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Situé dans la Métropole Européenne de Lille, le Château de la Fontaine est au cœur d’un espace verdoyant de trois hectares. Considéré comme l’un des joyaux de la ville de Croix, il est inscrit au titre des monuments historiques.

Histoire du Château
Le Château de la Fontaine est un témoin de l’Histoire rurale, sociologique, culturelle et bien sûr, architecturale de la région lilloise. Au XIIIe siècle, la famille La Fontaine, première propriétaire du fief, donne son nom au manoir. En 1827 la famille Brame, célèbre famille de paveurs, fait dessiner le parc du Château par le paysagiste Contal. Louis Brame, en 1844, crée l’allée des deux lions, modernise la ferme et aménage un étang. En 1920, la propriété est rachetée par Benoît Roussel qui effectue une longue restauration durant laquelle la ferme est abattue. En 1980, la famille Christiaens devient propriétaire et effectue une campagne de restauration du Château. En 2003, Gérard Mulliez réunifie les parcelles du domaine de la Fontaine (château, parc, bois de Warwamme...), un poumon vert en pleine ville, dont il fera don par la suite à l’Institut Fontaine.

Situé à quelques pas de l'arrêt de tram Planche Epinoy, le bois de Warwamme est un bois privé appartenant à la famille Mulliez, en accès libre. Pour y entrer, un petit passage à côté du parking, situé au coin de l'avenue de Flandre et de la D144. Après une courte marche sur l'allée centrale, vous pourrez rapidement emprunter l'un des petits chemins qui mènent dans les bois et au bord de la Marque, ou encore face au château de l'Institut Fontaine. Très prisé le week-end, l'endroit redevient paisible et agréable la semaine, on s'y sent dépaysé !

On raconte qu’au Moyen-âge, un certain Sigismund, seigneur de Croix parti en croisade, devint aveugle au cours de son voyage.

Mais grâce à l’intervention de la Vierge, Sigismund retrouva miraculeusement la vue : il décida donc de bâtir la Chapelle Notre-Dame de la Délivrance. L’histoire est belle, et on retrouve effectivement des mentions de cette chapelle dès le 12ème siècle… mais aucune trace de Sigismund !

Il paraît plus probable que cette légende romanesque soit née en 1862, un curé de Saint Martin souhaitant organiser un pèlerinage annuel à la chapelle, en particulier pour les personnes malades des yeux.

On ne peut qu’admirer cet édifice majestueux, d’inspiration renaissance flamande, d’une grande qualité architecturale. Il est composé en majorité de briques, avec des pignons à redans.

Un ensemble de façades donne sur l’allée des Deux Lions, l’autre sur la rue d’Hem, avec des jardins. Le tout ceint par un mur de clôture forme un ensemble de grande élégance.

Les bâtiments ont accueilli par le passé un orphelinat, et sont aujourd’hui occupés par une Centre Médico-Pédagogique.