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Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Entre les cours d’eau du Nant d’Orgeval et du Chéran, à l’ombre des fayards et des sapins, voici une randonnée idéale en été. Une boisson fraîche vous attend au refuge de Coutarse ! Et même un couchage si vous voulez prolonger l’expérience…
Pour commencer votre randonnée, vous suivez une piste qui s’avance dans la forêt. Elle se transforme bientôt en un large sentier, appelé « Chemin du Gros Fayard ». Fayard est le nom local du Hêtre, arbre si utile en montagne pour le chauffage ou la fabrication des meubles. Et c’est vrai qu’ici on en trouve de beaux spécimens !
En contrebas, on entend murmurer le Nant d’Orgeval que vous passerez bientôt à gué. De cailloux en cailloux, attention de ne pas mouiller les chaussures !
Ensuite la pente se fait plus raide pour accéder au refuge de Coutarse. Mais arrivé en haut, vous pourrez profiter d’une petite pause en dégustant un rafraîchissement à la terrasse.
Le retour se fait dans la forêt de Coutarse, sur l’autre rive du Nant d’Orgeval. Ne sortez pas des sentiers balisés, car vous êtes ici dans un secteur protégé où il ne faut pas déranger la faune sauvage.
Puis vous rejoindrez les bords du Chéran, modeste torrent de montagne à cette altitude, qui vous conduira jusqu’au parking.
Agence alpine des territoires - 23/04/2024
www.agate-territoires.fr
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Cette randonnée se déroule dans la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges. Les chiens sont interdits, même tenus en laisse.
Départ: Parking de « Nant Fourchu ».
1/ Suivre direction « Chalets et Col d’Orgeval » (balisage GRP), d’abord sur la piste puis par le chemin du gros fayard.
2/ La raide montée en forêt débouche dans les prés d’Orgeval vers 1 350 m d’altitude.
3/ Au carrefour suivant dénommé « Sous Orgeval – 1 400 m », prendre à droite la piste qui descend au gué d’Orgeval (1 370 m env.) puis remonte au carrefour du « Nant d’Orgeval - 1 388 m ».
Depuis le carrefour « Sous Orgeval », accès au col d’Orgeval en 1h env.
4/ Monter à gauche la piste en lacet en forêt de Coutarse et atteindre le « Chalet de Coutarse – 1 604 m ». Nouveau refuge gardé, ouverte de mai à octobre (uniquement à partir de juillet en 2022).
Attention, site situé en Zone de Recherche de la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges. Ici, seuls les sentiers balisés sont autorisés pour éviter le dérangement de la faune.
5/ Le retour s’effectue par le même chemin jusqu’au carrefour du « Nant d’Orgeval ». Possibilité de boucler ensuite en descendant par la piste de Coutarse, qui rejoint celle de la Chèvrerie (1 198 m).
6/ La descendre et longer le Chéran jusqu’au départ.
Du 01/04 au 31/10.
Sous réserve de conditions météo favorables.
Téléphone : 04 79 54 84 28
Email : accueil.bauges@chamberymontagnes.com
Site web : www.chamberymontagnes.com
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Le Chardon bardane (Carduus personata L.) est une plante de la famille des Astéracées, bien répandue dans les massifs montagneux de l’Est de la France, notamment dans le Jura et les Alpes. Elle se développe essentiellement dans les milieux humides, comme les bois et les prairies de montagne. Bien qu’elle soit surtout observable dans les territoires de basse et moyenne montagne, il est possible de la percevoir à l’étage subalpin des massifs montagneux, puisqu’elle est présente jusqu’à 2300 mètres d’altitude. Relativement commune dans le massif des Bauges, c’est une plante plus rare sur le territoire auvergnat, où elle est protégée par un arrêté datant du 30 mars 1990.
Les Réserves Biologiques, gérées par l’ONF (Office National des Forêts), sont spécifiques aux forêts publiques et constituent des politiques de protection de la biodiversité primordiales, complémentant les autres statuts de protection. D’une superficie d’environ 540 ha, la Réserve Biologique Domaniale Dirigée et Intégrale du Haut-Chéran a été créée par arrêté interministériel le 12 décembre 2000, et est située dans la forêt domaniale de Bellevaux. Son statut est ici intéressant car il expose les deux typologies possibles associées aux Réserves Biologiques. La Réserve Biologique Dirigée, d’une superficie de près de 373 ha pour celle du Haut-Chéran, a pour principal objectif de sauvegarder des milieux et des espèces naturels remarquables. Des travaux de génie écologique sont autorisés, toujours dans le but de favoriser la pérennité et la reproduction des milieux et des espèces naturels. La Réserve Biologique Intégrale, qui s’étend sur près de 167 ha pour celle du Haut-Chéran, permet l’évolution naturelle et libre des écosystèmes forestiers, en proscrivant au maximum les interventions anthropiques comme les exploitations forestières. Il est ici essentiel de respecter la réglementation indiquée par les panneaux, et de rester sur les sentiers balisés.
Une partie de la superficie de la forêt départementale de Coutarse est localisée dans l'une des trois zones de recherche de la RNCFS (Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage) des Bauges : celle de Coutarse. La RNCFS des Bauges a été créée en 1913 et fait aujourd’hui partie des dix réserves du même statut à l’échelle de la France. Elle est notamment célèbre pour son apport sur la connaissance du chamois. Les zones de recherche sont essentielles pour mener des opérations de comptage et étudier la faune, ceci dans le but d’assurer la pérennité de la biodiversité. Afin de faciliter le travail des chercheurs mais également pour ne pas déranger la faune qui s’établit dans cet espace sensible, il est ici proscrit de s’éloigner des sentiers balisés, et primordial de respecter la réglementation en vigueur indiquée par des panneaux.
Le sentier traverse sur un pont le Chéran, principale rivière du massif des Bauges. Ce torrent de montagne prend sa source tout au fond du vallon du Bellevaux. Exempt d'ouvrages hydrauliques et bénéficiaire d'un contrat rivière de 1997 à 2008 ayant permis de restaurer en grande partie sa naturalité, il possède une valeur patrimoniale exceptionnelle. Il a d'ailleurs fait partie des huit bassins pilotes ayant servi à la création du label Rivières Sauvages.