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Sur les routes du Tour de France

Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….

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Terre, eau et patrimoine en Cingal

Abbaye Barbery
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Chateau d'Outrelaise
Eglise de Quilly
Gouvix-ferme du Chateau
Terre, eau et patrimoine en Cingal
Terre, eau et patrimoine en Cingal
Terre, eau et patrimoine en Cingal
Terre, eau et patrimoine en Cingal
Terre, eau et patrimoine en Cingal
Crédit : François Callu

Du vallon étroit et encaissé où se faufile la Laize, aux chemins à flanc de coteaux, les paysages s’unissent pour mettre en lumière un patrimoine varié ; à l’image de la superbe allée de platane s’ouvrant sur le Château d’Outrelaize sans oublier le passage mystique à proximité de l’ancienne abbaye cisterciennes de Barbery.

4 h 30 mn
Modéré
18 km
max. 139 m
min. 44 m
179 m
-179 m
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CARTE 1950 / IGN

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CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)

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IGN BELGIQUE

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Point de départ

BRETTEVILLE-SUR-LAIZE
Lat : 49.050934338116Lng : -0.31807511541921
Image du poi

Forêt domaniale de Cinglais

Une belle promenade vous attend. Elle vous fera découvrir un univers forestier à l’écart du monde. Puis au grès des petits chemins, vous retrouverez au travers des vieilles pierres, les traces de son histoire en admirant ses lavoirs, ses maisons, son château, sa chapelle et son église. Boulon vous invite à savourer l’histoire de son patrimoine rural.
Située aux confins des plaines sèches et du bocage arrosé, cette forêt couvrant 1475 hectares est un exemple de forêt classée ZNIEFF. Appartenant au IXème siècle à la seigneurie de Thuit, le premier possesseur connu était Raoul d’Anjou. Son descendant, son fils ainé, Raoul Tesson de Cinglais passait pour posséder la tièrce partie des terres en Normandie.
Lors de la bataille de Val-Es-Dunes, il passa avec ses cent chevaliers, dans les rangs du Duc Guillaume et y amèna la victoire. La famille Tesson a joué un rôle majeur dans la Conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, d’où de nombreuses récompenses de la part de celui-ci. Déclarée bien national en 1793, la forêt fut restituée à ses anciens propriétaires en 1814. Au cours du XIXème siècle, elle subit une vague de défrichement (moins de 320 Ha). Outre le muguet qu’elle fournissait à l’agglomération caennaise, la forêt produisait beaucoup de bois et notamment celui qui alimentait la chaudière du tortillard reliant Caen à Falaise, via Bretteville-sur Laize.

49.0397986, -0.3547066
- OTSN -
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Image du poi

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Départ : Parking de l’église de Quilly (à l’entrée de Bretteville sur Laize, en arrivant de la N 158).
En sortant du parking, traverser par le passage piéton, puis remonter par la rue de la dime sur la droite (sur environ 300m).
Au premier embranchement prendre à gauche, la rue du stade. Au bout de celle-ci, continuer par la gauche sur le chemin qui part dans la plaine, puis emprunter le premier chemin sur la droite. Arriver sur la petite route, prendre à gauche vers Gouvix. Au stop, continuer tout droit et après le lavoir la route débouche sur la D 132 (petit détour possible pour aller voir l’église sur la gauche).

Bretteville-sur-laize
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Image du poi

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A l’intersection, tourner à droite, puis première rue à gauche (rue du bourg). Tout proche le château d’Outrelaise, construit pour l’essentiel vers 1600 vaut bien un petit détour (il peut être visité).Cette rue se prolonge par un sentier, au premier embranchement, tourner à droite entre deux rochers. Le chemin descend à flanc de coteaux vers le fond de la vallée et débouche sur la D 131.

Gouvix
- OTSN -
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Abbaye de Barbery

L’abbaye Notre Dame de Barbery fut fondée au XIIe siècle par la famille seigneuriale des Marmion.

Robert Marmion Seigneur de Fontenay, croisé à Jérusalem, promet de bâtir un monastère pour remercier le Ciel des faveurs obtenues dans cette expédition.

Gouverneur de Falaise en 1138, il donne aux moines de Savigny une terre sise à Barbery pour y établir une « grange », à l’emplacement qui s’appelle encore aujourd’hui « la vielle abbaye », en 1140, date de fondation retenue.

L’abbaye de Savigny, fondée vers 1112 dans les forêts séparant la Normandie et la Bretagne, représente alors dans les régions de l’Ouest ce que Cîteaux est pour celles de l’Est : la réforme la plus hardie du monachisme bénédictin, la fuite loin du monde au cœur des bois, le refus de tout luxe, même liturgique, le retour au travail de la terre. Les deux mouvements sont d’ailleurs si proches que Savigny et ses filles deviennent dès 1147 une branche de l’ordre cistercien. En 1140 Savigny fonde également l’Abbaye de la Trappe.

Bien après la mort de son père en Angleterre, Robert Marmion le IVe confirme en 1176 la fondation de Barbery et l’étend par de nouvelles concessions. Le pape Alexandre III, par une bulle d’érection en 1177, institue Radulphe 1er, premier abbé de cette congrégation et en 1178, l’abbé de Savigny y envoie un groupe de moines pour constituer le premier noyau de la nouvelle communauté.

Ils se logent tous ensemble dans la ferme de la Vieille Abbaye. Ils y demeurent jusqu’ à ce qu’on érige quelques bâtiments convenables pour les loger au lieu où̀ est présentement l’abbaye. C’est une place extrêmement marécageuse en bordure de forêt, où l’on a déjà aménagé un étang et un moulin. Le nouvel établissement sera dédié à Notre Dame. Il est dit dans le canton que ce saint abbé́ excommunia les grenouilles comme saint Bernard l’avait fait des mouches de Fugny, parce que leurs cris continuels et importuns troublaient les religieux dans leurs offices de jour et de nuit en sorte qu’à peine s’entendaient-ils chanter.

Les descendants de Robert Marmion, fidèles aux traditions de leur famille, enrichissent successivement Barbery de leurs libéralités. Beaucoup d’autres propriétaires, grands et petits, s’associent à cette œuvre. Cela aurait du permettre d’entreprendre rapidement de nouvelles constructions. Elles sont cependant très lentes et la dédicace de l’église n’a lieu qu’en octobre 1247.

L’abbaye de Barbery est la 18e entre les filles du monastère de Savigny, et par là même appartient à l’ordre de Cîteaux et suit la règle de Saint Bernard. Ses abbés portent la croix pectorale en or, la crosse et la mitre, et ont le droit de séance à l’échiquier de Normandie. Les statuts et les habitudes de l’ordre imposent comme obligation outre prier Dieu, l’étude et le travail des mains. Les abbayes sont alors, non pas seulement de vastes oratoires, mais aussi de grandes entreprises de défrichement et des établissements d’instruction.

Un des moines de l’abbaye, Gervais de Barbery, est au XIIIe siècle l’auteur d’un bestiaire rimé de 1280 vers, qui présente successivement 29 bêtes.

Le 13e abbé, Guillaume, est un Marmion de la famille des fondateurs. Il est enterré dans la salle du chapitre, en 1339.

Durant les siècles suivants, un grand nombre de bienfaiteurs continuent de s’inscrire sur la liste de souscription pieuse ouverte par les Marmion comme l’attestent plusieurs centaines de chartes toutes subsistantes.

L’histoire de l’abbaye de Barbery est peu connue dans ses rapports avec les grands événements du temps du Moyen Âge, croisades, guerres anglaises, troubles publics, etc.

Comme presque partout le XVIe siècle est néfaste, avec la mise en commende, et surtout les ravages des luttes religieuses. Le seul fait établi est que Barbery est pillée et démolie par les huguenots en 1563. Il lui faut bien longtemps pour surmonter la crise. Un procès-verbal de 1618 montre encore les chapelles à l’abandon.

La restauration commence avec l’abbé Dom Louis Quinet, ancien confesseur du Cardinal de Richelieu : il impose aux moines en 1638 une stricte réforme, en avance sur Savigny et la Trappe, que Dominique George, ancien novice de Barbery, fait ensuite prévaloir au Val Richer. L’Abbaye joue ainsi un rôle important dans la grande réformation de l’ordre de Cîteaux, dite de l’Étroite Observance, au commencement du XVIIe siècle. Dom Louis Quinet est l’auteur de plusieurs ouvrages publiés à Caen et à Paris. Il est une des figures spirituelles les plus marquantes de Barbery.

L’abbaye a un collège et une maison à elle à Caen, avec deux bourses dans un autre collège. Elle y renonce plus tard, mais conserve à ses religieux le titre et les prérogatives d’agrégés de l’université.

Au XVIIIe siècle d’importants travaux de reconstruction et d’ornement sont entrepris par Dom Pierre Poisson et poursuivis par Dom Louis Audéric de Lastours à l’église et ailleurs. Dom Louis Audéric finit d’élever le cloître et le pavillon d’entrée, d’abord pensé en porterie, puis utilisé comme logis abbatial ; il est inhumé dans le sanctuaire en 1732.

Certaines parties des constructions de l’abbaye de Barbery sont remarquables. L’église et le réfectoire sont de style gothique primitif, sans aucun ornement de sculpture, si ce n’est trois ou quatre petites rosaces. L’ église est en forme de croix latine, le réfectoire tout d’un jet, en voûtes hautes larges et hardies, mais sans division ni piliers. Le grand et vaste logis des convers et frères donnés, qui est dans la grande cour, prouve qu’il y a eu au moins deux cents religieux. Des jardins l’agrémentent avec fontaines, jets d’eau et viviers.

Un léger tremblement de terre à Caen en 1776 fait tomber le clocher de pierre de l’église en forme de flèche gothique. Il est remplacé par une construction en charpente et ardoises.

La règle d’étroite observance se maintient jusque dans les derniers temps, puisque, sous l’abbé de Cairon, dernier abbé, ce monastère passe encore pour être le plus austère après celui de la Trappe. Ainsi à Barbery comme à la Trappe, les offices de nuit, les repas au réfectoire subsistent dans toute leur rigueur jusqu’en 1783 ; des règles inflexibles y préviennent toute espèce de sortie ; les cellules sont sans feu et les lits sans linge ; les moines se rasent la tête et se livrent au travail des mains. Leur costume consiste dans une robe de serge blanche, avec ceinture, chaperon et scapulaire noir.

Mais les bâtiments vastes et élégants, édifiés à cette époque et représentés sur un plan cavalier de 1783, apparaissent comme un vêtement trop ample pour une communauté qui ne dépasse plus alors 11 membres. L’abbaye est définitivement abandonnée par les moines à la révolution. Vendue comme bien national en 1791, elle est en grande partie détruite et utilisée en carrière de pierres.

Voici l’inventaire de ce qu’on y trouve :

-Un grand bâtiment agricole rectangulaire à deux étages en ruine, situé sur la commune de Barbery. Il date du 13e siècle et servait d’hôtellerie et de cellier. Le rez-de-chaussée possède des fenêtres ogivales hautes et étroites. L’étage est éclairé par des ouvertures en plein cintre. L’intérieur était couvert par des voûtes sur croisées d’ogives.

-Le logis abbatial, édifié au début du XVIIIe siècle est une grande maison élégante, à la fois sobre et soignée, ornée de pilastres ioniques, et flanquée de petits pavillon latéraux. Ce bâtiment servit d’abord de porterie pour l’abbaye, comme on peut le voir sur la façade sud et sur le plan cavalier de 1783, avant de devenir le logis de l’abbé de préférence à l’ancien logis, voisin du réfectoire et fort vétuste.

-Le cloître, élevé à partir de 1738 par l’architecte Boursier, de Falaise, n’est plus représenté que par quelques arcades et constitue un bon exemple de décor architectural classique. Les arcs surbaissés, dont certaines clefs sont constituées de têtes entourées de guirlandes, sont supportés par des piles rectangulaires dont le sommet est souligné par une console en saillie très garnie. Les écoinçons portent des feuillages. L’œuvre jure avec les principes d’austérité de l’ordre de Cîteaux.

-Un moulin, situé à une centaine de mètres en aval, sur le ruisseau du Val Clair, offre une ordonnance monumentale, qui rappelle, en plus simple, celle de la porterie : un corps central divisé en trois travées par des bandeaux de pierre blanche et couronné d’une corniche à modillons cubiques, flanqué de deux ailes plus basses.

- Sous les échafaudages, le mur d’entrée de l’abbatiale, séparant le narthex de la nef, orné de cinq arcatures trilobées, qui date de la fin du XIIIe ou du XIVe siècle.

- Le vivier et l’étang, éléments indispensables à la vie monastique

- et enfin le mur d’enceinte conventuelle de l’Abbaye qui a gardé un tracé presque intact et reste le témoin de cette présence cistercienne pendant des siècles.


De l’église il ne reste rien à l’exception de deux statues, l’une représentant Saint Benoit, l’autre la Vierge, transplantées dans l’église de Barbery, à 1km au sud du site de l’abbaye.

Le site reste ainsi extrêmement parlant. Toujours entouré de son mur de clôture qui le tient à l’écart du monde, au fond d’un vallon parcouru par le ruisseau du Val Clair, adossé à la forêt, en pays de Cinglais, on y perçoit encore l’âme cistercienne.

La légende affirme qu’un tunnel souterrain relierait certain bâtiments… N’est-ce qu’une légende ?

Propriété privée, visible de la voie publique.

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Prendre à gauche, puis le premier chemin qui monte sur la droite après les maisons. En haut de celui-ci, s’engager sur la droite dans le chemin de la « bruyère ». Au premier croisement, après environ 1000m, continuer tout droit jusqu’au hameau du Roinet.

Urville
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Eglise de Quilly (XIe - XIVe)

L’Eglise de Quilly a été bâtie entre le XIe et le XIVe. C'est aujourd’hui un lieu culturel majeur de la région.

La tour carrée, typique de l’art roman normand, date probablement du début du XIIe siècle. Le portail est surmonté par une Vierge à l’Enfant du XVIIe siècle.

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Tourner à droite sur la petite route et traverser la Laize, au niveau du moulin de Roinet. Remonter tout droit pour rejoindre la D 131, au hameau du Mesnil Touffray.Traverser la départementale et emprunter le chemin du « sapin », en face, sur 1500m jusqu’à la D 23. Continuer en face vers l’abbaye de Barbery.

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Château de Bretteville

Le château de Bretteville sur Laize fut construit en 1768 par Thomas Elie. 15 ans plus tard, celui-ci fit bâtir une maison des champs dans un environnement d’eau et de prairies. Des aménagements sont réalisés telles de larges avenues bordées de tilleuls, miroir d’eau et un parc à l’anglaise derrière la demeure.

Propriété privée, visible de la voie publique.

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Eglise Notre-Dame (XIIème-XIVème siècles)

Le chœur de l’église remonté au XIIe siècle. Quelques éléments romans ont subsisté, en particulier la porte ouvrant autrefois sur le chœur. La voûte gothique est de la fin du XIIe siècle.

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l’intersection après l’Abbaye, prendre le chemin à droite pour entrer dans la forêt du Cinglais, qui débouche sur le carrefour du renard 800m plus loin. Traverser la départementale et continuer jusqu’au carrefour des 6 chemins (borne 118). Prendre le second chemin sur la droite, en direction du hameau Jacob Mesnil.

Boulon
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Au stop, après le lavoir, prendre la route à gauche, puis 100m plus loin le chemin qui monte sur la droite. Une fois sur le plateau, continuer toujours tout droit jusqu’à la deuxième intersection. Environ 50m après l’entrée dans le hameau, prendre le chemin en herbe sur la droite pour rejoindre la route.
Tourner à droite, puis prendre le premier chemin sur la droite pour arriver au moulin de Tesson.

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A l’embranchement après la ferme, s’engager sur le chemin à gauche pour retrouver la D 132 au bout de 800m. Tourner à gauche en direction de Bretteville sur Laize.A l’entrée du village prendre à gauche puis à droite, la rue des Granges en sens unique. Au stop, prendre à gauche et continuer tout droit pour rejoindre le parking de l’église.

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