Débuter le cyclotourisme

Cette chapelle fut érigée en 1649 par les habitants, en exécution d’un vœu qu’ils avaient fait pour échapper à la peste. Modeste édifice, voutée, une tour carrée lui sert de clocher (ref: dictionnaire Le Rousset).

Au pied, le village éponyme ; et du sud au nord: les falaises du Surmontant, la vallée de la Bienne, Lizon, Lavans-lès-Saint-Claude, Saint-Lupicin, Cuttura et Ravilloles. Arrêtez-vous et tendez l’oreille. Les rumeurs des villages situées à 2 km à vol d’oiseaux vous parviennent.

Au pied des longues falaises du Plan d’Acier coule la Bienne, retenue à cet endroit encaissé de la vallée, par le barrage d’Étables. Depuis 1932, date de sa mise en service, ce barrage alimente l’usine électrique de Porte Sachet par une conduite forcée creusée sou le Truffet, cet étrange pain de sucre qui domine une des boucles de la Bienne.

Au début du siècle, le Faucon pèlerin nichait dans toutes les régions qui offrait des sites rocheux favorables, les falaises étant ses sites de nidifications préférés. Le département du Jura à lui seul abritait environ 60 couples dans les années 40. Mais par la suite, les populations ont fortement régressé pour chuter à 3 couples en 1968. Grâce aux efforts de protection (sensibilisation, Arrêté de Protection de Biotope…) on assiste à une nette remontée des effectifs du Faucon pèlerin et l’on compte aujourd’hui environ 50 couples sur le territoire du Parc du Haut-Jura.

En Avignon, tout commence par une histoire de pont … Au 13e siècle, l’abbé de Saint-Claude fit appel aux Frères pontifes, une congrégation de maçons originaires de la région d’Avignon en Vaucluse, pour construire deux ponts sur la Bienne, le pont de Saint-Claude et le pont d’Avigno. Ce dernier est remarquable depuis le pont des Pierres qui relie la place du Truchet à l’avenue de la Gare.