Sur les routes du Tour de France

"L’église Saint-Loup et Saint-Gilles de la commune de La Fontenelle est un édifice du XIIe siècle composé d’une nef simple et d’une abside semi circulaire. Une flèche de charpente surmonte la toiture de l’église et la façade occidentale est constituée de trois arcades en plein cintre s’ouvrant sur le portail d’entrée au centre.
À l’intérieur, on observe une charpente lambrissée datant du XVIe siècle et éclairée par des fenêtres en plein cintre.
Les fonts baptismaux et le bénitier sont du XVIe siècle, richement décorés en pierre sculptée polychrome et classés aux Monuments historiques. Des griffes de lions, des feuillages ou encore des génies ailés sont représentés sur cet ensemble en pierre. Le retable principal et son tabernacle, tous deux en bois sculpté du XVIIIe siècle, sont également classés et de belle qualité. Sculptures, moulures et dorures ornent ces pièces mobilières.
L’édifice dispose de plusieurs statues de saint en bois sculpté du XVIIe siècle, dont une sculpture représentant saint Gilles."
Source : www.culture41.fr/

"L’église Sainte-Anne est un édifice du XIIe siècle disposant d’une nef unique se terminant par un chevet plat. La façade occidentale est constituée d’un clocher-porche, de contreforts et d’un portail à double voussure.
La construction a été réalisée en pierre de « grison », typique de la région du Perche.
Le retable, le tabernacle et tableau classés aux Monuments Historiques
La pièce mobilière la plus notable est certainement l’immense retable principal du chœur en bois peint et doré, auquel s’ajoute le tabernacle du maître-autel et ses statuettes en bois sculpté polychrome et doré. L’ensemble de ce mobilier date du XVIIe siècle et est classé aux Monuments Historiques.
Le tableau du retable représentant une Assomption de la Vierge et datant de 1693 est signé François Bérail, peintre né à Châteaudun. Cette œuvre a été restaurée en 2005.
D’autres pièces méritent une attention particulière. C’est notamment le cas pour la chaire à prêcher et le confessionnal, ainsi qu’un très beau banc d’œuvre dont le baldaquin gothique n’est pas sans intérêt.
Enfin, sept panneaux en bois sculptés représentant différents saints, comme saint Pierre ou saint Paul, sont disposés sur le rebord de la tribune d’orgue."
Source : www.culture41.fr/

Cette église renferme des peintures murales du 14e siècle, découvertes à la fin du XIXè s.. Elles occupaient anciennement toute la largeur du mur occidental de la nef.
La partie centrale a été détruite à la suite de la réfection de la porte.
Le côté gauche représentait le paradis. Du buste du Christ, dans un médaillon trilobé, qui en occupait le centre, il n'existe plus qu'un fragment du nimbe crucifère. Le reste de la composition est divisé en compartiments rectangulaires enfermant chacun, dans la partie subsistante, une figure d'élue couronnée.
A droite, l'enfer est représenté par une marmite dans laquelle sont plongés plusieurs personnages, dont un pape, un évêque, un moine, un roi, une reine. Au-dessus, une femme les jambes écartées. A droite, un énorme démon cornu tire la langue. A gauche, un autre porte une hotte remplie de damnés et s'apprête à plonger une femme dans la chaudière.
A découvrir également: "Mater Magna", une sculpture d'Elsa Genèse.

Exposition permanente sur les Trognes, arbre paysans aux milles usages.
Expositions temporaires selon programmation. Visites libres sur rendez-vous.
Le jardin : organisé en espaces thématiques (mare, haie basse champêtre, placettes d'observations).
Le sentier botanique : 3 km d'un relief inattendu, 54 essences d'arbres (chêne, érable, rosier des chiens, néflier) et plus de 100 variétés d'herbacées (ficaire, jacinthe des bois...).
Possibilité de visite guidée sur demande.
A l'extérieur, en accès libre : Egalement : tout au long de l'année, un programme de balades et d'animations à thèmes. Centre de documentations en consultation libre pour les adhérents.

Fondée au XIIe siècle par l’ordre du Temple, la commanderie d’Arville est aujourd'hui l’une des commanderies les mieux conservées de France. Eglise, porche d’entrée, écuries, grange aux dîmes, pigeonnier, cet ensemble architectural d'envergure (XIIe-XVIe s.) évoque la vie quotidienne des Templiers avant leur départ pour la Terre sainte.
Un musée vous invite à découvrir l'histoire des Templiers et des croisades à travers huit espaces scénographiés. D'Arville à Jérusalem, en passant par le port de Gênes, suivez les traces des chevaliers et revivez l'aventure templière !
La visite est prolongée par la découverte d'un jardin médiéval, composé de quatre carrés thématiques : plantes des champs, utilitaires, médicinales et potagères. Un parcours botanique complète ce cheminement bucolique à travers la commanderie templière, constitué d’une belle collection d'arbres fruitiers (poiriers, pommiers, etc.).

Que vous séjourniez seul, à deux, en familles ou entre amis, avec une école ou un centre de loisirs, plusieurs possibilités de séjours s'offrent à vous. De nombreuses chambres disposent de leur salle d'eau privative. Avec la présence de plusieurs espaces de restauration de taille différente, vous pouvez même organiser un anniversaire ou une réunion de famille sur place.
Grace à un catalogue d'activités étoffé, la Commanderie d'Arville et son centre d'hébergement sont le lieu idéal pour un séjour éducatif et ludique.
L’équipe du site est à votre écoute pour vous conseiller dans votre séjour. Brochure groupes sur www.commanderie-arville.com ou au 02 54 80 75 41.
Capacité : 95 pers.

« L'église comprend une nef simple construite du XVème au XVIème siècle, couverte d'un lambris, et un chœur très remanié au XIXème siècle, terminé par une abside à trois pans. La nef a été rallongée d'environ 10 mètres dans la partie Ouest en 1631 par Isaac du Raynier. Le portail en plein cintre est flanqué de chaque côté de deux colonnes doriques séparées par une niche et surmontées d'un fronton triangulaire. Le pignon est percé d'un oculus et orné de volutes à ses angles. L'église est cantonnée de deux chapelles modernes construites vers 1853. Dans la chapelle Sud, dite de saint Nicolas, a été remployée une élégante porte du XVème siècle ou du début du XVIème siècle, avec encadrement mouluré en accolade, amorti par une statue de saint Michel.
Au Moyen-Âge, Droué désignait un château situé entre deux agglomérations qui avaient chacune leur église. L'église Saint-Nicolas, anciennement chapelle du château de Bourguérin, aurait remplacé une ancienne église paroissiale au XIVème siècle. Elle est devenue église paroissiale en 1621. La construction de la première chapelle est attestée en 1177. Elle abritait une abbaye, le prieuré des soeurs de Saint-Avit-lez-Châteaudun. »
Source : La Sauvegarde de l’Art Français

Il s’agit d’un polissoir de l’époque néolithique de grandes dimensions, connu sous le nom de Pierre Cochée.
Ce monolithe est un gros bloc de grès lustré, d’âge éocène (première période de l’ère tertiaire) enfoui dans le sol, parmi de nombreux autres blocs et poudingues affleurant aux alentours.
La pierre et les autres blocs sont abrités sous de grands chênes qui donnent à ce coin de terre un aspect des plus mystérieux, un véritable site « druidique » occupant une surface d’environ 100 mètres de longueur sur 80 mètres de largeurs.

La Pierre Cochée doit son nom aux encoches ou coches qu’elle possède.
C’est le plus important polissoir qui ait été signalé en France, compte tenu de ses dimensions et de son nombre de rainures.