PLAN IGN
Outdoor
Vous voilà prêt à attaquer les routes et cols empruntés régulièrement par les coureurs du Tour de France – là où ont eu lieu des combat inoubliables, des défaillances, des attaques de légende….
L'Histoire au fil des rues, c'est un musée à ciel ouvert, un parcours piétons sous forme de visite libre, mais guidée par le jalonnement de panonceaux numérotés, destinés aux habitants et visiteurs des communes du Grand Chambord. L'utilisation d'images d'archives offre un aperçu de l'évolution de nos villes, notre patrimoine de proximité et de nos coutumes au cours du XXeme siècle. Dans une volonté de faire participer les habitants du Grand Chambord, les anecdotes et légendes recueillies enrichissent notre connaissance et constituent l'Histoire de notre territoire.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
À Fontaines l'eau est partout...
Un recensement partiel a permis de dénombrer 28 fontaines et sources réparties sur l’ensemble du territoire de la commune. Ces fontaines et sources sont principalement localisées autour du bourg et du château de la Ravinière. La plupart de ces fontaines sont situées sur des propriétés privées, non accessibles au public. À noter celle des Bruyanes, dont l'eau sulfureuse était réputée guérir les maladies de peau, jusqu’aux années 20. Ces fontaines ou sources étaient jadis toutes utilisées. On puisait l’eau pour les besoins multiples de la ferme : boisson, lessive, soins du corps, bétail, jardins… ce qui imposait un entretien constant de la source et de ses eaux. Aujourd'hui la plupart d’entre elles sont à l'abandon.
La première trace de Notre-Dame, propriété de l'abbaye de Pontlevoy, date de 1144. De l'église romane ne restent que le porche en plein cintre et deux arcatures. Au XIIIème siècle, l'église est rebâtie dans le style gothique angevin. L'intérieur, formé de 5 travées, est assez richement orné avec notamment une Vierge et un pèlerin récemment restaurés. Particularité, l'église a été fortifiée sans doute lors de la Guerre de 100 Ans. Durant les guerres de religion (1568), le bourg et l'église ont souffert. Le clocher à bâtière a été réédifié en 1614 grâce à Catherine de Rossignol, enterrée dans le chœur. Il abrite 2 cloches: Marie Georgette Alexandrine (2 000 livres) et Marie Louise Jacqueline (390 kg). Restaurée en 1892, l'église a été classée en 1910.
Le bourg présente 3 maisons anciennes, rescapées des guerres de religion. Le village aurait été détruit en 1568. Celle de la route de Bauzy a servi d'école et de mairie au XIXème siècle. Sa façade est constituée de poteaux de bois verticaux et de briques plates disposées en feuilles de fougères. Le café Brelet, côté nord de l'église, est une ancienne auberge qui a été restaurée afin de conserver une remarquable armature de bois en croix de Saint-André sur 3 niveaux. Au sud de l'église, se dresse une belle maison à pans de bois qui présente une alternance de croix de Saint-André et de montants verticaux. Ancienne mairie, ancien café, c'est une des rares maisons de Sologne dotée d'un grenier en encorbellement. Les 3 façades sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques.
Empruntez cette petite ruelle caractéristique de la commune, pour découvrir l’Observatoire Astronomique. Projeté dès 1990, c’est en 2005 que l'observatoire a été bâti par la Communauté de Communes du Pays de Chambord à proximité du bourg. Le site a été retenu pour la qualité du ciel nocturne dénué de pollution lumineuse. L'environnement nocturne devient un parfait relais vers les étoiles. Outil tourné vers le grand public et le tourisme local, il permet de s’émerveiller du plus profond de notre galaxie, nous offrant entre autres, des images féeriques du ciel étoilé, de la voie lactée et bien sûr, de la découverte magique des planètes du système solaire…
La commune de Fontaines-en-Sologne est labellisée 2 étoiles pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes.
Le charbonnier doit en premier lieu exploiter son bois, l’abattre et extraire les branches utilisées à cet effet (la charbonnette). Les différents morceaux, de longueur égale, sont montés en meule (ou charbonnière). Recouverte d'une couche de terre humide, la meule est allumée et placée sous surveillance constante durant 1 à 2 jours. La cuisson se fait à l’étouffée. Durant les 2 jours suivants, la meule est ouverte et retournée afin de refroidir au plus vite le bois en combustion. Le bois doit être charbonné et non brûlé. Le charbon ne sera refroidi complètement qu’une demi-journée plus tard… Nos villages solognots comptaient plusieurs charbonniers par commune, le dernier de Fontaines-en-Sologne a cessé d’exercer dans les années 60.