Débuter le cyclotourisme

Vous êtes ici devant l'ancien hôtel particulier qui a été offert en cadeau de mariage à la famille Desurmont ! Édifié en 1819, c'est un exemple type de la maison de fabricant du début du XIXe siècle: c'est à la fois un lieu de production (et/ou espace de stockage) et de résidence. Si vous observez bien la façade, vous verrez les figures féminines et les têtes de méduse. Aujourd'hui, c'est l'Office de Tourisme qui a la chance d'être abrité dans cette belle demeure. Poussez la porte et vous serez étonnés par la richesse de la décoration intérieure des anciens salons. Nous serons ravies de vous donner plein d'infos et de conseils pour découvrir Tourcoing et la métropole lilloise ! N'hésitez pas à jeter un oeil dans le bureau de droite (qui était celui où Mr Desurmont accueillait ses clients) avec son étonnant plafond en ombrelle et sa cheminée en marbre blanc. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Il en impose cet immeuble ! Réalisé en 1930-32 dans la perspective d’une nouvelle avenue débouchant sur la gare, cet immense vaisseau abrite une galerie commerçante et des appartements de standing. Notez la très belle polychromie de briques, de béton et de céramique émaillée typique de la période Art déco.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / En 1952, l’architecte Charles Vollery réalise pour les frères Servais deux maisons jumelles le long de la rue Faidherbe. Ces demeures marquent l’entrée de leur propriété et de leur entreprise, une robinetterie familiale, dont les entrepôts, encore en fonctionnement aujourd’hui, donnent sur la rue de Chanzy. Construit après-guerre, leur style architectural s’inspire d’une villa devenue très connue dans la région : la Villa Cavrois. (30-32 rue Faidherbe). AILLEURS / La Villa Cavrois à Croix (Nord-Pas de Calais)Conçue entre 1929 et 1932 par l’architecte Robert Mallet Stevens, l’édifice est aujourd’hui classé Monument Historique. Mal aimée dans le quartier du fait de son architecture jugée trop moderne pour l’époque, la Villa a failli disparaitre et a été sauvée grâce à un collectif de passionnés dans les années 1990.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour d'Europe]ICI / Construite dans les années 1930 dans le cadre des travaux du quartier de la Gare, la Résidence des Arcades est dotée d’un linaire d’arcades couvertes de plus de 150 m de long. Entrées des logements et commerces s’y succèdent et accompagnent les piétons entre la gare et le centre-ville historique dans une ambiance Art Déco chaleureuse. (1 avenue Dron) AILLEURS / Italie : les arcades de Turin Ville anciennement industrielle du Nord de l’Italie, Turin a de nombreux points communs avec Tourcoing : outre son architecture de brique, elle bénéficie aussi d’une météo changeante qui, au fil des siècles, a conduit à la création de nombreuses arcades le long des grandes avenues de la Ville. Regorgeant de commerces et de cafés, ces galeries permettent de profiter de la ville au maximum quel que soit le temps.

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Directement inspirée par des réalisations de l’architecte belge Paul Hankar, cette maison art nouveau a été réalisée en 1906 par Charles Bourgeois pour Monsieur Samyn-Permandt. L'étage d'habitation surmontait alors les locaux à usage professionnels. La structure uilise métal et béton et reste géométrique dans la distribution des fenêtres. La fantaisie s'invite dans les mosaïques florales qui colorent l'ensemble.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour d'Europe]ICI / Réalisé par l’architecte Charles Bourgeois en 1906, cette maison était celle de M. Samyn-Permandt, un industriel local. Sa façade Art Nouveau reflète l’inspiration des demeures de l’architecte Paul Hankar, un des piliers de ce mouvement en Belgique, et est caractérisée par l’éclectisme et la polychromie créés à partir des différents matériaux (métal, briques et pierres naturelles). (102 rue Carnot)AILLEURS / Belgique : l’Hôtel Ciamberlani à Bruxelles En 1897, Paul Hankar conçoit une maison de maître d’exception à Ixelles, dans la banlieue chic de Bruxelles pour le peintre Albert Ciamberlani. L’originalité de la façade est en rupture avec la tradition classique de l’époque. La villa abrite aujourd’hui l’ambassade d’Argentine. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]L'ancien bureau des Postes et Télécommunications a été construit en 1935 par l'architecte Delannoy. Transformé dans les années 2000 en un ensemble de logements de standing, il marie son élégance Art Déco ( pan coupé, briques jaunes et orangées, porte en fer forgé, couronnement du pignon) à une discrète touche architecturale contemporaine créée par une vaste terrasse filante et son attique qui viennent couronner l’édifice.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour d'Europe]ICI / Construite dans les années 1930 dans un style Art Déco, l’ancienne poste de Tourcoing fait écho à la Résidence des Arcades située juste en face. Suite au déménagement de ses activités postales, le bâtiment est transformé dans les années 2000 en une résidence de 59 appartements atypiques, à deux pas de la gare de Tourcoing. AILLEURS / Pays-Bas : l’ancienne poste de Maastricht Même position à un angle de rue, même lignes architecturales, l’ancien bâtiment des « Post e Telegraaf » néerlandais, construit en 1915, est un proche grand cousin de l’ancienne poste tourquennoise. Il témoigne de la libre circulation des influences artistiques d’un pays à un autre. Transformée en 2013 par l’architecte Wiel Arets, l’ancien bureau de poste accueille aujourd’hui une quinzaine d’apparts-hôtel de standing. 

L’Institut du monde arabe - Tourcoing œuvre à la promotion, à la diffusion et à la compréhension des cultures du monde arabe en programmant expositions, conférences, spectacles vivants. Du 3 avril au 20 juillet 2021 : "Mon ami n’est pas d’ici" Cette exposition réunit les travaux d’une dizaine de photographes actifs dans les pays du Maghreb et en Egypte, qui interrogent la présence de populations issues d’Afrique subsaharienne dans les pays où ils résident.Conditions tarifaires : 3 € / 2 € 

Le MUba Eugène Leroy, musée des Beaux-Arts de Tourcoing, fait dialoguer par des vis-à-vis stylistiques et thématiques ses collections d’art ancien, d’art moderne et d’art contemporain. Du 16 avril au 16 août 2021 : "Figuration et abstraction. Une collection du XVIIe siècle à nos jours" Le MUba Eugène Leroy fête ses 10 ans ! Pour l’occasion, les œuvres majeures de la collection, du XVIIe siècle à nos jours, sont réunies et questionnent les notions de figuration et d’abstraction. Au sein d’un parcours chronologique et thématique, de Rembrandt à Xavier Noiret-Thomé, de Camille Claudel à Eugène Leroy, la modernité artistique se révèle aux visiteurs sous toutes ses formes et ses couleurs.Conditions tarifaires : 5,50 € / 3 € / gratuit pour les Tourquennois et le 1er dimanche du mois

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Cette ancienne filature de laine est sans doute l’un des plus beaux exemples de « châteaux de l’industrie ». L’édifice, construit en 1866 par la société Van den Berghe-Marescaux, comme en témoigne les deux lettres V et M sur le mur de l’enceinte, devient la propriété de la société Van den Berghe-Desurmont en 1898. Celle-ci en profite pour se spécialiser dans la production de laine peignée et de laine à tricoter. L’usine cesse toute activité en 1980 et différents projets de réhabilitation voient le jour. C’est finalement une université, l’IUT B-Lille 3 qui s’y installe en 1995. Composée pour le gros-œuvre de brique et de pierre de taille, la bâtisse, sur un étage, est surmontée par un toit à longs pans et un donjon. C'est une très belle illustration d'implantation industrielle en cœur d'îlot. 
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / A la fin du 19e siècle, Tourcoing connait une formidable expansion industrielle et de nombreuses usines voient le jour. Surnommés « Châteaux de l’Industrie », leur architecture s’inspire de celle des châteaux, médiévaux ou Renaissance, comme pour l’ancienne filature de laine Van de Berghe–Marescaux transformée en université dans les années 1990.AILLEURS / La Cité de Carcassonne Au 19e siècle, l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc restaure la cité médiévale et donne à cet ensemble architectural situé le long de la rivière Aude, sa grandiose silhouette actuelle en dotant ses tours de toitures d’ardoises et de tuiles. La Cité est classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1997. 

Ce monument en impose! À la fois par son aspect magistral et la symbolique qu'il représente. "La victoire appelle les héros tombés face à l'ennemi et les conduit à la gloire et à l'immortalité", c'est ainsi que le sculpteur Lucien Brasseur qualifie son œuvre réalisée entre 1924 et 1931 et qui rend hommage aux 177 civils et 2531 soldats tourquennois tués pendant la Grande Guerre. Pour la petite anecdote, le sculpteur a donné les traits de son épouse à la "victoire ailée" et s'est lui même représenté parmi les valeureux combattants. Cet impressionnant édifice a été labellisé monument remarquable du XXe siècle. 

Pourquoi cette maison s'appelle-t-elle la maison du collectionneur ? Son propriétaire inital, Ernest Desurmont, industriel du textile et artiste peintre était un collectionneur invétéré ! La porte d'entrée vient de la prison de l'ancien Hôtel de Ville, certains bas-reliefs en bois de l'église Saint-Christophe et les statues, marbres, colonnes,... proviennent de châteaux ou d'églises. Construite en 1911 par l’architecte Jean-Baptiste Maillard, cette maison éclectique se distingue par son bow-window et son intérieur très hétéroclite.

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Il aura fallu pas moins de 46 ans pour construire ce magnifique Hôtel de Ville (de 1866 à 1912 pour les derniers détails intérieurs). L'édifice est imposant autant par le décor architectural de sa façade que par sa décoration intérieure. Si il est ouvert, n'hésitez pas à y entrer et à admirer le hall intérieur. Levez les yeux et observez les angelots qui tiennent dans leurs mains des candélabres, témoignages des restes de l'éclairage au gaz. Les galeries et les balcons sont inspirés du palais Farnèse à Rome ! Ce bâtiment de style Eclectique, époque Napoléon III, évoque la puissance industrielle de la ville et le Classicisme gréco-romain.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / Construit entre 1885 et 1912 par les architectes Charles Maillard et Louis Le Blan, le nouvel Hôtel de Ville montre la prospérité de la ville industrielle et l’ambition des édiles. C’est un imposant palais, de style napoléonien, autour duquel est réaménagé un nouveau quartier. Au-dessus de l’horloge, le blason de Tourcoing est surmonté d’une Victoire entourée de deux sculptures, symboles de l’agriculture et de l’industrie.AILLEURS / L’Opéra Garnier, place de l’Opéra à Paris Réalisé entre 1861 à 1874 par le jeune architecte Charles Garnier, premier prix de Rome, à la demande de l’Empereur Napoléon III, l’Opéra devient le modèle ultramoderne du style Second Empire pour tous les architectes de la fin du siècle. Ainsi, la rotonde d’entrée de l’Hôtel de ville de Tourcoing est largement inspirée du Pavillon de l’Empereur sur l’aile Est de l’Opéra. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Elle est tellement imposante et élégante que la majorité des visiteurs l'appelle "cathédrale" ! L'église Saint-Christophe domine le centre ville du haut de ses 87 mètres. Elle a été construite entre les XIIIe et XIXe siècles et figure parmi les plus beaux édifices Néo-gothiques de la région. Mais savez-vous qu'elle abrite le 4e plus grand carillon de France ? Ses 62 cloches égrennent différentes mélodies tous les 1/4 d'heure. Les plus courageux feront l'ascension des 200 marches du clocher pour visiter le musée du carillon.
[Circuit Ici c'est l'ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / L’église Saint Christophe commence son histoire vers le 8e siècle et connait de très nombreuses transformations au fil du temps. Elle doit sa silhouette actuelle, de style néo-gothique, à l’architecte Louis Croïn qui, à la fin du 19e siècle, surélève son clocher et sa flèche et reconstruit son beffroi. Pour l’agrandissement de sa sacristie, en 1892, il s’inspire de l’architecture de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. AILLEURS / La sacristie de la cathédrale Notre-Dame de Paris Reconstruite entre 1845 et 1849 par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la sacristie de la célèbre cathédrale abrite le Trésor de celle-ci qui contient notamment des reliques de la Sainte Couronne et de la chemise de Saint-Louis. La sacristie a été épargnée par l’incendie de 2019 et son précieux contenu mis à l’abri dans les réserves du Louvre. 

Jackie et David vous accueillent dans une véritable brûlerie avec sa flambante machine à torréfier et de douces effluves de café. Le salon cosy design vous attend pour une agréable pause thé ou café, sans oublier une épicerie fine délicieusement achalandée en douceurs sucrées.

Construite en 1712 par un maître d'œuvre inconnu, cette maison, dite des 4 saisons, fut une des premières à avoir été reconstruite après l’incendie de 1711 qui a ravagé la Grand Place. Vous avez deviné pourquoi elle porte ce nom ? Observez la façade ! Des sculptures en haut relief présentent 4 putti (personnages ou angelots nus) dans 4 scènes symbolisant chacune des 4 saisons : Le printemps : un enfant qui cueille des fleurs. L'été : une femme qui moissonne le blé. L'automne : un petit Bacchus dans les vignes. L'hiver : des arbres dépouillés.La ruelle des Madrilles donnant sur la Grand Place fait partie intégrante de l'histoire de la commune et peut même prétendre à exister au sein de la grande Histoire de France. C'est en partie grâce à cette étroite ruelle que la République Française remporta l'importante victoire de la Bataille de Tourcoing de 1794, mentionnée sur l'Arc de Triomphe à Paris. C'est aujourd'hui une impasse. 

Le Chamalo est une cantine de quartier très conviviale et surtout un lieu atypique vivant et chaleureux. Elsa et Vivien vous y proposent une restauration de qualité (tarte, soupe, hot dogs,...) avec une bonne dose de bonne humeur. Le lieu est agrémenté d'un espace de jeux pour les enfants. N'hésitez pas à vous y arrêter pour un déjeuner, un goûter ou un brunch le dimanche. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Ce bâtiment de style néo-flamand, construit entre 1903 et 1906, possède un esthétisme indéniable avec un mariage remarquable de la pierre et de la brique. Son beffroi d'angle et sa position centrale induisent souvent en erreur le visiteur sur sa fonction, le beffroi étant généralement associé aux Hôtels de Ville. Il s'agit d'ailleurs de la 1ère chambre de commerce du Nord a être pourvue d'un beffroi, illustration d'une industrie et d'un commerce florissants. 
[Circuit Ici c'est l'ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / Au début du 20e siècle, l’essor des activités industrielles et commerciales de la ville exige la construction d’une nouvelle Chambre de Commerce. Un vaste édifice est élevé (1909-1910) selon les plans de l’architecte d’origine tourquennoise Charles Planckaert. La richesse du décor sculpté de la façade, l’adjonction d’un beffroi et d’un carillon participent à l’ennoblissement de l’édifice, pendant du nouvel Hôtel de ville. Classé Monument Historique depuis 2019, le bâtiment est aujourd’hui en attente de nouveaux usages. AILLEURS / La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille (Nord-Pas de Calais) La Chambre de Commerce est pour ainsi dire la sœur jumelle de celle de Tourcoing ! Réalisée, après celle de Tourcoing, par Louis Marie Cordonnier (1909-1920), elle a été classée Monument Historique en 2016. Elle abrite aujourd’hui des boutiques de luxe au rez-de-chaussée et des espaces de co-working aux étages. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Cette maison est un cadeau ! Et oui, elle fut offerte à Jules Watteeuw,dit "le Broutteux" par ses amis tourquennois qui la financèrent en organisant une cavalcade par souscription. Historien, auteur de pasquilles, de chansons et de pièces de théâtre, Jules Watteeuw a créé un journal qu'il appella "le Broutteux" puis "la Brouette", tiré à 10 000 exemplaires. Observez la façade surprenante : la frise au bas du pignon est l'oeuvre de Rémy Cogghe, peintre roubaisien, qui s'est inspiré des personnages chers au "Broutteux" pour la décorer. 
[Circuit Ici c'est l'ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / Offerte en 1909 par ses amis au chansonnier tourquennois, Jules Watteuw, la Maison du Broutteux avec son décor peint et sculpté rappelle l’époque où Tourcoing était riche de très nombreuses maisons à colombages. De nombreux incendies, dont celui de 1711, ont mis un terme à cette architecture en bois et ont développé l’emploi de matériaux pérennes comme la brique donnant à Tourcoing son aspect actuel, typique des villes du Nord. (19 rue Jules Watteeuw). AILLEURS / Centre historique de Dijon En Bourgogne comme en Alsace ou en Normandie, on trouve encore des constructions à véritables colombages et pan de bois. La restauration de ces demeures devenues des monuments historiques requiert aujourd’hui un savoir-faire particulier et confère un charme tout particulier aux centres historiques. 

Le 30 juin 1916, le clergé et les Tourquennois ont fait le vœu de construire une chapelle si la ville était préservée de la 1ère guerre mondiale. Le vœu a été exaucé et la chapelle érigée en 1921 par Jean-Baptiste et Henri Maillard. La façade en pignon cache le monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, venues d'Arras à Tourcoing à la suite du vœu.Vous pouvez accéder à la chapelle aux heures d'ouverture tout en respectant les moments réservés aux prières 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]Suite à l'essor industriel de la ville, une nouvelle gare est édifiée en 1905 par Steve Dunnett. On se trouve ici en présence d'une nouvelle génération de gares. Celles de Tourcoing, Roubaix et Arras sont de la même famille. On y observe un subtil mélange de tradition (pavillons latéraux de style Renaissance) et de modernité (partie centrale en verre et en fer). Un projet de requalification de la gare et du quartier est en cours depuis l'arrivée du Ouigo qui amène plus de 2 000 voyageurs chaque jour à transiter par la gare de Tourcoing. 
[Circuit Ici c'est ailleurs, Itinéraire Tour de France]ICI / Réalisée en 1904-1905 par l’architecte Sidney Dunnett, la gare de Tourcoing est l’exemple même de la gare moderne du début du 20e siècle. Son architecture mêle harmonieusement les matériaux anciens (pierre et briques) et modernes (verrière à charpente métallique). Les voyageurs bénéficient à l’époque du confort d’une vaste salle de pas perdus, mais aussi d’un restaurant, d’un buffet, d’une buvette et d’un hôtel. AILLEURS / La gare de Roubaix Sauriez-vous distinguer le modèle de l’original ? La gare de Roubaix a été construite par le même architecte, mais 17 ans plus tôt ! La façade ornée d’un grand pignon de verre, le campanile, et les deux pavillons de style flamand en pierre et brique sont identiques à ceux de Tourcoing. La seule différence ? L’étirement de la façade de la gare de Tourcoing sur une longueur de 110 mètres ! 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]L'hospice d'Havré est un lieu unique dans lequel vous pourrez vous ressourcer, faire une pause déjeuner dans les jardins, visiter une expo ou écouter un concert. Cet ancien hospice-monastère est un ensemble architectural unique des XVIIe et XVIIIe siècles unifié par le cloître. Ne manquez pas la chapelle dotée d'un magnifique retable (1650) classé monument historique ! Gratuit.
[Circuit Ici c'est Ailleurs : Itinéraire Tour de France]ICI / En 1260, Mahaut de Guînes, tante du seigneur de Tourcoing, donne un manoir rural pour les « pôvres de Torcoin ». Mais sous vos yeux, il n’en subsiste rien car il a fait place au couvent des Sœurs Grises de Comines, organisé autour d’une chapelle et d’un cloître (17e et 18e siècle). Le site est agrandi au 19e siècle, transformé aujourd’hui en un restaurant, une salle de spectacle et des logements. Quant à l’ancien hospice, il est depuis 2004 une Maison Folie, animée par une programmation d’expositions et de spectacles. AILLEURS / L’Hospice Marguerite de Flandres à Seclin La fondation d’établissements charitables dans la métropole lilloise est une affaire de femmes ! L’hospice d’Havré présente bien des similitudes avec ses « grands-frères » : l’hospice Comtesse (1237- 17e et 18e siècle) fondé par Jeanne de Flandre et l’hôpital Notre-Dame de Seclin (1246 –15e au 18e siècle), fondé par sa sœur Marguerite. Mais une différence de taille singularise Tourcoing : l’absence d’une salle de malades ! 

En arrivant devant le n°47, vous allez sans doute penser qu'il s'agit d'une erreur ! Mais soyez rassuré, il s'agit bien d'un bâtiment historique même si les apparences sont trompeuses... Il suffit de lever les yeux pour découvrir l'une des plus anciennes maisons de Tourcoing. Épargnée par l'incendie de 1711, la maison du chapelain, typique du style lillois, en brique et pierre de Lezennes, date de 1623 comme l'indique le cartouche. 

Envie d'une pause ? Faites un détour par ce salon de thé à l’anglaise où il fait bon prendre son temps pour lire un livre en dégustant un thé, une pâtisserie, dans une ambiance cosy au charme d’antan. 

[Circuit 4 Siècles d'Architecture]L'histoire de ce jardin est pleine de romantisme. Son propriétaire, Émile Leplat, est tombé amoureux d'une jeune irlandaise passionnée de botanique. À son décès, la Ville de Tourcoing a accepté la proposition de l'ancien filateur de laines d'acquérir la propriété à condition d'en faire un jardin public. Cet îlot de verdure en plein cœur de ville accueille à présent les serres pédagogiques dans lesquelles vous pouvez voyager d’un climat à l’autre. Votre périple vous emmènera dans la forêt tropicale avec ses orchidées, puis dans la serre des cactus et des plantes carnivores et se terminera avec les pélargoniums et les agrumes aux senteurs très agréables. Visite des serres à dates fixes sur réservation au +33 (0)3 20 26 89 03.
[Circuit Ici c'est ailleurs : Itinéraire Tour d'Europe]ICI / L’histoire du jardin botanique de Tourcoing est celle de l’histoire d’amour entre M. Leplat, un filateur et sa femme, Clara, une irlandaise qui lui a transmis sa passion de la botanique et des jardins. En 1917, le jardin des époux Leplat est donné à la Ville à condition d’en faire un jardin botanique public. Après d’importantes transformations au début des années 2000, le jardin et ses serres sont aujourd’hui devenus des incontournables des balades tourquennoises.
AILLEURS / Royaume-Uni : les serres royales de Kew Garden à LondresDirectement influencés par les jardins anglo-saxons, le jardin et les serres botaniques de Tourcoing évoquent le jardin royal de Kew Garden à Londres. Dans ce un parc de près de 121 h et ses serres, sont cultivées depuis 1759 de très nombreuses essences exotiques venues des quatre coins de l’ancien empire britannique. 

Placé à l'angle de 2 rues, ce bâtiment s'ordonne autour du pan coupé où se trouve l'entrée. Il est de style Renaissance (1892). Les mosaïques de la façade et des pavements ont été exécutés par Fabien Mora (c'est lui aussi qui a réalisé le sol de la cour d'honneur de l'Hôtel de Ville). Levez les yeux et regardez les cartouches reprenant les noms de compositeurs célèbres.

Devinez sur quel site a été construit Tourcoing-les-Bains en 2008? L'ancienne caserne de pompier dont une partie de la façade a été préservée ! Ce pôle de loisirs vous plonge dans un monde aquatique et de bien être. Bassins à vagues ou thermoludiques, tobbogans, jets massants, sauna et hammam,… tout est là pour répondre à vos attentes de détente et de remise en forme !