Débuter le cyclotourisme

Ce château surplombe le jardin botanique, son histoire débute dès le VIème siècle où il appartenait alors au seigneur Médoald. Le domaine appartient ensuite au duc Antoine de Lorraine et son fils y fit construire une demeure au style gothique. L’édifice est détruit durant la Révolution et une construction néo-gothique la remplace en 1872. Au XXème siècle il est racheté par un riche industriel sidérurgique pour en faire sa résidence secondaire. Aujourd’hui, le château est la propriété de l’Université de Lorraine.

Le parc de Brabois est un des plus vastes parcs urbains en régime forestier du Grand-Est, qui offre des perspectives et un panorama rare sur le paysage nancéien. Cet ancien parc de chasse conçu comme un jardin à la française est issu d’un ancien fief, dont subsistent un colombier et une grange d’origine, aujourd’hui intégrée dans un centre équestre nouvelle génération. Du château construit sur le modèle de Lunéville par Charles François de Barbarat de Morizot, ministre de Louis XVI, il ne reste qu’une aile, réhabilitée pour accueillir un centre de réinsertion par le travail, spécialisé dans la restauration et l’hébergement. En 2016 une truffière expérimentale est mise en place par l’INRAE, sur une des parcelles dévastées par la tempête LOTHAR de 1999.

Ancien terrain de chasse construit au XVIème siècle, le parc de Brabois est doté d’un aménagement rectiligne typique des jardins à la française. Il s’agit d’un des plus vastes parcs urbains de France et offre des perspectives et panoramas époustouflants sur le paysage nancéien. Proche de ce dernier se trouve le parc de Rémicourt, avec son aménagement aux caractéristiques de sous-bois il offre une expérience de promenade plus intimiste. Une biodiversité variée y prend place du fait de la présence de nombreuses sources d’eau et d’arbres centenaires appréciés par les oiseaux.

De style romantique, ce château fut construit entre 1848 et 1871 et comportait un parc à l'anglaise de 4 hectares. Sur ce site se trouvait également des ruines archéologiques et une statue de Saint-Fiacre.

C’est en 1345 qu’une chapelle dédiée à Saint-Fiacre, patron des jardiniers, attire des pèlerins. Quelques années plus tard la chapelle est transformée en paroisse. En 1780, ces vieux bâtiments présentent des signes de vétustés importantes, le lieu de culte est donc reconstruit au centre du village de Villers avec l’architecture que nous lui connaissons aujourd’hui. L’église est dotée d’une nef centrale encadrée par deux autres dans le sens latéral. Les 12 apôtres y sont représentés dans une fresque triptyques.

Le château fut d’abord occupé par la famille de Wigranges à la fin du XVIème siècle puis en 1801 les clefs ont été remises aux ancêtre de Simon de Chatellus. Ce dernier était militaire au 4ème régiment de cuirassiers dans les année 20 et il péri lors d’une bataille dans le nord de la France. L’espace où est situé le château est un des lieux où Villers s’est construit.

Situé au cœur du vieux village de Villers-les-Nancy, ce parc abrite une nature riche sur 6,5 hectares. En 1987, le parc est à l’abandon mais son acquisition par la ville lui promet un second souffle. Etant donné la faible fréquentation des lieux, le patrimoine arboré et naturel y est très bien conservés. De par sa conception à l’anglaise on y retrouve un faune riche : petits mammifères, oiseaux… Dans cette enceinte verdoyante, se trouve le château de Mme de Graffigny. L’ancienne propriétaire des lieux de son nom complet Françoise d’Apponcourt a entretenu des correspondances avec Voltaire et Diderot et est l’autrice « Des Lettres d’une Péruvienne ». La propriété est vendue en 1928 au groupement des Etudiants Catholiques (GEC) qui occupera les lieux jusqu’en 1985. Aujourd’hui ce lieu fait l’objet d’un plan de conservation et de rénovation en partenariat avec la Fondation Lotharingie et la Fondation du patrimoine. La volonté est d’en bâtir un nouvel espace de vie tourné vers la création et d’être un lieu d’accueil et de rencontre reconnu à l’échelle de la Métropole.

L’architecture de l'actuel château de Rémicourt date du XVIIIème siècle, après que le domaine a été offert successivement à divers grands bourgeois de Lorraine. Le château prend place dans un parc luxuriant aux sous-bois denses, qui a été agrandi et remodelé en parc à l’anglaise au XVIIème siècle. Il a été en partie aménagé par la famille Scitivaux de Greisch, passionnée de curiosités botaniques. A noter que le parc est ponctué de milieux humides qui lui permettent d’accueillir une faune et une flore tout aussi originales.

Lové au fond d’un vallon froid en dessous du Château du Montet, entre Vandoeuvre et Villers-lès-Nancy, le Jardin Botanique Jean-Marie Pelt recèle plus de 6000 plantes venues de tous continents. Sur 35 hectares, dont 2500 m² de serres tropicales, il est l’un des plus grands jardins botaniques de France, labellisé « jardin remarquable» et tout récemment refuge LPO. Laboratoire végétal partagé de l’Université de Lorraine et de la Métropole du Grand Nancy, il reste un haut lieu de référence en biodiversité et propose toute l'année de nombreuses animations nature.

Cette large bâtisse cachée sous les feuillages est une ancienne propriété de riche châtelain et nobles. Elle fut surtout connue pour être un lieu accueillant les mondanités de l’époque et pour être un refuge pour le petit monde ducal nancéien fuyant l’épidémie de la petite vérole. Aujourd’hui les lieux sont privés et inaccessibles mais le parc du même nom est ouvert au public.