PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Autant dire de suite que l’itinéraire proposé nécessite une pleine préparation physique ou un vélo à assistance électrique du dernier cri. Cinq cols à passer, 1465 m de dénivelé le tout sur 55 km pour boucler une boucle de haute volée. Libéré des contraintes physiques et assuré d’une autonomie adaptée, le « e-cycliste » peut profiter pleinement des paysages traversés sur des routes peu fréquentées et folkloriques à souhait. Au détour d’un virage, un petit troupeau de trois cent brebis peut faire mettre pieds à terre sous le regard décomplexé de quelques Blondes d’Aquitaine. Ces obstacles naturels demandent de la prudence mais procurent un vaste sentiment de liberté et font tout le charme et l’intérêt de ce circuit à pratiquer sans hésiter. Un détour par un « cayolar » après le col de Soudet est l’occasion de ramener un bout « d’Ossau Iraty » ou de discuter tout simplement avec un berger.
Boucle
Point alimentation (épicerie, restauration)
Point d'eau
Point d'eau
Sanitaires
Nature (faune, flore)
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
L’itinéraire suit les flancs du pic d’Issarbe sur un profil propice à l’économie d’énergie. La vue est ici magistrale jusqu’au discret col de Lataillade (1425 m). Mais le meilleur reste à venir avec 4 km de descente de pur bonheur. Rien de technique ni de violent mais des courbes légères avec en toile de fond la verdoyante vallée de Sainte-Engrâce et le minéral massif du pic d’Anie. La route s’enfonce et rejoint une vaste zone boisée au niveau du col de Susscous. Il est temps de faire appel à nouveau à l’assistance et suivre à gauche la D113 en direction de La Pierre St Martin.
A partir du col du Soudet, de nombreuses cabanes de bergers sont disséminées dans le lapiaz. Occupées tout l’été et destinées à la fabrication de fromages de brebis, elles sont appelées « cujala » en béarnais et « cayolar » en basque. Il est possible d’y acheter le fameux « Ossau Iraty ».
La vallée de Barétous est la patrie de deux célèbres mousquetaires du roi, Aramis et Porthos. Ce dernier, dont la vie fut romancée par Alexandre Dumas, vécut dans le château de Lanne. Athos quant à lui est né non loin d’Oloron Sainte-Marie. Seul D’Artagnan n’était pas béarnais.