PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Rois de France, chevaliers, cardinaux, tous les puissants du monde sont passés par Laon : histoire d'amour cachées, jeux de pouvoir, liaisons dangereuses, le paradis peut parfois devenir un véritable enfer, et vous le savez bien, les histoires d'amour finissent mal, en général, comme dit la chanson...
Alors laissez-vous guider par ces deux voix - celle de l'ange, celle du démon - et partez sur les pas des love stories célèbres à Laon !
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Saillants, les portails de la cathédrale, non ? L'impression grandiose est renforcée par la taille du parvis, assez réduit, ce qui fait que l'on se trouve comme projeté au pied de Notre-Dame !
Et en plus ici, portail de droite qui représente le Jugement Dernier, thème repris par de nombreux édifices gothiques (que ce soit à Paris, Chartres ou Bourges).
Au fait, levez les yeux et admirez les deux gargouilles en façade : eh oui, il s'agit bien d'un hippopotame et d'un rhinocéros, vous ne rêvez pas. Par contre, ils ne datent pas du Moyen Age mais ont été ajoutés au XIXe...
Récemment restaurées, les façades et toitures de cette cour furent édifiées entre les XIVe et XVIIIe siècles. Une hôtellerie résultant d’un regroupement de maisons est attestée en 1626, date à laquelle fut construite la remarquable galerie en bois qui desservait les chambres à l’étage, au-dessus des écuries.
Bienvenue dans l'une des ruelles médiévales les plus typiques de Laon !
Voici la résidence des anciens évêques de Laon à l'époque médiévale, désormais transformée (depuis 1811) en palais de justice de la ville.
De par sa nature, vous ne pourrez accéder à l'intérieur du bâtiment de nos jours - sachez néanmoins que ses deux remarquables chapelles se visitent d'ordinaire lors des Journées du Patrimoine - mais allez jeter un œil sur le très beau cadran solaire qui orne un mur de la cour intérieure, et en vous retournant, méditez sur les gargouilles des sept péchés capitaux qui jaillissent de la cathédrale attenante !
Accoudé au rempart nord après avoir quitté la place Aubry, portez votre regard vers la plaine sur votre droite; là-bas à l'horizon vous apercevez la forêt de Samoussy (village située à une douzaine de kilomètres).
Lieu de résidence des rois carolingiens, on raconte que c'est dans cette contrée que Bertrade et Pépin conçurent le futur Charlemagne, mais écoutez plutôt le commentaire...
La citadelle fut bâtie entre 1595 et 1598 sur ordre d’Henri IV suite au siège qu’il fit en 1594 de la ville ligueuse : pour ce faire, deux quartiers entiers, soit entre 2 et 300 maisons, deux églises ainsi que les halles de Laon furent entièrement rasés ! Remarquez d'ailleurs sa porte d'accès et ses deux bastions : ils sont tournés vers la ville, comme pour la tenir en respect...
Et cette porte, décorée aux armes du roi et porteuse d'une dédicace ("Construite par Henri le Grand en l’année 1595, a été rétablie et parfaite par Louis Philippe 1er en l’année 1835"), fut dotée en 1847 d’un pont-levis de type Poncelet.
On dit que ses plans furent critiqués par Vauban en personne qui aurait même déclaré qu’il
aurait fallu pendre son ingénieur au créneau !
Bien adossé à l'arbre, le regard filant vers l'horizon, vous apercevez vers le bas de la ville une imposante forêt... Le "Central Park" local ? Oui c'est un peu ça, Laon ayant effectivement la chance d'abriter en son cœur un vaste espace composé de champs, coteaux et forêts, bucolique non ? Ouvrez l'œil, vous y verrez peut-être un chevreuil passer...
Une des plus belles vues sur la Porte d'Ardon, l'une des trois portes qui nous soit parvenue de l'époque médiévale (il y en avait 14 alors !). On l'appelle aussi Porte Royée, car les convois royaux l'empruntaient pour se rendre au palais. On dit aussi que Roland (oui, celui de Roncevaux) et Henri IV l'utilisèrent, et c'est également par ici qu'une escouade du 355e Régiment d'Infanterie passera en début d'après-midi un 13 octobre 1918 pour libérer la ville occupée...
Admirez l'élévation à quatre niveaux, typique de l'architecture gothique : grandes arcades, puis la tribune, le triforium et enfin les fenêtres hautes. Et cette clarté !