PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Un aller-retour sur les pistes et sentiers de la forêt de Ganagobie. Au poteau «Chemin de Monticelli», si vous le souhaitez prenez le sentier GR653D (St-Jacques de Compostelle/Rome) qui s’élève vers le Prieuré de Ganagobie... ou faites demi-tour.
Depuis La Blondine, le sentier s’enfonce progressivement dans les bois. C’est le royaume du pin d’Alep, de la lavande sauvage, du romarin et du genévrier cade. Passage à la Haute Sautée. Le sentier se poursuit vers l’Adrech et l’Étang.
A travers les conifères de la forêt domaniale du Prieuré de Ganagobie, on aperçoit parfois le plateau où se niche le monastère.
Téléphone : 04 92 75 10 02
Email : bienvenue@haute-provence-tourisme.com
Site web : www.rando-alpes-haute-provence.fr/
Toute l'année.
Office de tourisme intercommunal Pays de Forcalquier-Montagne de Lure - 11/12/2023
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PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le prieuré de Ganagobie fut fondé par Jean III évêque de Sisteron au Xe siècle. En 954, il en fit don à l'abbaye de Cluny dont l'abbé était Saint-Mayeul natif de Valensole.Au XIIe siècle l'abbaye connut son apogée. L'église, du plus pur style roman, date de cette époque. Le prieuré gardera une trés grande influence jusqu'au XVe siècle où il fut dépeuplé par la peste et les guerres de religion.En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française.En 1992, le prieuré de Ganagobie a été restauré et les moines bénédictins y sont venus mener une vie dans l'esprit de Saint-Benoît. Si vous passez à proximité des murs du cloître, respectez leur tranquilité.
Sigonce séduit par son charme pittoresque et sa situation exceptionnelle. Au centre du village, le village et son campanile, à la sortie Sud du village, l'église Saint-Claude, précédée d'un clos de vignes, est remarquable pour sa couverture de lauzes.
Devant l'église, l'ancien moulin est clairement identifiable grâce à la tête de meunier coiffé de son bonnet que surmonte une mesure à grains.
C’est en 1206, que Sigonce est cité pour la première fois en temps que tel.
Son occupation remonte à l’antiquité, et quelques traces archéologiques remontent même à la préhistoire.
L’emplacement de Sigonce en fait un site prisé par Forcalquier qui en fera sa réserve de chasse avant de donner le village au prieuré de Ganagobie. L’église Saint-Claude date d’ailleurs de cette époque.
Le village compte deux autres chapelles et un château.
Son histoire est très marquée par l’industrie minière du XIXe siècle, ordonnée par Louis Philippe, alors Roi de France. Les fours à chaux, qu’il est encore possible de voir aujourd’hui, sont alors modernisés. Dans le même temps, une carrière de pierre de taille est ouverte, ainsi qu’une magnanerie.
Bien que ces activités aient pris fin en 1960, elles ont contribué à dessiner le village que nous connaissons aujourd’hui.
Source AdL
Que faire ?
visite du village : église Saint-Claude (fin XIVe) et son toit de lauses, beffroi et son campanile-jupon, maison du meunier, château (1502), fontaine et lavoir
pigeonniers du XVIe au XXe siècle
Château de Bel Air (ne se visite pas) XVI et XVIIe siècle sur une base médiévale
itinéraires de randonnées (PR) vers Revest-Saint-Martin, Pierrerue
Circuits VTC, VTT, VAE tour du pays de Forcalquier à vélo
producteur :
Éliane Desblache, apicultrice - Alexis Pellegrin, fromages de chèvre
Où manger ?
restaurant l’Amandier
le café de la Mine (doit réouvrir)
Où dormir ? Les maisons de Chante-oiseau
voir le guide de l’hébergement
À une époque reculée, des moines ont choisi le site de Ganagobie pour y vivre et y prier. Leur patient travail a transformé ce site en un lieu où l'on dirait que l'homme et la création ont signé comme un pacte d'amour et de beauté.
Depuis 1992, les murs du Prieuré de Ganagobie ont été redressés et les bénédictins de Hautecombe y sont venus mener la vie monastique dans l'esprit de saint Benoît et de Dom Guéranger.
Si vous avez la chance d'arriver sur le plateau un après-midi d'hiver, vous verrez peut-être la lumière rasante du soleil se projeter contre l'église et le monastère et en faire chanter la belle pierre douce en un somptueux flamboiement d'or. Pour les moines clunisiens, prier et travailler la terre, la pierre, le vitrail, la peinture ou l'enluminure, équivalait à transfigurer le monde, à le rendre plus à la ressemblance de Dieu, à le rapprocher de Dieu, à le réconcilier avec Lui.
Parmi tous les bâtiments du monastère, seule l'église se visite. En dehors des heures réservées aux offices, l'église est ouverte mais n'est pas accessible dans sa totalité. Les visites sont possibles chaque après-midi du mardi au dimanche inclus, entre 15h00 et 17h00.
L'accès aux mosaïques est possible durant ces horaires.
Durant votre visite, vous pourrez également admirer les merveilles de l'architecture romane et les vitraux du Père Kim En Joong.
Il est également possible de voir le cloître à partir de l'église, grâce à une baie vitrée qui y donne directement accès.
Les autres bâtiments du monastère ne sont pas accessibles aux visiteurs pour ne pas perturber la vie monastique de la communauté.
Les visites sont fermées durant la semaine annuelle de Retraite de la Communauté (en général à la mi-janvier).
source:"www.ndganagobie.com"
Le parking des visiteurs étant situé à l'entrée du plateau, vous devrez vous rendre à pied jusqu'à l'église. Ainsi, vous pourrez admirer la nature de ce site classé et protégé.
Derrière l'église, l'allée des moines vous amènera jusqu'à la croix qui, en bordure de la falaise, vous offrira un extraordinaire point de vue sur la vallée de la Durance. (pour les personnes ayant des difficultés à marcher, accès possible en voiture jusqu'à proximité de l'église)