PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Une randonnée avec des paysages à couper le souffle et qui, par beau temps, vous offrira même un panorama sur le Mont Ventoux, la vallée du Rhône et le massif central.
Transport à la demande :vers les gares de Die et Villard-de-Lans ,hors dimanches et jours féries : renseignements et réservations au 04 28 61 26 26En Taxi :SARL Ferlin (Taxi & voiture 7 places)04 75 48 50 58 / 04 76 64 04 34En Bus :Ligne de bus Vercors / Romans ou Valenceladrome.fr / Ligne 05
Utilisez les passages aménagés pour franchir les clôtures, refermez les portails et barrières, restez sur les chemins balisés.Rester sur les chemins balisés c'est aussi respecter la propriété privée.Attention en été, l'eau peut être rare.
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs.
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
c'est quoi au juste un chien de protection ?
Col de Rousset
Depuis Villard-de-Lans, suivre la D 215 puis la D 531 jusqu'au Pont de la Goule Noire (route des Gorges de la Bourne). De là, emprunter la D 103 puis la D 518 jusqu'à la Chapelle-en-Vercors.Depuis Sainte-Eulalie-en-Royans, emprunter la D 518 par la route des Goulets jusqu'au village de la Chapelle-en-Vercors.
Col de Rousset
Cet itinéraire prend la forme d’un 8 autour de la Chapelle-en-Vercors et vous permet de découvrir la partie sud-ouest du massif du Vercors.
Col de Rousset
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Dès 1943, Marie-Jeanne et Jules Bordat ont hébergé des résistants et ravitaillé le maquis au péril de leur vie.La "Mémé du Vercors", Marie-Jeanne Bordat, "une des plus belles figures de la Résistance" a été médaillée et citée à l'ordre de la Nation.
C’est Henri Bellier, hôtelier à la Chapelle-en-Vercors qui fut le pionnier de la station du col de Rousset. Dans les années 1930, il installa un chalet sur la montagne de Beure, où les randonneurs à ski venaient se restaurer. C’est au moyen d’un traîneau tracté par des chiens que le chalet était ravitaillé. L’engouement pour le site lui donna l’idée d’embaucher chaque hiver des moniteurs venus de Suisse pour enseigner le ski. La première remontée mécanique sur le site fut un large traîneau tracté par un câble et un moteur à essence.
Le chalet et l’hôtel de la Chapelle-en-Vercors furent détruits lors de l’assaut allemand de juillet 1944. Henri Bellier, voyant le peu d’intérêt porté par le département de la Drôme à «sa station», utilisa alors une partie de ses droits de reconstruction pour bâtir un hôtel dans un tout petit village savoyard, isolé au fin fond de la vallée de la Tarentaise… Val d’Isère.
Un superbe chemin muletier (ancienne voie romaine), taillé en pleine falaise, permettait aux convois de mules et aux troupeaux qui remontaient du Diois, d’accéder à l’alpage de Chironne puis, via le col éponyme, de basculer sur le plateau du Vercors. Cet aménagement qui a dû nécessiter de nombreux bras et plusieurs années de travail, montre la persévérance des hommes pour aménager l’accès à la ressource précieuse que sont les alpages.
Le temps d'une pause, observez les hêtres remarquables, torturés par le vent et la neige, mais détenteurs de la mémoire des lieux.
C’est une enclave de la commune de Chamaloc située au pied de la route du col de Rousset sur le plateau du Vercors. Tradition pastorale du midi de la France, la transhumance des moutons est inscrite dans les pratiques agricoles depuis plus de 1000 ans. Chaque commune de piémont a toujours cherché à avoir des alpages sur les montagnes alentour. Un groupement pastoral, permet à plusieurs éleveurs des villages en contrebas, associés à des collègues des Alpes de Haute Provence, de financer un berger et les équipements nécessaires à l’estive d’un troupeau de moutons : piste d’accès, captage de sources, réservoir d’eau et bergerie. Attention, nous sommes en zone à loup. Les troupeaux sont donc protégés par des chiens Patou. Si vous croisez des moutons, faites un large détour. Tenez votre chien en laisse!
Le refuge du col de Vassieux est un abri non gardé construit en 1976 et restauré en 2014-2015 par le Parc naturel régional du Vercors.
D'une capacité maximale de 15 personnes, il est ouvert toute l'année et libre d'accès. Toutefois, comme pour la plupart des cabanes-refuges du territoire, certaines règles sont à respecter si l'on veut voir perdurer longtemps ce service (la plupart d'entre elles vous sont rappelées à l'intérieur de l'abri).
Les vastes forêts que vous allez traverser sont gérées par l’Office National des Forêts. Bien que situées sur le territoire de Vassieux-en-Vercors, à qui incombe donc l’entretien des routes forestières (comme ce sont des voies communales, elles sont la propriété publique de Vassieux), les forêts en elles-même appartiennent en réalité à la ville de Die et à la commune de Marignac-en-Diois. Les bénéfices de l’exploitation du bois échappent donc à la commune de Vassieux.
Avant 1911, Vassieux était administrativement rattaché à Die. La petite histoire dit que la commune, dans l’incapacité de payer l’impôt, aurait fait don des terrains pour s’acquitter de ses dettes, ce qui expliquerait la situation actuelle.
Haut lieu de la résistance, Vassieux-en-Vercors reste à jamais marqué par l'histoire. Vassieux est l'une des 5 villes et villages de France cités à l'ordre des Compagnons de la Libération par le Général De Gaulle. Le village a payé un lourd tribut, à l'aide apportée par ses habitants au maquis du Vercors. En effet, Alors que les maquisards attendaient un parachutage de vivres et d'armes, ce sont les nazis qui ont surgi en planeurs et se sont posés dans la plaine de Vassieux, le 21 juillet 1944. Le massacre qui a suivi a sonné la fin de la résistance dans le Vercors. Sur la place centrale, une plaque commémorative (le martyrologe) honore les noms des habitants, 76 femmes, enfants et hommes qui ont perdu la vie sur les 430 habitants du village.
L'église de Vassieux-en-Vercors ne fut pas épargnée lors des bombardements de la seconde guerre mondiale. Le clocher est l'unique témoin de l'ancienne église. Le nouveau bâtiment de l'église jouxtant le clocher (seul édifice conservé), a été réalisé par l'architecte Pierre Myassard. Lors de la reconstruction de l''édifice, le choeur fut réorienté à l'ouest. Les décors ont été créés par les peintres Aujame, Humblot et Borgès, le maître-verrier grenoblois Montfallet et le sculpteur Emile Gilioli. La peinture du choeur a été remplacée par un retable de l'artiste Carmelo Zagari, deux vitraux et l'autel ont été conçus par Jean-Marc-Cérino. L'autel, réalisé en pierre de Tavel, abrite les reliques d'Edith Stein juive allemande devenue carmélite et morte en déportation à Auschwitz en 1942.En savoir +
Fondé par un ancien maquisard, le musée à été entièrement rénové en 2010. Le parcours muséographique ponctué par la présentation des riches collections, croise l'histoire renouvelée du maquis et de la reconstruction avec les témoignages du fondateur. La riche collection d'objets d'époque et des bornes tactiles ponctuent le parcours organisé autour de 3 thèmes:- "Le Vercors avant le Vercors" contexte local et international 1918-1942- "Le maquis du Vercors" : histoire mise en contexte du maquis fin 1942 à août 1944- "Le Vercors après le Vercors" : l'après-guerre: reconstruction du Vercors, commémorations et constructions mémorielles.
Le plateau de Vassieux-en-Vercors est un paysage ouvert caractéristique des plateaux karstiques, l'eau de surface est quasi inexistante et les sols peu épais. Cependant, les dolines, qui sont des dépressions où l'argile s'accumule permettant ainsi la culture de céréales, en bordure de ces dolines les pierres sont entassées.
Les ruines de deux anciens moulins à vent sont visibles au hameau de la Mure.
Depuis les crêtes des Gagères, un vaste point de vue se dévoile. Le plateau de Vassieux est un ancien poljé : en période de hautes eaux, les rivières souterraines débordaient et remplissaient la cuvette d’eau. Lorsque cette eau se retirait, elle laissait au fond de la cuvette une couche d’argile très fertile. C’est ce qui explique la mosaïque de cultures qui décore ce vaste val. Les petits bosquets d’arbres ça et là poussent sur des affleurements rocheux. En toile de fond, le Grand Veymont, avec ses 2341m, est le point culminant du massif.
Propriété pour une petite partie de la commune de Vassieux en Vercors, pour l’essentiel du département de la Drôme depuis 1954, le domaine départemental de Font d’Urle est un espace naturel sensible. Il a pour vocation la protection de la nature et l’accueil du public. Quelques règles de bon sens permettent de protéger cet espace ainsi que de cohabiter en bonne intelligence avec les bergers et leur troupeaux. La cueillette des fleurs qui sont particulièrement spectaculaires au mois de mai et juin est interdite. Les chiens, même tenus en laisse, sont interdits pendant la période d’estive (de mai à octobre). Au milieu de l’alpage, on voit des troupeaux de chevaux en semi-liberté. Dans cette vaste steppe d’altitude, étendue d’herbes et de roches «avec pour toute frontière le ciel» (Joseph Kessel), on se croirait en Mongolie.
Pendant la guerre les activités pastorales continuent. Les bergers donnent parfois spontanément une bête aux maquisards en échange de menus services. Lors de la période des foins, l’aide apportée par les jeunes maquisards sera très appréciée par les paysans locaux, favorisant des liens importants avec la population civile. À l’été 1944, le bétail est prélevé par bons de réquisition et les bergers payés après-guerre.
Le Loup est un grand canidé au pelage brun, pouvant peser jusqu'à 50 kilos. Après avoir disparu du Vercors fin XIXème, sa présence est suspectée en 1996, puis confirmée en 1998, suite à l'expansion naturelle de la population italienne. C'est le superprédateur par excellence. Situé au sommet de la chaîne alimentaire il n'hésite pas à s'attaquer à des proies de grandes tailles, telles que les sangliers, cerfs, chevreuils, chamois, mouflons, mais aussi les moutons...
Le col de Carri se situe à 1202 mètres d'altitude, c'est donc un col de montagne.Il abrite une partie des pistes de ski de fond de l'espace nordique du Vercors Sud (Font d'Urle, Chaud Clapier et Lente). C'est aussi une belle porte d'entrée pour la forêt domaniale de lente, immense forêt de plus de 3000ha.
Le début de la randonnée vous fait passer devant l’église. Son clocher (classé) du XIIe siècle est un des rares bâtiments qui a échappé aux bombardements et à l’incendie du village au mois de juillet 1944. Si les maisons ont toutes une architecture similaire, c’est parce qu’elles furent entièrement reconstruites à partir de 1948. C’est dans des bâtiments provisoires (certains sont encore visibles à la sortie du village en direction de Vassieux) que les habitants ont vécu pendant six années pour certains, en particulier les très froids hivers 1946 et 47.
L'ancienne route des Grands Goulets, aujourd'hui fermée, a été ouverte en 1851, après 8 ans de travaux périlleux. Ce passage a rapidement attiré les visiteurs contribuant au développement du hameau des Barraques (des logements y avaient été unitialement construits pour loger les ouvriers travaillant sur la création de la route) et à la renomée du Vercors. Dans les années 2000 des effondremments de la paroie rocheuse sur la route amène le Département de la Drôme à s'engager sur un projet de tunnel. Depuis 2008, le nouveau tunnel des grands Goulets ouvre après 4 ans de travaux, laissant la route "historique" fermée et une partie du patrimoine du Vercors disparaitre. Un projet de valorisation est en cours afin de redonner à voir cette ancienne route historique. EN SAVOIR +
Les baraques initialement construites pour loger les ouvriers travaillant sur la route des Grands Goulets furent réinvesties rapidement après l’ouverture de cette section. Le hameau est alors devenus un célèbre centre de villégiature mis en avant par les tourings club et automobiles clubs nationaux. En savoir +
« La porte des ancêtres », œuvre réalisée en 2018 est une des créations réalisées sur le chemin - trait d’union - entre l’atelier du sculpteur Jérôme Aussibal et le village de Saint-Julien-en-Vercors.En savoir +
Petit village de 250 habitants perché à 900 m d'altitude, Saint-Julien-en-Vercors est dominé à l'Est par les Crêtes de Chalimont. Une des curiosités du village se situe à droite de l'entrée de l’Église, en effet, une stalagmite coiffée d'une d'une croix y est installée depuis 1832 par Jacques Borel. Cette stalagmite provient de la grotte de Barmechinelle au Sud du Village. Depuis 1867, l'extraction y est interdite.
Les ruines de la ferme d'Herbouilly sont le vestige de l'histoire. En juin 1944, la ferme a servi de poste de commandement pour Jean Prevost (capitaine Goderville). Le 23 juillet 1944, les allemands attaquent Valchevrière. Jean Prévost est ses hommes doivent se replier et la ferme est détruite par les Allemands.
Vaste ouverture de plus de 2km de long, la plaine d’Herbouilly est une des rares prairies de fauche à cette altitude (1300m). De nombreuses sources sur son rebord Est, ont permit l’installation de fermes, dont on voit encore les ruines. Mélange de pré-bois, de zones humides et de pelouses sèches, elle recèle une importante variété de fleurs. Attention, certaines sont protégées au niveau national. Leur cueillette est strictement interdite. L’ensemble du site est préservé par un arrêté préfectoral de protection de biotope. Alors, plutôt que de cueillir les fleurs, photographiez-les!
Le 3 juillet 1944, en l’honneur d’Yves Farge, commissaire de la République nommé par de Gaulle, c’est en Vercors, que la République et ses principes, sont restaurés. Les décrets de Vichy sont abolis. La devise «Travail, Famille, Patrie» laisse place à «Liberté, Égalité, Fraternité». Des affiches sont apposées sur l’ensemble du massif pour annoncer l’événement. Le 14 juillet, fête nationale, est célébrée avec ferveur avec des festivités ouvertes à la population et aux maquisards. Yves Farge est Compagnon de la Libération en 1945. Son portrait a été réalisé par l'artiste C215 en 2023.
Sous le roi Henri IV commença le relèvement d'une France ruinée, dont témoigne le vénérable tilleul de "Sully" qui orne la place de Saint-Martin-en-Vercors. Le célèbre ministre avait fait planter des quantités d'arbres, généralement destinés à ombrager les chemins du royaume qu'il avait fait remettre en état, mais plus probablement, dans le cas de Saint Martin, afin d'abriter les réunions publiques, coutume en usage au XVIème siècle. D'autres tilleuls ont été plantés à la même époque, suite à un ordre royal, notamment à Saint Jean-en-Royans et Rochechinard.