Débuter le cyclotourisme

Départ et arrivée du circuit. Stationnement sur le parking du supermarché.

En 2002, la mairie de Kingersheim s’est penchée sur le devenir de la ferme Schurch, seule bâtisse qui a survécu à la guerre de 30 ans et qui risquait d’être démolie. Elle a décidé d’y implanter la Maison de la Citoyenneté : déconstruction de la ferme et réimplantation au même endroit. Aujourd’hui, ce projet est une véritable réussite architecturale ! Le bâtiment est superbe, le patrimoine a été conservé et Kingersheim conserve ainsi son aspect «village».

Entre 1196 et 1202, l’évêque de Strasbourg donne aux Augustines de Schoenensteinbach l’église paroissiale de Wittenheim et la chapelle de Kingersheim. A la fin du XIIe siècle, la chapelle reçoit une relique de son saint patron et devient un lieu de pèlerinage très fréquenté. En 1829, la chapelle de Saint Adelphe devient l’église paroissiale de Kingersheim. Construite entre 1859 et 1861 d’après les plans de l’architecte Jean-Baptiste Schacre en remplacement de l’ancienne chapelle, l’église St Adelphe est dotée d’un système d’horlogerie dont il n’ existe que 2 exemplaires en Alsace. En son sein, se niche un véritable trésor, une vierge à l’enfant-classée monument historique commandée en 1515 par le couvent de Schoenensteinbach. La statue a été exposée au musée du Louvre. La grotte artificielle devant l’église a été édifiée en 1919. Les habitants de la commune avaient juré de l’ériger pendant la guerre de 1914-1918 si leur village était épargné.

Restaurée par la Ville de Kingersheim en 1995 pour y accueillir l’actuelle école de musique, la ferme qu’on nommait «Nussbaumer» annonçait, gravé sur sa porte, le millésime «1664». Mais il semble qu’elle serait plus ancienne et pourrait en effet dater de la Renaissance alsacienne et avoir été détruite lors de la guerre de Trente Ans. Des modifications majeures y ont été apportées au XVIIIe siècle. En 1863, c’est le Mulhousien Charles Mieg qui en est le propriétaire. Et ça n’est qu’en 1937 que la famille Nussbaumer s’y installe. La réhabilitation se termine en 1996 avec le souci de préserver le bâtiment dans l’esprit d’origine : la partie basse en pierre de taille avec ses linteaux cintrés et la partie haute en colombages avec ses deux paires de potelets inclinés et une croix de St-André dans le panneau d’allège de la double fenêtre centrale.

D'une longueur de 23 km, la rivière du Dollerbaechlein prend naissance à une prise d'eau de la Doller à 1,5 km à l'Est de Reiningue (sa diffluence). Il traverse ensuite les bans de Lutterbach, Richwiller, Pfastatt, Kingersheim, Wittenheim et Ruelisheim avant de se jeter dans l'Ill (sa confluence) à Ensisheim. Elle est alimentée par quelques mini-confluents : le Leimbach à Lutterbach, le Hagelbach à Richwiller et le Thürbaechlein à Ensisheim. Plusieurs minoteries ont été bâties et ont fonctionné jadis le long du Dollerbaechlein, notamment à Wittenheim au nord de la motte féodale.

Ce monticule planté de vignes au 19ème siècle (d'où son appellation : Reb = raisin, berg = colline) et le plateau adjacents à la rue du Bourg constituent l'emprise d'un château, érigé naguère en cet endroit. Les premiers constructeurs du château, vraisemblablement en bois, ont utilisé un dévers de terrain situé à l'Est du village pour élever une colline et terrasser un plateau surélevé, le tout ceint par des fossés ou douves mis en eau par un ruisseau prenant sa source dans le Nonnenbruch (son cours suivait les actuelles rue des Mines et rue du Millepertuis). Le château a été incendié par les Suédois en 1632 pendant la Guerre de Trente Ans. Par la suite, le site a été fortement érodé et remanié afin de faciliter les cultures. Des fouilles effectuées dans les années 1950-60 par Désiré Renaud ont permis de retrouver une archère en grès rose. Le site est intégré à un parc public réalisé par la Ville de Wittenheim, ouvert au public en 2015.

La rivière longue de 223 km prend sa source sur le Glaserberg à Winkel avec une résurgence à Ligsdorf. Elle prend sa source à l'Est du village en un endroit désigné, en 1591, sous le nom de l'Illentsprung, c'est à dire l'origine de l'Ill. Cette dernière se jette dans le Rhin à Offendorf en aval de Strasbourg vers Gambsheim. La commune d'Illzach tire son nom de cette rivière.