PLAN IGN
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Outdoor
C’est le début de saison, vous reprenez le vélo, retrouvez des circuits pour vous aider à la préparation de journées beaucoup plus longues. C’est aussi un moyen de faire connaissance avec notre territoire terre de cyclotourisme.
Exposé au sud, le côteau de Charonne était planté de vignes et de cultures maraîchères. On y produisait un petit vin appelé « guinguet » que l'on venait goûter dans les guinguettes. Le quartier était un lieu de séjour prisé des riches bourgeois et aristocrates parisiens qui s’y faisaient construire des résidences comme la « folie Regnault » et le château de Charonne. Il existe en tant que commune depuis 1790 jusqu’à son rattachement à Paris en 1859.
Les lignes de métro et la ligne de la Petite Ceinture favorisent son développement.
Merci à "Parisjetaime" qui a inspiré cette balade :
parisjetaime.com/article/balade-dans-le-village-de-charonne-a785
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
Cette ruelle, au niveau du 15 rue de Bagnolet, se situe à l'emplacement d'une grande ferme, la « ferme des Bauges » propriété des Jésuites. Loti par le sieur Aubry, elle est typique de l'habitat populaire. Le jardin partagé a été récupéré sur le terrain d'une ancienne usine.
L’estampille « Main verte » signale que ce jardin est confié par la Ville de Paris à une association responsable de sa gestion, de son entretien et des animations.
Pour en savoir plus :
paris.fr/jardinspartages
On y accède par le 35 rue de Bagnolet. Elle se termine en impasse le long du mur de soutènement du cimetière du Père-Lachaise.
Elle existe depuis 1903 et témoigne du passé artisanal des ateliers de bois ou de métal. Les pavés disjoints et les bâtiments restés dans leur jus attestent de son passé de « quartier de roture » cher à Henri Calet.
De son vrai nom Noël Mathieu, le poète Pierre Emmanuel (1916-1984) fut élu à l’Académie Française en 1968. Avec son deuxième recueil, Tombeau d’Orphée, publié en 1941, il acquit une véritable reconnaissance. Il dirigea l’institut national de l’audiovisuel (INA), le PEN Club et fut également journaliste.
Ce jardin reconstitue des milieux naturels d’Île-de-France, qui abritent une grande biodiversité : une mare, une prairie, un sous-bois. Ici ni arrosage, ni tonte. Les plantes sauvages offrent gîte et couvert à toute une petite faune. Pour sensibiliser le public à cette précieuse richesse, des ateliers pédagogiques sont organisés sur ce site.
Source : Panneau de la ville de Paris.
Ce square honore la mémoire d'Henri-Karcher (1849-1933), maire du 20 arrondissement de 1914 à 1933 chevalier et officier de la Légion d'honneur.
Jouxtant le cimetière du Père-Lachaise, cet espace vert épouse le relief de ta colline de Ménilmontant recouverte, au XIle siècle, de vignes et de moulins à vent. Appartenant à l’évêque de Paris, les terres furent dénommées Champ-l’Evêque, et plus tard, Mont aux Vignes. Au XVe siècle, elles furent rachetées par un riche commerçant en épices, Regnault de Wandonne, qui y édifia sa maison de campagne baptisée Folie Regnault. Au milieu des enrochements surgissent, entre autres, des robiniers.
Source : Panneau de la ville de Paris
Elle surplombe les voies de la ligne désaffectée de la Petite Ceinture, fermée aux voyageurs depuis 1934. Elle se présente comme un petit bâtiment d’un seul niveau avec une porte en anse de panier surmontée d'un fronton.
A l’arrière se trouvait une passerelle métallique desservant les deux quais. Entre 1995 et 2016, la gare a accueilli la salle de concert « la flèche d'or ».
Elle domine la place et la rue Saint-Blaise et a conservé un aspect d'église de village. Elle est bâtie sur le lieu d’un ancien oratoire commémorant la rencontre légendaire entre Saint-Germain l’Auxerrois et Sainte-Geneviève. Les parties les plus anciennes sont les piliers de la tour du 12e siècle. Puis elle a connu de nombreux remaniements au 15e et 18e siècles. Construite sur une couche d’argile instable, elle a été consolidée en 2014 et 2016. Des fouilles archéologiques de 2012 ont mis à jour plus de 380 sépultures dont les plus anciennes remontent au 13e siècle.
Rue principale de l’ancien village de Charonne, elle a conservé jusqu'à la place des Grès son aspect villageois avec ses pavés et ses maisons aux portes charretières.
Les résidences de campagne de la noblesse ont disparu. Il reste le portail du numéro 46, vestige d’une maison du 18e siècle.
La maison de l’architecte Le Camus de Mézières (1721-1789) au numéro 5 a été détruite en 1729. Elle a été photographiée en 1900 par Atget.
C’est un petit bâtiment de style Régence, érigé en 1723 -1727 par l'architecte Serin. Il est le seul vestige de l’immense château de Bagnolet. D’abord demeure seigneuriale au 17e siècle, il devient résidence royale lorsqu'il est acquis en 1719 par la duchesse d’Orléans (1677-1749), épouse du Régent Philippe d’Orléans.
Le château est détruit en 1771. Sa dénomination vient des décors intérieurs en grisaille représentant des ermites.
Place rendant hommage à Édith Giovanna Gassion, dite Édith Piaf (1915-1963).
La sculpture en bronze est de l'artiste Lisbeth Delisle.
Situé sur une colline, cet îlot hors du temps, ensemble des ruelles pavées, bordées de pavillons, a été créé à l'initiative du pasteur Sully Lombard (1866-1951), ministre du culte du temple de Charonne. Le terrain est acheté en 1908 par la société coopérative « la campagne à Paris », les maisons étant destinées à loger la classe populaire.
Quatre-vingt-douze pavillons sont ainsi bâtis entre 1911 et 1928, en briques, pierre meulière ou plâtre coloré, et dotées d'un petit jardin.
Le terrain était une ancienne carrière de gypse, laissée à l’abandon en 1878 et remblayée par la terre et les gravats des avenues Gambetta et de la République, lors des travaux haussmanniens. La sociologie du lieu a nettement changé mais les habitants veillent à en préserver l'harmonie afin d'éviter les transformations hasardeuses.
Le jardin de l’hospice Debrousse a été ouvert en 1982 sur une partie du parc de l’ancien château de Bagnolet. L’hospice Alquier Debrousse, qui existe toujours, destiné à l’accueil des vieillards, a été fondé en 1884 sur l'emplacement de l'ancien château.
Il a été créé grâce à un legs de la baronne Alquier, épouse de l'homme d'affaires Jean -Hubert Debrousse (1844-1899).