PLAN IGN
Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Balade dans le 16e arrondissement de Paris pour découvrir quelques architectures Art Nouveau.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Les décors sont plus simples que d’autres œuvres célèbres de Guimard à Paris. Toutefois, la façade reste très intéressante sur les linteaux japonisant des fenêtres du dernier étage, mais aussi au niveau du traitement du coin de rue.
En effet, Hector Guimard y joue avec les formes dans les balcons et les fenêtres. Un coup à gauche, un coup à droite ! Avec en intermédiaire une balustrade en fer forgée intéressante.
L'immeuble Jassedé est un immeuble de logements de style Art nouveau construit par l'architecte Hector Guimard en 1904-1905 pour le compte du promoteur Louis Jassedé
Hector Guimard architecte 1891
La façade est élégante, simple, en Italie on la dirait pseudo-florentine; on peut observer le jeu subtil de tonalités différentes où domine l'ocre rompue de temps à autre par des ajouts de pierre meulière et quelques briques turquoises.
Le campanile est massif mais discret, l'auvent de l'entrée est coiffé de tuiles dont les couleurs se marient avec celles des pignons. Toute symétrie a disparu, les fenêtres de tailles différentes sont délimitées par des bordures de briques, de pierre et de terre cuite.
A la suite de son mariage, en 1909, avec la peintre Adeline Oppenheim, fille d'un banquier new-yorkais, il construit son hôtel, 122, avenue Mozart: 90 mètres carrés au sol sur six niveaux avec un ascenseur et un escalier intérieur.
Le monogramme de Hector Guimard est sculpté au-dessus de la porte. Il y établit son domicile et son agence d'architecte au rez-de-chaussée . C'est un immeuble d'angle s'élargissant au troisième niveau, le quatrième niveau est en retrait créant un balcon protégé par un auvent.
Particulièrement remarquable est le balcon supérieur du troisième étage surmonté par deux lanternes que l'on retrouve souvent chez Guimard.
La structure de l'immeuble est en pierre de taille, la brique, encore massivement employée, par ses couleurs discrètes se remarque moins.
Plus qu'ailleurs, on ne sait pas très bien faire ici la part entre le rationnel et l'irrationnel.
Hector Guimard architecte 1910
Hôtel particulier construit pour Paul Mezzara industriel du textile et créateur de modèles de dentelles. L'Hôtel précédé d’un petit dégagement formant une cour devant la façade principale protégée par une grille très travaillée au décor floral : ronces et fleurs dessinées par l’architecte.
La porte d'entrée en bois peint, typique de l'Art nouveau, montre une certaine légèreté accentuée par un décor fluide et mouvementé de la ferronnerie de la grille et de la poignée.
La porte d'entrée est placée d’une façon asymétrique; à gauche, l'architecte a profité d'un petit espace pour y disposer la loge (avec son auvent à pente, elle se voudrait bien médiévale).
La brique l'emporte massivement ici sur la pierre de taille, la meulière n’a plus sa place.
Une étonnante verrière qui diffuse la lumière du jour tamisée par le verre a été conçue pour illuminer la salle principale, lieu où Monsieur Mezzara, fabricant de tissus, exposait ses modèles.
Hector Guimard 1909
L'immeuble Trémois est composé de trois panneaux, celui de gauche abrite une fenêtre, largement taillée, le milieu se présente avec des balcons légèrement arrondis qui font présager ce que sera bientôt la synagogue de la rue Pavée; à droite les appartements sont composés à l'image du quartier.
Grâce à la ferronnerie, l'immeuble a tout de même du charme; la fantaisie la plus grande a présidé à son exécution, ainsi ces balcons.
Hector Guimard architecte 1894-1898
L'immeuble « Le Castel Béranger » est un des chefs-d’œuvre majeurs de l'Art Nouveau Français. La propriétaire du terrain, Madame veuve Fournier, amateur d'insolite, demande à Hector Guimard encore jeune et pratiquement inconnu d’y construire un immeuble de rapport (qui comportera trente-six appartements).
Il obtient avec cet immeuble le 1e prix de la plus belle façade de la ville de Paris en 1898, concours organisé par le journal Le Figaro.
La presse et le grand public habitués à la règle de la symétrie ne réagirent pas tous positivement à ce genre d’architecture traitée à la façon d’un sculpteur.
L’immeuble est bâti en pierre les deux premiers étages et la partie latérale gauche du castel; pour le reste, Guimard utilisera des motifs de briques rosées pâles et de la pierre meulière dans les façades sur la villa Béranger.
Le vestibule est tapissé de chaque côté par des panneaux de grès vernissé dont les tonalités vertes apparaissent de temps à autre cuivrées: briques sorties du four ou émaillées.
Des hippocampes en fer grimpent le long de l'immeuble et les colonnes qui ouvrent sur l’entrée de service rappellent discrètement des phallus stylisés
Dans la cour donnant sur la villa Béranger, une fontaine aux formes originales.
Hector Guimard y a réalisé toute la décoration intérieure, certains meubles, tapis, bow-windows (autorisés depuis 1893), échauguettes, balcons, Le peintre Paul Signac y demeura.
"Cet immeuble avec lequel Perret a établi sa réputation doit être considéré comme l'une des œuvres canoniques de l'architecture du XXe siècle, non seulement pour son utilisation explicite et brillante de l'ossature en béton armé, mais aussi pour son que son organisation interne devait anticiper le développement ultérieur du plan libre par Le Corbusier: Perret a délibérément rendu les cloisons des appartements entièrement non structurelles et leur suppression partielle aurait donné lieu à un espace ouvert, ponctué uniquement par une série de colonnes autoportantes. , chaque étage est organisé avec les escaliers principaux et de service à l’arrière (chacun avec son propre ascenseur), la cuisine d’un côté et les pièces principales à l’avant, ces dernières étant réparties de gauche à droite en pièces destinées aux fumeurs, aux restaurants. , vivre, dormir et recevoir ... "
Doit-on encore présenter le plus célèbre des monuments français ?
Edifiée pour être la vitrine du savoir-faire français lors de l'exposition universelle de 1889, ainsi que pour marquer le centenaire de la révolution française, la tour Eiffel, qui n'était initialement prévue que pour être éphémère, est restée pendant quatre décennies le monument le plus élevé au monde. Elle doit son salut aux nombreuses expériences de télégraphie sans fil que sa hauteur permet de réaliser.
Du haut de ses 330 mètres, la géante de 7000 tonnes de fer puddlé a vu défiler plus de 300 millions de visiteurs depuis son édification.
Le deuxième étage, situé à 115m du sol, offre des vues intéressantes sur les monuments parisiens. Les fins gourmets apprécieront le restaurant gastronomique Le Jules Verne, accessible via l'ascenseur privé du pilier sud.
Du troisième étage, culminant à 276m, le panorama époustouflant porte jusqu'à près de 70km quand les conditions atmosphériques sont favorables.
Pour plus d'informations :
www.toureiffel.paris/fr
Jules Lavirotte architecte
Céramiste Alexandre Bigot 1901
Immeuble de rapport, construit en 1901, sa façade fut primée la même année au concours de la Ville de Paris. Elle est entièrement recouverte de céramique d’Alexandre Bigot, propriétaire de l'immeuble à cet époque et servant de véritable vitrine d'exposition de ses réalisations. La façade comporte un décor sculpté, animal et végétal, certains voient dans ce décor une symbolique sexuelle.
L'Élysée Palace est un hôtel de voyageurs construit en 1898 pour la Compagnie des wagons-lits par l'architecte Georges Chedanne (1861-1940). Ce fut le premier des grands hôtels de voyageurs édifiés sur les Champs-Élysées. Il est situé du n° 103 au 111 et occupe un îlot encadré par la rue Bassano et la rue Galilée, à l'arrière se trouve la rue Vernet, soit une surface d'environ 70 mètres en façade sur 40 mètres en profondeur.
Édicule Guimard à l'entrée de la station métro Porte Dauphine dans le 16e arrondissement.
Créé par, Jean-Camille Formigé (1845-1926), ce jardin historique est l'un des plus insolites de la capitale. Il associe l'élégance d'un jardin à la française, une architecture audacieuse du XIXe siècle et l'exotisme des plantes tropicales abritées dans les serres. Lieu de production horticole jusqu'en 1968, il fait partie des quatre sites qui composent le Jardin botanique de Paris. On y trouve environ 5 500 espèces végétales de collection. Doté de nombreuses serres, il comprend un palmarium qui culmine à 15.75 mètres. Le jardin est agrémenté de rosiers, de pivoines, de parterres fleuris et d'arbres remarquables : arbre aux 4o écus et chêne liège, plantés en 1895, ailanthe et ptérocarya de Chine, hauts de plus de 30 mètres. Il est orné d'une fontaine, dont le haut-relief en médaillon (Bacchanale) est l'œuvre de Jules Dalou, de statues (La muse Erato et ses compagnes), de mascarons provenant des ateliers d'Auguste Rodin (1840-1917) et de vasques en fonte émaillée du XIXe siècle.
Source : Panneau d'information ville de Paris
Tout sur les jardins de Paris
www.paris.fr/pages/espaces-verts-139
Hector Guimard architecte 1895
La façade de la maison typiquement 1908-1910 n'a guère à voir avec le style habituel de Guimard; les huit dixièmes sont élevés en pierre de taille.
Deux statues de Jean Baptiste Carpeaux illustrent la façade.
On ne sait si Hector Guimard a conçu la totalité de la construction ou bien s'il n'a dessiné que le dernier étage: le seul qui marque la personnalité de l’architecte.
En 1895. la veuve du grand sculpteur décide d'édifier cette demeure, en souvenir de Jean-Baptiste Carpeaux, décédé 20 années auparavant, qui fit l’objet de nombreuses critiques durant sa carrière et connut de nombreux problèmes financiers. Il travailla dans un atelier modeste au 25 du même boulevard.