PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Une promenade sous le signe des roses du Bellegardois, entre nature et patrimoine, histoire et botanique, vieilles pierres et jardinage ... Les résumés ainsi que les textes des pupitres ont été écrits par Anne-Marie Royer-Pantin et les aquarelles des pupitres ont été réalisés par Siobhan Royer.
Commune de Bellegarde
direction@bellegarde45.fr
02 38 90 10 03
www.bellegarde-45.fr/
Information : Office de Tourisme Gâtinais Sud
ot.lorris@comcomcfg.fr
Tél. 02 38 94 81 42
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Parking et départ Cour d'Antin (cour du château). Tournez-vous face au bâtiment de la Mairie, prenez à gauche en direction des cuisines pupitre "Côté cuisines" (1). Continuez jusqu'au donjon et le contourner par la gauche, pupitre "La Marquise et les roses" (2). Sur votre droite la roseraie, pupitre "La Rose en fête" (3).
De l’autre côté de la grille d’accès à la cour vous pouvez voir le pavillon jumeau de celui que vous avez devant vous. Nommé pavillon de la Salamandre en raison de la sculpture qui orne l’entrée, ce bâtiment abrite aujourd’hui la mairie.
La présence d’une salamandre, symbole de François Ier, sur un édifice érigé entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle peut sembler incongrue. Cette pierre sculptée est en réalité antérieure et daterait du XVIe siècle. Très certainement retrouvée dans le donjon lors de sa réhabilitation par le duc, ce dernier décide de la conserver et de l’apposer sur ce nouveau bâtiment.
Au rez-de-chaussée se trouve la salle des mariages, ancien salon de compagnie du duc d’Antin. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à l’accueil de la mairie l’autorisation de visiter ce lieu. Vous y découvrirez des boiseries classées au titre des Monuments Historiques en 1917. Les décors que vous pourrez y voir : coquilles, feuilles d’acanthe, palmettes ou encore arc et glaive, sont caractéristiques du style Louis XIV ou style rocaille. Vous pourrez également distinguer au sommet du miroir situé entre les deux fenêtres le blason d’Adrien Jules Gauthier de Bésigny, marquis de Bellegarde de 1753 à 1776, qui est aujourd’hui le blason de la ville.
Le goût de la Rose au Grand Siècle
Les immenses cuisines du début du XVIIIe siècle conservent le souvenir des brillantes réceptions du duc d'Antin, où le parfum des roses s'ajoutait aux raffinements de la table.
Après le château continuez tout droit "Allée du château" et prendre la deuxième à droite l'Allée du parc jusqu'à l'avenue du 21 août 1944. Si vous voulez vous pouvez continuer l'allée du château jusqu'au pupitre "Savoir-faire et transmission" (4) et ensuite revenir sur vos pas.
Dans le prolongement de la mairie se trouvent les cuisines. Ces dernières, après avoir été achetées et transformées en lieu d’habitation au XIXe siècle, ont été acquises et rénovées par la mairie au début des années 2000. Elles servent aujourd’hui de lieu d’exposition.
Ce bâtiment abrite deux spacieuses cheminées où l’on trouve au fond de chacune une taque, pièce de métal permettant d’emmagasiner et de renvoyer la chaleur du feu vers le centre du foyer. Sur celle de droite figure le blason du duc d’Antin, tandis que sur celle de gauche se trouve celui de Roger II de St-Lary, duc de Bellegarde.
Un four à pain est également présent, il se trouve à l’intérieur de la cheminée de gauche.
Enfin, sous la dernière fenêtre un évier en pierre du XVIIIe siècle est toujours en place.
Prenez à gauche, traversez la D2160 pour rejoindre en face la Rue Orléanaise, continuez cette rue sur votre gauche. Continuez tout droit en laissant la rue des Pervenches sur votre droite.
Cette tour ronde fait déjà partie du château au XVIe siècle. Il s’agirait à l’origine d’un colombier, comme l’attestait la plaque, aujourd’hui disparue, qui ornait la façade et portait l’inscription latine signifiant « Ici se trouvait un colombier ». Les textes nous prouvent qu’un colombier était bien présent sur le domaine au moment où le duc d’Antin l’acquiert et qu’il se trouvait à proximité des douves.
En 1776 ce bâtiment a été entièrement réaménagé en lieu d’habitation, par Gaultier de Bésigny, pour y loger l’intendant du château autrefois appelé « capitaine ».
Prenez le chemin sur votre droite "Sentier des Abeilles", pupitre "Les abeilles et les roses" (5). Continuez ce sentier jusqu'à la rue de la République, pupitre "Eglantine et Rose de France" (6).
Une tour carrée nommée pavillon de la Surintendance. Son nom serait une référence à la charge de Surintendance des Bâtiments du Roi que le duc occupa de 1708 à sa mort en 1736.
Ce pavillon est rattaché à la tour Capitaine et aux cuisines par le biais d’un bâtiment plus bas, dont la fonction initiale nous échappe pour le moment.
Traversez la rue et continuez sur le sentier des abeilles jusqu'à la D544. Prenez à gauche en direction de Quiers, jusqu'à la mairie où vous verrez le pupitre "Un village fleuri de roses" (7).
Construit en pierres par Nicolas Braque, grand Argentier de Charles V qui viendra inaugurer en 1376 le bâtiment, une tour de briques lui sera adjointe plus de 200 ans plus tard par Jacques de L'Hospital. Cette dernière renfermait en son sommet une chambre forte.
Au carrefour avec le restaurant, si vous continuez tout droit vous verrez le pupitre "Des saveurs et des parfums" (8), revenez sur vos pas ensuite et prenez la rue de l'Aunoy qui passe devant le restaurant.
Secrets d'histoire et parfums de légende
L'image de la célèbre favorite du Roi-Soleil, Madame de Montespan, qui adorait les jardins, les fleurs et les parfums, plane encore sur les roseraies de Bellegarde, au pied de l'antique donjon.
Au lieu-dit l'Aunoy suivez le chemin en face jusqu'à la rivière la Bezonde, prenez à droite et continuez ce sentier, jusqu'à la rue de l'Eglise. Vous pourrez voir sur votre route le pupitre "Entre rivière et roseraies" (9).
Bals des roses, comices et foires aux rosiers
Fierté des rosiéristes du Bellegardois, la rose s'inscrit depuis longtemps dans le calendrier des fêtes de la cité qui propose aux amateurs de roses des rendez-vous à ne pas manquer.
Traversez, pupitre "L'église Saint-Pierre-ès-Liens" (10), ensuite prenez à gauche et ensuite première à droite Chemin de Jobert. Suivez ce chemin jusqu'à la rue du Plessis.
Traversez la rue, contiunuez un peu sur votre droite et prendre la rue des Charmilles tout de suite à votre gauche
Prenez à gauche le sentier des hibiscus, jusqu'à la rue des Rosiers. Continuez la rue et prendre le chemin à gauche direction le Jardin à thèmes jusqu'à la rue de la Mairie. Dans le jardin pupitre "De vignes en roses" (11). A la sortie du jardin, prenez à gauche et ensuite deuxième à gauche Rue de la Briqueterie Zurflub.
Ces imposantes granges qui vous font face mesurent 70 mètres de long par 12 mètres de large, pour une hauteur d’environ 18 mètres de haut. Destinées à l’époque au stockage des récoltes et du matériel agricole, ce bâtiment aujourd’hui communal accueille notamment des événements culturels et de loisirs.
Longtemps considérées comme un aménagement de Jacques de L’Hospital au XVIe siècle, un contrat de construction daté de 1720 pour « la construction à neuf d’une grange faisant partie de la nouvelle bassecour du château de Bellegarde », pose question sur la datation.
Comme tous les édifices que vous venez de voir et que vous allez voir, les granges sont faites en briques. La prédominance de ce matériau de construction confère à l’ensemble une belle unité architecturale. Son emploi n’est pas anodin. En effet, la riche terre argileuse du Bellegardois en fait une matière première de choix pour la création de briques et de tuiles. Ce qui explique la présence de plusieurs briqueteries et tuileries dans les alentours auxquelles les seigneurs de Bellegarde font appel pour construire et rénover leur domaine.
Un dernier coup d’œil au bâtiment vous permettra de voir que ses trois grandes portes principales ont été restaurées en 2018 pour leur redonner tout leur faste d’antan.
Au croisement restez sur votre gauche rue des Erables. A la route de Paris pupitre "Au berceau des roses" (12) prenez à droite, puis à gauche Rue du four à plâtre. Au bout de la rue prenez à droite chemin du vieux moulin jusqu'à l'avenue du Maréchal Leclerc.
La muse, le poète et le sculpteur
Symbole de la beauté, du renouveau et de l'amour, la rose inspire depuis toujours les artistes et les poètes, comme le sculpteur bellegardois Charles Desvergnes, Grand prix de Rome en 1889.
Traversez l'avenue et en face sur votre droite prenez la promenade du château qui passe derrière la maison de la santé et les bâtiments de la communauté de communes.
Bellegarde et la passion des roses
Des générations de rosiéristes se sont succédé depuis plus de 120 ans en pays bellegardois et y ont développé une filière horticole d'excellence, symbolisée par le beau rosier Prestige de Bellegarde.
Vous arrivez à la glacière pupitre "La glacière du château" (13), prenez à droite et continuez jusqu'au presbytère, pupitre "Le Prieuré autrefois" (14). Suivez le chemin qui passe entre l'église et le presbytère jusqu'à l'entrée de l'église pupitre "L'église de Bellegarde" (15).
Du côté des communs du château
Les roses qui fleurissent les belles granges rappellent les roses cultivées dans les parterres du jardin des L'Hospital à la fin de la Renaissance.
Après l'église, prenez à gauche et suivez le chemin qui longe l'avenue de Mme de Montespan. Traversez la rue au passage piéton et prenez la première à droite.
Le charme tout simple des roses sauvages
En ce pays d'entre Gâtinais et Forêt, deux rosiers sauvages poussent spontanément, l'églantier et la Rose de France qui sont à l'origine d'innombrables variétés de rosiers cultivés.
Vous passez devant le pupitre "Les fermes du Château" (16). Continuez cette route vous verrez les pupitres "Au temps du duc d'Antin" (17) et "De briques et de roses" (18)
Promenades au Jardin à thèmes
Un jardin à histoire, planté de vignes et de centaines de rosiers des producteurs locaux, qui rappelle la longue tradition viticole et horticole de Quiers-sur-Bezonde.
Prenez à gauche et entrez dans la roseraie, pupitre "Une belle histoire" (19), faites le tour de roseraie et retournez dans la cour d'Antin, pupitre "Célébrations de la Rose" (20).
La belle histoire des rosiéristes du Bellegardois
C'est à la fin du XIXe siècle qu'à commencé l'histoire des roses du Bellegardois, une belle aventure humaine, riche de savoir-faire et de passion qui se transmettent de génération en génération.
Ce jardin permet au public de découvrir ces spécificités tel que : les rosiers, les briques, la vigne et le label 4 fleurs.
Une grande allée traverse le jardin obliquement, sur le haut du terrain la vigne est mise en valeur autour d’un amphithéâtre de verdure auréolé de mini potagers. Au centre des arbres fruitiers sont plantés, une roseraie parfumée composée de rosiers “label rouge” qui feront l’objet de concours nationaux dans la lignée des manifestations déjà existantes en France.
Cette réalisation vise à mettre en valeur nos rosiéristes producteurs locaux.
Téléchargez l’application KWYS (Know What You See) et passez près de 10 nichoirs répartis dans le jardin. Vous découvrirez l’histoire de la rose, le label rouge, la vigne, la taille du rosier…
Entre histoire et douceur de vivre
Village de vignerons puis d'horticulteurs, Quiers-sur-Bezonde, dont les origines remontent à l'époque gallo-romaine, est resté un petit bourg rural où il fait bon vivre.
Ces fermes ont très certainement été construites au XVIe siècle, par Jacques de L’Hospital. Lorsque le duc d’Antin arrive à Bellegarde, elles semblent être en très bon état tout comme le reste des bâtiments de la basse-cour. De menus travaux sont entrepris en 1693, avant une grande campagne de restauration à partir de 1697. Les textes des travaux nous permettent d’en apprendre plus sur les bâtiments des communs, sans pour autant nous donner leur emplacement précis. Cependant, on peut supposer que se trouvaient dans les fermes ou à proximité la « vacherie », les pressoirs, les granges, la menuiserie, le « charbonnier » ou encore la « lavanderie ».
L'art des jardins à la française
Un somptueux parc à la française, sur le modèle des réalisations du célèbre André Le Nôtre, entourait autrefois le château, avec ses délicats parterres de broderie.
Des poules et des bouquets de roses
Les trois bâtiments des fermes, qui nous sont parvenus dans leur architecture d'origine avec leurs élégants parements de briques, rappellent la très ancienne vocation agricole de Bellegarde.
Notre-Dame des roses
L'église de Bellegarde, dont la construction remonte au XIe et XIIe siècles avec son admirable façade romane, est dédiée à la Vierge Marie dont le culte est étroitement lié à la rose.
Entre les roses et les lys
L'élégant logis du prieur de Bellegarde, construit à la fin du XVe siècle, était autrefois entouré de divers communs et d'un grand jardin dont la fleur-reine était la rose.
Du sorbet à la rose aux roses de la Fête-Dieu
La mystérieuse glacière du château, qui a traversé les siècles, lève le voile sur ses usages et ses secrets, au temps du duc d'Antin et de ses réceptions fastueuses.