille Pic, évêque du diocèse de Valence : « les paroisses épargnées par la guerre
feront ériger une statue de la Vierge visible par tous ».