Débuter le cyclotourisme

Figure emblématique de la faune pyrénéenne, l’ours brun a longtemps vécu dans les grandes forêts de la vallée d’Ossau. Avec la mort de Cannelle en 2004, dernière ourse de souche pyrénéenne, il a disparu de ce que l’on appelait ici « la zone à ours ». Le seul ours encore présent en Vallée d’Ossau est slovène : il porte le nom de Sorita. La population actuelle d’ours des Pyrénées vient de la réintroduction. Elle s’élève à une vingtaine d’individus regroupés sur la partie centrale de la chaîne.

50 m avant le pont, prendre le sentier partant sur la gauche. Il remonte en longeant la rive droite du gave du Bitet que l’on finit par traverser à gué et rejoindre la fin de la piste. Au bout de la zone de parking, passer le ruisseau sous la prise d’eau du Bitet et prendre le sentier qui monte raide dans la forêt. Après un plat, continuer à monter très raide.

À la sortie de la forêt, suivre le chemin qui serpente dans des blocs et reprendre la montée vers la droite. De belles cascades qui coulent du lac dévalent les barres rocheuses sur la droite. Monter maintenant dans un grand pierrier parsemé d’arbustes et de rhododendrons.

Au cœur du Parc National des Pyrénées, une flore unique se développe à l'état sauvage : Le rhododendron. Il forme de vastes landes qui marquent dans le paysage les endroits où la neige persiste le plus longtemps. Il doit son qualificatif à la couleur rouille du revers de ses feuilles. Si l’on trouve aujourd’hui ses plus proches parents sous les tropiques, elle a une répartition mondiale limitée aux Pyrénées.

Traverser un petit ruisseau et partir à droite sur des marches de rochers. Monter en lacets une zone escarpée. Le chemin, étroit et aérien, serpente entre des barres rocheuses. Prendre pied sur un replat vallonné, qui mène au lac.

Vu d’en haut, le lac d’Isabe fait l’effet d’une pierre précieuse, sertie dans la montagne. Saphir ou émeraude suivant la lumière du jour, il est blotti au pied du Pic de Sesques. A presque 2000m d'altitude, le lac est très fréquenté à la belle saison… par les truites ! Pour y accéder, il faut une bonne dose de motivation, mais la récompense est à la hauteur de l’effort.