Débuter le cyclotourisme

C’est en 1725 que Joseph Gilles, notable de la ville de Vandoeuvre et peintre du duc Stanislas achète des terres pour construire une grande demeure de villégiature entourée d’un parc à la française, de prairies pour un total de 15 hectares. Le premier château construit fut détruit en 1895 seuls les fondations sont restées ce qui a permis ensuite à l’architecte Désiré Bourgon, membre de l’école de Nancy, de s’approprier de nouveaux codes architecturaux en ajoutant au style néo‐gothique très imposant quelques détails typiques de l’Art Nouveau.

Ce parc a été volontairement créé en centre-ville sur un emplacement initialement prévu pour une zone d’habitations. D’une superficie de 16 hectares, il offre un véritable havre de verdure avec des pelouses accessibles au public, de grands arbres et de milliers de plantes vivaces et de fleurs saisonnières. Il est traversé par un ruisseau appelé « le Brichambeau » qui prend sa source au pied de la MJC Lorraine et se perdait jadis dans les marécages du « Haut de Quemine ». Il abrite des carpes, tanches, perches, truites, alevins et tortues d’eau ainsi qu’une colonie de canards comme les Colverts, Souchets et autres Carolins. Le parc est d’ailleurs classé « Refuge L.P.O » ( Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Ce château surplombe le jardin botanique, son histoire débute dès le VIème siècle où il appartenait alors au seigneur Médoald. Le domaine appartient ensuite au duc Antoine de Lorraine et son fils y fit construire une demeure au style gothique. L’édifice est détruit durant la Révolution et une construction néo-gothique la remplace en 1872. Au XXème siècle il est racheté par un riche industriel sidérurgique pour en faire sa résidence secondaire. Aujourd’hui, le château est la propriété de l’Université de Lorraine.

Lové au fond d’un vallon froid en dessous du Château du Montet, entre Vandoeuvre et Villers-lès-Nancy, le Jardin Botanique Jean-Marie Pelt recèle plus de 6000 plantes venues de tous continents. Sur 35 hectares, dont 2500 m² de serres tropicales, il est l’un des plus grands jardins botaniques de France, labellisé « jardin remarquable» et tout récemment refuge LPO. Laboratoire végétal partagé de l’Université de Lorraine et de la Métropole du Grand Nancy, il reste un haut lieu de référence en biodiversité et propose toute l'année de nombreuses animations nature.

L’architecture de l'actuel château de Rémicourt date du XVIIIème siècle, après que le domaine a été offert successivement à divers grands bourgeois de Lorraine. Le château prend place dans un parc luxuriant aux sous-bois denses, qui a été agrandi et remodelé en parc à l’anglaise au XVIIème siècle. Il a été en partie aménagé par la famille Scitivaux de Greisch, passionnée de curiosités botaniques. A noter que le parc est ponctué de milieux humides qui lui permettent d’accueillir une faune et une flore tout aussi originales.

La rue Félix Faure située dans le quartier Nancy Thermal à proximité du Musée de l'Ecole de Nancy et du parc Sainte-Marie a été lotie principalement entre 1903 et 1913 et reflète parfaitement le style de l'architecture et de l'urbanisme de cette époque. On y retrouve notamment de belles maisons colorées au décor naturaliste, œuvre de l'architecte et promoteur César Pain. Ces habitations éloignée du cœur de ville étaient, à l'origine, davantage destinées à la classe moyenne.

En 1908, Louis Lanternier architecte de l'école de Nancy, découvrit une source thermale, inaugurée par la suite lors de l'Exposition internationale de l'Est de la France dans le quartier. En 1913, l'établissement thermal voit le jour et s'avère être la plus grand piscine en eau thermal du monde. L'eau de source jaillit à 36°C et permet notamment de soigner les affections arthritiques. L'eau des forages n'est plus utilisée depuis 2006 pour alimenter les bassins, en raison d'une baisse de rendement. Aujourd'hui, l'ensemble des bâtiments est inscrit à la nomenclature des monuments historiques. En 2023 le nouveau complexe thermal ouvre ses portes : 20 000 m² de thermalisme et d'activité aquatique voient le jour dans des bâtiement originaux et modernisés.

C’est en 1620 que les jésuites mettent en place ce parc éloigné des murs de la ville. En 1808 il devient un jardin d’agrément privé, à savoir un espace clos végétalisé avec une maison d’habitation. Un siècle plus tard la ville devient propriétaire du parc et y accueille l’Exposition Internationale de l’Est de la France, témoin de l’apogée du dynamisme industriel de la Lorraine. C’est depuis cet événement que le parc Sainte-Marie est doté d’un pavillon alsacien, qui aujourd’hui, abrite la Maison des l’Espaces verts. Actuellement, l’aménagement paysager du parc est mis en place selon les préceptes du jardin à l’anglaise, caractérisé par un aspect sauvage et poétique. . En 2010 le jardin est décoré du label jardin remarquable qui assure un entretien régulier.

Cette basilique a été construite au début du XXème siècle pour être le siège de la quatorzième paroisse nancéienne. Les travaux sont ralentis entre 1914 et 1918 et prirent fin en 1933. Son style se veut être romane aux allures gothique et on reconnaît à son clocher un style art déco.

Le campus ARTEM composé d'un ensemble de bâtiments, d'équipements et de jardins "coeurs" reliés par une galerie haute en couleurs est un campus de l'Université de Lorraine. Il accueille l'école des Beaux-Arts, l'école des Mines ainsi que l'école de commerce ICN. En remplacement d'une ancienne friche militaire, le chantier a duré de 2003 à 2017 et a fait appel à des technologies architecturales récentes et innovantes. Cette prouesse tant artistique qu’ingénieuse serait-elle un clin d’œil au concept d'ARTEM, représentant la nouvelle Ecole de Nancy en termes d'aménagement et d'architecture ?